RESULTATS – La grande finale du 62e Concours européen de la chanson a rendu son verdict. Les 26 chanteurs se sont produits pour tenter de remporter le titre tant convoité. Après un suspense pas franchement insoutenable, c’est le chanteur et crooner portugais, Salvador Sobral, qui remporte le concours.
14 mai 07:35La rédaction de LCI
Le suspense n’a pas été aussi difficile à supporter que l’année dernière. Dès les premiers votes, le Portugal a caracolé en tête pour ne plus lâcher sa première place. Salvador Sobral et son mélancolique morceau jazzy « Amar Pelos Dois » (aimer pour deux), composé par sa soeur aînée Luisa Sobral, chanteuse à succès, a convaincu le public malgré ses attributs éloignés des canons survitaminés de l’Eurovision.
Sans chorégraphie envoûtante ni tempo dansant, sa performance exécutée en portugais plutôt qu’en anglais, fait rare à l’Eurovision, ne présentait pas au premier abord les meilleurs atouts pour séduire sur la scène télévisuelle de
Kiev. Mais la messe était dite : ce fut un plébiscite.
Alma sauve l’honneur
Avec son « Requiem », notre candidate nationale s’est classée douzième avec 135 points. Sur scène, la jeune femme a ébloui le public, qui lui accordé 90 points grâce à ses votes. Elle succède donc à Amir qui demeure malgré tout, le champion incontesté avec 148 points, lorsque la France est arrivée sixième au classement, obtenant le huitième meilleur score au niveau des votes du public, l’année dernière.
Lisbonne – Le Portugal a réduit son déficit public à 2,1% du PIB en 2016, après un déséquilibre de 4,4% l’année précédente, a annoncé vendredi l’Institut national des statistiques, confirmant ainsi les prévisions du gouvernement socialiste.
Ce pays lourdement endetté, qui s’était engagé auprès de Bruxelles à ramener son déficit à 2,5% du PIB, est ainsi passé pour la première fois sous la barre des 3% fixée par les règles de la zone euro.
« Nous avons finalement placé le pays parmi ceux qui respectent leurs engagements. C’est essentiel pour notre crédibilité« , s’est félicité devant la presse le ministre des Finances Mario Centeno.
Il avait affirmé dès la mi-février que le déficit de l’an dernier ne serait « pas supérieur à 2,1% » du PIB, soit le plus bas depuis l’avènement de la démocratie en 1974.
Le vice-président de la Commission européenne chargé de l’euro, Valdis Dombrovskis, avait affirmé par la suite qu’en cas de « correction durable » du déséquilibre de ses comptes publics, le Portugal pourrait sortir de la procédure de déficit excessif « au printemps« .
« Le Portugal sortira enfin de la procédure de déficit excessif et, au cours des prochaines années, le déficit restera nettement en dessous de la limite qui nous est imposée« , a assuré vendredi M. Centeno.
La dette publique s’est toutefois alourdie l’an dernier à 241 milliards d’euros, soit 130,4% du PIB, contre 129% fin 2015.
En 2016, le déficit public du Portugal s’est établi à 3,8 milliards d’euros, contre 7,8 milliards en 2015, « sous l’effet conjugué d’une réduction des dépenses (-3,8%) et d’une hausse des recettes (+0,9%)« , a précisé l’office statistique.
Ce résultat est dû notamment à la forte chute de l’investissement public (-31,8%).
Dans son budget de l’Etat pour 2017, le gouvernement socialiste prévoit de ramener le déficit à 1,6% du PIB cette année. Moins optimiste, la Commission européenne table sur un déséquilibre de 2%.
Frappé de plein fouet par la crise de la dette de la zone euro, le Portugal a dû appliquer une sévère cure de rigueur budgétaire en échange d’un plan de sauvetage financier de 78 milliards d’euros, accordé en 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.
Le pays a alors connu trois années de récession avant de renouer avec la croissance en 2014. En 2016, l’économie portugaise a légèrement ralenti son rythme de croissance, avec un PIB en hausse de 1,4% après une progression de 1,6% l’année précédente.
Avis Pimpf : ouf mais au prix de quels sacrifices et de serrage grave de la ceinture, malgré tout le pays va mettre du temps à revenir au niveau des autres … et les jeunes sont pas mal partis à l’étranger… J’ai eu mal pour cet autre pays de mes racines et mes proches qui y vivent encore.
Echarpe du Portugal autour du cou, le ministre des Finances Mario Centeno a été acclamé par ses pairs à Bruxelles pour le sacre de la Seleçao à l’Euro-2016. Certes, ce triomphe n’a pas écarté la menace de sanctions budgétaires, mais il apporte un bol d’air à l’économie lusitanienne.
« La marque +Portugal+ a gagné en notoriété, le nom du pays a été mentionné un nombre incalculable de fois. Jamais le gouvernement n’aurait eu les moyens de se payer une telle campagne de pub! », commente à l’AFP Daniel Sa, directeur de l’Institut portugais de marketing (IPAM).
Avant même la finale gagnée in extremis par l’équipe de Cristiano Ronaldo face aux Bleus, une étude de l’IPAM avait chiffré à 609 millions d’euros les retombées potentielles sur l’économie portugaise d’un tel exploit sportif, qui paraissait alors un rêve lointain.
Hôtels, restaurants, cafés, agences de voyages, publicité, médias, paris sportifs, supermarchés, magasins de foot, entreprises de transports ou encore le business de la sécurité sont les grands gagnants: « On boit, on mange, on se déplace … cette consommation n’aurait pas existé sans l’Euro », fait valoir Daniel Sa.
Au total 3,7 millions de téléspectateurs au Portugal, soit plus d’un habitant sur trois, et 20,8 millions en France ont suivi cette finale qui a mis sous les projecteurs un petit pays accueillant où le football est roi.
De quoi regonfler le moral des Portugais, qui peinent à se remettre de la quasi-faillite de leur pays en 2011, suivie d’une sévère cure d’austérité mise en oeuvre en échange d’un plan d’aide international de 78 milliards d’euros.
« Cette victoire va nous requinquer. C’est un tournant dans l’histoire de notre pays », se réjouit Nuno Brito, un chômeur de 39 ans venu applaudir les héros nationaux lundi à leur retour au Portugal.
Mais si « cet exploit va redonner confiance aux investisseurs, banques et chefs d’entreprises, il est loin de résoudre les problèmes du pays », relève l’expert en marketing Daniel Sa.
‘Pas de miracle économique’
L’investissement au Portugal est quasiment à l’arrêt, et la croissance a subi un net coup de frein dans un contexte d’incertitude entourant les élections législatives en octobre 2015, qui ont porté au pouvoir un gouvernement socialiste soutenu par la gauche radicale.
Le triomphe de la Selecçao donnera des ailes à « un pays qui croule sous les problèmes financiers. Mais il n’y aura pas de miracle économique grâce au football », estime Domingos Amaral, professeur d’économie du sport.
Si le Premier ministre Antonio Costa continue à s’accrocher à l’espoir de voir l’économie croître de 1,8% cette année, le Fonds monétaire international (FMI) n’en prévoit que 1%.
Et le Portugal a eu beau remporter l’Euro, les ministres des Finances de la zone euro sont eux restés intraitables. Ils ont décidé mardi de maintenir leur menace d’infliger à Lisbonne, tout comme à Madrid, des sanctions pour déficits excessifs.
Primes de victoire
Pour le professeur d’économie Joao Cesar das Neves, la réussite sur le terrain de foot est loin d’être synonyme de reprise économique, même si « l’image du pays en sort renforcée ».
Il en veut pour preuve la finale maudite de l’Euro 2004, perdue à domicile contre l’équipe hellénique: « Dans la foulée, la Grèce a subi un des pires désastres financiers de l’histoire ».
En attendant, les 23 joueurs de la Seleçao sont assurés d’empocher une prime d’au moins 300.000 euros chacun, grâce au pactole de 25,5 millions d’euros que la Fédération portugaise de football recevra de l’UEFA.
S’y ajoutent des gains liés aux produits dérivés, comme les maillots rouges officiels de l’équipe nationale, vendus 140 euros à Lisbonne, qui étaient en rupture de stock dès le lendemain de la finale.
Au Nike Store dans le quartier historique du Chiado, les clients ressortent bredouilles. « J’étais prêt à payer bien plus pour le maillot du Portugal, mais il n’y en a plus », regrette Ali Kabli, un touriste venu du Koweït.
La sortie sur blessure de Cristiano Ronaldo, ce dimanche lors de la finale de l’Euro remportée par la Portugal contre l’équipe de France (1-0 a.p.), a permis à ses coéquipiers d’être «plus compacts» ensuite, selon Didier Deschamps.
Est-ce que l’équipe de France aurait gagné l’Euro si Cristiano Ronaldo n’était pas sorti sur blessure en première période ? La question peut sembler paradoxale car le capitaine portugais est le meilleur joueur de son équipe, et de loin. Mais au vu du comportement de ses coéquipiers après son remplacement par Ricardo Quaresma (24e), il n’apparaît pas si futile de s’interroger sur le sujet. «Ça les a rendus plus solides, a par exemple trouvé Hugo Lloris. Ils étaient onze à défendre, on l’a bien vu. Ça leur a enlevé leur leader technique, le joueur capable de faire la différence à n’importe quel moment, maintenant on a pu voir pendant tout le tournoi que le Portugal pouvait s’appuyer sur un mental d’acier.»
Sans la star du Real Madrid, dont la préoccupation principale n’est pas de défendre donc, la Seleçao s’est encore plus regroupée pour «faire déjouer l’adversaire», a développé Didier Deschamps. Concrètement, le poste d’ordinaire alloué au soliste CR7 a été réintégré au collectif, et nécessairement, avec un joueur de plus qui respectait les consignes strictes de Fernando Santos, les Bleus ont rencontré plus de diffcultés. «Cette équipe défend collectivement et repart très vite vers l’avant quand elle récupère le ballon. Après la sortie de Cristiano Ronaldo, ils avaient une arme en moins, a jugé le sélectionneur tricolore, mais ils ont été encore plus compacts.»
«Les autres joueurs sont restés soudés»
En déclarant après la rencontre que les joueurs portugais voulaient gagner «pour lui», Pepe a aussi ajouté la notion de solidarité envers Ronaldo à l’argumentaire. Leur leader sorti, les troupes de Fernando Santos ont fait dès lors cause commune pour lui offrir la victoire. Une hypothèse plausible, même si Blaise Matuidi est apparu un peu sceptique.«Je ne sais pas (si ça a changé quelque chose), a balbutié le milieu français. On connait ses qualités mais les autres joueurs sont restés soudés, suffisamment pour gagner.»Antoine Griezmann n’était pas plus convaincu par cette idée. Selon lui, la sortie du triple Ballon d’Or n’a pas été le tournant du match : «On a essayé de posé notre jeu mais ils ont été très solides.»
Ce pays aura été déterminé par le plus grand nombre de messages d’encouragements comptabilisés avec le mot-dièse suivi du nom du pays — exemple #PRO pour le Portugal ou #GAL pour le pays de Galles — et postés sur Facebook, Twitter et Instagram (sans support Orange obligatoire).
Les Français ont une nouvelle destination : le Portugal. France 3 revient sur cette tendance.
Le Portugal est en train de devenir l’une des destinations préférées des Français. « On préfère venir au Portugal plutôt qu’au Maghreb, ou entre autres en Tunisie, où on risque toujours à tout moment de subir des attentats« , explique un touriste français. Le marché touristique est en pleine explosion.
Un million de nuitées
Le nombre de visiteurs français au Portugal a augmenté de 44% depuis deux ans et les commentaires sont unanimement élogieux. « Ce n’est pas très loin, il n’y a pas de décalage horaire, il y a du soleil…« , énumère une femme. Un million de nuitées vendues aux Français cette année à Lisbonne, les professionnels se frottent les mains. Du coup, des enseignes tricolores n’hésitent pas à s’implanter au Portugal. Le soleil et les températures n’occultent quand même pas ces nouvelles constructions anarchiques en béton. Pourtant, rien à faire, les vacanciers du mois de juin sont souvent des retraités, et le Portugal, ils adorent.
Avis Pimpf : Comment pourrais je contredire cela ? le Portugal est un très beau pays qui n’a jamais eu l’attrait touristique que pouvait avoir l’Espagne aux yeux des français car déjà la distance, l’Espagne ayant une frontière avec la France, partageant la région basque, etc… mais le Portugal ne démérite pas les gens y sont très accueillants, souvent connaissent un peu de français pour y avoir de la famille ou pour y avoir séjourné , / travaillé ( moins vrai chez les plus jeunes qui par contre pratiquent plus l’anglais dans le cadre de leurs études) Il y fait souvent beau, le cadre de vie plutôt agréable pour les vacances, les plages sont belles, mais l’intérieur très joli, un pays avec une histoire très développé) avec des gens simples , volontaires, travailleurs et toujours avec un accueil extraordinaire. bref un sympathique pays agréable à découvrir ( pour rappel je suis franco-portugais 🙂 je connais ce pays pour y avoir encore une bonne partie de ma famille et y avoir passé toutes mes vacances d’été jusqu’à l’age adulte quasiment)
The design companyTrimetrica created a stunning and monumental walk away in the city of Arouca in Northern Portugal. Near the Paiva river, the fairy-tale like passageway allows tourists and local inhabitants to enjoy the breathtaking view of the Portuguese countryside.
Le Portugal, un pays profondement touché par la crise de l’euro, vient d’atteindre une étape clé dans son but d’indépendence énergétique.Une course extraordinaire qui a duré 107 heures, entre 6h45 le samedi 7 mai et 17h45 le mercredi 11 mai, pendant laquelle il n’a pas été nécessaire pour le pays de recourir à une source d’énergie fossile […]