20160607 – News \ Bruxelles: un enfant sur quatre vit dans une famille où personne ne travaille

Près d’un enfant sur quatre grandit dans une famille où les deux parents sont au chômage à Bruxelles.

Un enfant sur cinq est dans cette situation en Wallonie contre un enfant sur quinze en Région flamande, selon les statistiques du service de placement flamand, le VDAB et le groupe de recherche Steunpunt Werk, rapportées par L’Echo et De Tijd mardi.

A Bruxelles, 25,7% des enfants grandissent dans une famille où personne ne travaille. Ce pourcentage est de 18,5% en Wallonie et de 6,6% en Flandre.

Un record européen

Aucun pays européen – pas même la Grèce, fortement touchée par la crise – n’affiche de tels niveaux, relèvent les quotidiens.

Depuis le début de la crise économique, le nombre de familles de chômeurs est en hausse.

En 2008, 11,3% des enfants subissaient cette situation contre à 12,8% à l’heure actuelle, selon ces statistiques.

« Les données indiquent qu’une partie de la population est marginalisée, car totalement déconnectée du marché de l’emploi, explique Willem Vansina du VDAB. L’expérience nous apprend que les enfants qui grandissent dans un tel environnement ont beaucoup de difficulté à sortir de cette situation critique. Résultat: la pauvreté se transmet d’une génération à l’autre.« 

Source : Bruxelles: un enfant sur quatre vit dans une famille où personne ne travaille

20160429 – News : Pourquoi les bons chiffres du chômage s’expliquent aussi par la hausse du nombre de stagiaires, de radiations administratives et de défauts d’actualisation

Au mois de mars, c’est près de 60 000 personnes sans aucun emploi qui ont retrouvé une activité partielle ou à temps complet. Un bon résultat qui s’explique aussi par de mauvaises raisons.

Atlantico : Au mois de mars 2016, les statistiques du chômage montrent une nette baisse (-1.7%) des demandeurs d’emploi de catégorie A (sans emploi). A quoi cette baisse est-elle due ?

Pierre-François Gouiffès : Ces données indiquent une baisse instantanée des demandeurs de catégorie A (-60 000 en France métropolitaine, chiffre inédit depuis septembre 2000, une période bénie et lointaine). Mais la baisse est beaucoup moins spectaculaire si l’on inclut les demandeurs d’emploi avec activité réduite (catégories ABC) puisque la baisse se limite alors à 8 700 personnes (-0,2 %) seulement en France métropolitaine. Il y a probablement un effet de vases communicants entre ces catégories dans une phase de reprise : passage de l’absence totale de travail à des emplois de courte durée, puis des durées de travail standardisées.

On considère en outre qu’il y a une certaine latence entre reprise de la croissance économique et reprise de l’emploi, ceci avec des prévisions d’amélioration progressive d’une croissance française atone depuis 2011 mais qui devrait aller vers les 1,5 %. Donc il n’est pas anormal que la situation de l’emploi s’améliore quelque peu, ce qui est congruent avec d’autres indicateurs sectoriels (bons chiffres de l’intérim, déclarations d’embauche de l’ACOSS). C’est le contraire qui aurait été surprenant.

La question est de savoir si le niveau actuel de la croissance permet une résorption significative du chômage qui a objectivement explosé depuis la crise de 2008 avec hélas seulement quelques courtes périodes de rémission. Il faut enfin rappeler un autre élément fondamental évitant tout triomphalisme passager : la performance française est (…)lire la suite sur Atlantico

Source : Pourquoi les bons chiffres du chômage s’expliquent aussi par la hausse du nombre de stagiaires, de radiations administratives et de défauts d’actualisation

20160324 – News : Chômage : forte hausse en février

Le ministère du Travail a annoncé, jeudi 24 mars, une forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi durant le mois de février avec 38.400 nouveaux inscrits.

Source : Chômage : forte hausse en février