Tout à l’heure en sortant dans ma copro, juste devant l’entrée deux résidents avec leurs enfants qui jouent au foot??? La réflexion de leur part était « ah compliqué de garder les enfants à la maison » ce à quoi j’ai répondu oui les miens y sont depuis le début de semaine sans mettre le pied dehors sans raison valable comme recommandé et ensuite il est interdit de jouer au ballon devant l.entrée. Je suis juste resté poli pour pas les traiter d’abrutis finis et d’égoïstes mais on voit bien que certains n’ont rien compris( ils sont remontés de suite chez eux vu que je suis président du conseil syndical). Ensuite je ne sais pas pour vous ou je trouve que bizarrement le nombre de joggers à courir dans les rues a sérieusement augmenté ?
Je souhaite réellement un bon courage à ma famille et mes amis qui sont dans le domaine médical et qui doivent gérer la crise en Europe moment et afflux insensé… courage à vous et prenez soin de vous tout en pensant aux autres.
Deux familles résidant dans le Var et les Bouches-du-Rhône ont retrouvé des vers dans des boîtes de lait de la marque Gallia, qui appartient au groupe Danone.
Les urgences médicales sont régulées par le centre d’appels. PHOTO D’ILLUSTRATION CHRISTINE PALASZ
Le service d’aide médicale d’urgence (Samu), montré du doigt après le décès d’une jeune femme à Strasbourg, est organisé dans chaque département pour répondre aux situations de détresse vitale. Mais que se passe-t-il lorsque l’on compose le 15.
Dans le centre de régulation dédié, la première personne qui décroche est un opérateur, dit « assistant de régulation médicale » (ARM). Sa mission est de créer une fiche de renseignements, de recueillir les données administratives de l’appelant et sa localisation, et de comprendre les motifs de l’appel pour les synthétiser. Il pose quelques questions, afin de faire une première évaluation de la gravité de la situation.
L’ARM n’est généralement pas un soignant
Secrétaire, agent administratif… l’ARM n’est généralement pas un soignant et ne doit jamais prendre de décision seul. En cas d’urgence vitale, il peut déclencher certaines procédures, comme l’envoi d’une équipe de secouristes. Mais « tous les appels doivent en principe être ensuite transférés à un médecin régulateur », explique François Braun, président de Samu-Urgences de France.
Le médecin régulateur
En fonction de la situation, l’opérateur choisit d’orienter l’appel vers un médecin urgentiste, donc spécialisé, ou vers un médecin généraliste libéral travaillant régulièrement pour le Samu. L’opérateur ne doit « jamais raccrocher » sans avoir obtenu l’avis du médecin, « surtout dans le cas d’une demande d’aide ou d’une urgence vitale ».
« Dans le cas de Strasbourg, il s’agit d’un dysfonctionnement », souligne François Braun. Le médecin pose des questions, pour connaître les symptômes ressentis, les causes possibles ou encore les antécédents médicaux, et évalue le degré de gravité.
Il peut alors choisir de donner un simple conseil, de réorienter le patient vers son médecin traitant ou un médecin généraliste, de faire appel à SOS médecins ou à un médecin de proximité pour organiser une visite à domicile. Il peut aussi proposer au patient de se rendre aux urgences s’il est en capacité de se déplacer.
Il peut enfin, quand le cas l’exige, envoyer une ambulance, faire appel aux sapeurs-pompiers, ou envoyer un véhicule du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur).
En cas d’hospitalisation, le médecin régulateur, assisté de l’ARM, s’occupe de trouver une place au patient et s’assure de sa bonne prise en charge.
La formation des ARM à améliorer
Si tous les appels doivent en principe passer par un médecin, « ça n’est pas toujours le cas », estime l’urgentiste Patrick Pelloux, président de l’Amuf (Association des médecins urgentistes de France). Alors que « 30 millions de personnes » téléphonent au Samu chaque année, les centres de régulation, « dimensionnés dans les années 1980 et 1990 » ont souvent du mal à faire face.
« Aucun diplôme national »
De plus, la formation des ARM, bien qu’obligatoire, n’est pas homogène. « Aucun diplôme national n’existe », et les opérateurs sont formés « soit dans une école, soit par des associations, soit sur le tas », de manière « très variable », regrette M. Pelloux.
L’homéopathie et la question de son efficacité sont au programme de notre rendez-vous hebdomadaire, « Les Idées claires », proposé par franceinfo et France Culture et destiné à lutter contre les désordres de l’information.
L’homéopathie, ses principes et la question de son efficacité, sont au coeur cette semaine de notre programme hebdomadaire « Les Idées claires ». Au moins le tiers des Français a recours à l’homéopathie pour se soigner. Pourtant, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a déclaré le 12 avril que homéopathie avait « sûrement un effet placebo ». Le débat sur l’efficacité de l’homéopathie est aussi vieux que cette médecine alternative.
Les Français, gros consommateurs d’homéopathie
En 1790, son inventeur le médecin allemand Samuel Hahnemann affrontait déjà la justice de son pays, pour exercice illégal de la médecine. Il s’installa alors à Paris où il reçut la permission d’exercer l’homéopathie.
Aujourd’hui, les Français font partie des plus grands consommateurs de gélules homéopathiques au monde. Mais les études remettant en cause leurs effets se multiplient. En 2004, l’Académie de médecine française dénonçait « une méthode obsolète, imaginée il y a deux siècles à partir d’a priori conceptuels dénués de fondement scientifique ». En 2015, le National Health and Medical Research Council (NHMRC) en Australie, l’équivalent de notre Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), déduisait que les granules d’homéopathie n’étaient « pas plus efficaces qu’une pilule de sucre ».
Un principe actif très dilué
Cette médecine douce est toujours reconnue par l’Assurance maladie. Si Agnès Buzyn souligne l’effet placebo de l’homéopathie, elle ajoute qu’elle est favorable au maintien de son remboursement. Les petits tubes remplis de granulés coûtent en moyenne deux euros et sont remboursés à hauteur de 30 %.
Cette semaine dans « Les idées claires », Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de la revue Science & pseudo-sciences, nous explique comment la fabrication des gélules homéopathiques est fondée sur la très forte dilution d’un principe actif.
Toutes les études sont convergentes, aucun produit n’a montré un effet spécifique de l’homéopathie, c’est-à-dire un effet qui soit supérieur à l’effet placebo.
Jean-Paul Krivine
à franceinfo
Grâce à lui, nous comprenons pourquoi les scientifiques ont de sérieux doutes sur l’efficacité de l’homéopathie.