Voici sur la durée le secret des couples satisfaits sexuellement.Au cinéma, quand nos deux héros s’en vont faire l’amour, c’est généralement dans une étreinte passionnée comme débordés par l’intensité de leur désir. Ça peut aussi être doux dans la découverte spontanée de leur sensualité
Voilà pour la fiction. Et ensuite, il y a la vie, ce drôle d’espace-temps où l’alchimie, l’érection comme les antibiotiques n’ont rien d’automatiques, ou la routine la dispute parfois à la panne de désir au point que certains couples peinent à trouver le temps ou l’envie de s’y remettre.
Pourtant, nous le rappelle le site The Independent, une activité sexuelle régulière est un bon signe qu’un couple marche. Sans compter les effets bénéfiques sur la santé mentale et physique de chacun. Alors pour aider ceux qui auraient un peu perdu l’objectif du viseur, le média britannique a un conseil: Pla-ni-fier.
«Arrêtez de dire « bon, on s’y remet demain, en attendant ce soir, câlinons-nous comme le symbole de cet amour bien vivant que l’on a l’un pour l’autre » et commencez à l’inscrire au calendrier. C’est la seule façon de s’y remettre», confie le conseiller conjugal Ian Kerner.
D’après une étude publiée en 2016 dans le journal Social Psychological and Personality Science, faire l’amour une fois par semaine suffit au bonheur du couple. Vous pouvez le faire davantage bien sûr, mais ça ne vous apportera pas davantage de joie au final.
Et la spontanéité dans tout ça? Le site Womensday.com, qui dressait en 2011 sa liste des secrets des couples satisfaits sexuellement, en faisait son tout premier point, recommandant de faire du calendrier une forme de préliminaire dans laquelle chacun pourrait suggérer des envies à l’autre. Plus qu’une contrainte supplémentaire, le tout est d’arriver à en faire petit à petit un jeu.
Après être tombée amoureuse, le plus difficile reste de faire durer son couple. Conseils, solutions miracles ou règles de bonne conduite : voici tout ce qu’il faut savoir pour faire rimer « amour » avec « toujours ».
Le défi principal dans la vie de couple est de faire durer les sentiments entre les partenaires, et ce, quel que soit l’âge auquel l’amour nous tombe dessus ou la configuration du couple en question. Après les premiers émois, les symptômes du coup de foudre s’amenuisant, il faut trouver des astuces et des réflexes pour minimiser l’impact du temps qui passe.
Ainsi des recettes miracles pour faire durer son couple pullulent sur la toile. Equations mathématiques, tests ou conseils pleins bon sens : grâce aux forums et aux sites spécialisés, on trouve des myriades de méthodes plus ou moins conventionnelles afin d’attiser la flamme.
COMMUNICATION ET SOUVENIRS : DES ÉLÉMENTS INDISPENSABLES POUR FAIRE DURER LE COUPLE
Mots doux, petites attentions, compliments et moments à deux : autant d’ingrédients romantiques qui permettent de faire rimer « amour » et « toujours ». Des éléments qui servent avant tout à fluidifier la communication dans le couple, premier critère de réussite pour la durabilité du couple.
En effet, c’est en se parlant et en partageant leur ressentis que les partenaires vont pouvoir se projeter dans l’avenir. Sans oublier de se créer des souvenirs communs, qui vont les aider à construire leur histoire.
DES SOLUTIONS ADAPTÉES À CHAQUE INDIVIDU
Si certaines méthodes à l’instar du 2-2-2 semblent avoir fait leurs preuves, il ressort toutefois des études et des récits, que la solution miracle pour faire durer le couple à coup sûr, n’existe pas réellement puisque chaque individu a des attentes différentes et que chaque couple a sa propre histoire.
Relations à distance ou duos fusionnels : chaque « modèle » de relations a des besoins divers pour alimenter leurs sentiments, rassurer l’autre, et faire perdurer le désir et l’envie.
Deux psychologues avertissent sur les effets à long-terme de ce mythe sur la confiance des enfants en leurs parents.
Faut-il faire croire aux enfants que le Père Noël existe ? Pour la plupart des parents, entretenir cette croyance est une manière de perpétuer les rites de Noël et de faire vivre une part de magie dans l’imaginaire de leur fils ou leur fille. Mais viendra inévitablement le moment où la magie prendra fin, où l’enfant comprendra que le Père Noël n’a jamais existé.
Ce moment de désillusion n’est pas toujours sans conséquence. Dans un article publié dans la revue Lancet Psychiatry , deux psychologues mettent en garde contre ce « gentil mensonge », « un exercice moralement ambigu ». Mentir aux enfants, même sur quelque chose d’aussi merveilleux que le Père Noël, pourrait saper leur confiance en leurs parents et les laisser en proie à une « dure déception », écrit le Guardian qui pu interviewer les chercheurs.
« Le mythe du Père est un mensonge si durable entre parents et enfants, qui demande tant d’implication, que si une relation est vulnérable, cette désillusion peut être celle de trop. Si les parents peuvent mentir de façon si convaincante et pendant une si longue période, sur quoi d’autres peuvent-ils mentir ? », explique Kathy McKay, psychologue clinicienne à l’Université de Nouvelle-Angleterre, en Australie et co-auteur de l’étude. « Il y a un risque pour les enfants de se sentir blessés » en comprenant que l’on a abusé de leur naïveté.
« Si tu n’es pas gentil, le Père Noël ne viendra pas »
Pourquoi ce « mensonge collectif à l’échelle mondiale », comme l’appellent les psychologues, persiste ? D’abord en raison à la tendance de l’être humain à se conformer, même lorsqu’un comportement est illogique. Mais les psychologues suggèrent aussi que les parents cherchent égoïstement à faire revivre leurs souvenirs d’enfance, à échapper eux aussi à la réalité à travers les yeux de leurs enfants. « La persistance de fanatisme dans des histoires comme Harry Potter, Star Wars ou Doctor Who dans l’âge adulte illustre bien ce désir », ajoute Kathy McKay dans le DailyMail .
Chris Boyle, psychologue à l’Université d’Exeter et auteur principal, a une position moins dure que sa consoeur. « Il est intéressant de se demander si le fait de mentir de cette manière affectera les enfants d’une manière qui n’a pas été envisagée », explique-t-il. Mais il « ne prévoit pas de passer dans les rues d’Exeter en glissant des tracts à travers les portes ». S’il a des enfants, il jouera peut-être lui aussi le jeu du Père Noël, admet-il.
En revanche, le psychologue juge sévèrement les parents entretenant l’idée d’un Père Noël potentiellement terrifiant, jugeant si les enfants ont été gentils ou méchants. « Certains parents l’utilisent comme un outil de contrôle lorsqu’ils sont un peu sous pression, au moment de la préparation de Noël », note Chris Boyle, en soulignant que leur publication dans the Lancet n’est pas basée sur l’observation des enfants mais est théorique. « Ce n’est peut-être pas la meilleure méthode parentale. On parle d’un être mythique qui décide si vous obtenez des cadeaux ou pas ».
Le délicat moment de la révélation
Malheur à celui qui apprendra à un enfant que le Père Noël n’existe pas avant qu’il ne l’apprenne par lui-même ! « Ma filleule croit en Père Noël en ce moment et ce n’est pas mon rôle d’aller contre les souhaits de ses parents », abonde Kathy McKay. « Quand elle m’en parlera, je lui dirai que je veux qu’elle grandisse en sachant qu’il y aura toujours de l’honnêteté entre nous ».
Si l’on décide de faire croire ses enfants à l’existence du Père Noël, il faut préparer le moment où ils apprendront la vérité. « Il arrivera un moment où l’enfant va vous demander « Est-ce que le Père Noël est réel? » et à ce moment-là, vous devrez décider quoi dire », confirme Chris Boyle. L’enfant acceptera mieux la disparition du Père Noël s’il est accompagné, lorsqu’il commence à avoir des doutes, que s’il l’apprend de façon brutale, comme de la bouche de ses camarades de cour de récréation, souvent moins délicats.
Avis Pimpf : Sincèrement je partage cet article et son approche parceque cela fait débat tous les ans mais il faut arrêter avec ces approches de psy à 2 balles, oui on ment aux enfants, ou du moins on les fait rêver, l’enfance est faite pour cela, pour leur inculquer du rêve , du plaisir de l’espoir, il subsiste déja malheureusement suffisamment d’enfants dont l’enface est volé car leur contexte est lourd et difficile et qu’ils ne peuvent en profiter que de voler ce moment la aux enfants, moi perso je ne mens pas aux miens je leur dit un conte un mythe avec le père Noël , enfin bref je le vois ainsi …
Aux États-Unis, dans les communautés noires, les parents ont, tôt ou tard, une discussion avec leurs enfants sur les effets dévastateurs que le racisme peut avoir sur eux et sur leur vie. “Préparer son enfant à la vie est le boulot de tous les parents, mais trop de parents d’enfants noirs se retrouvent à devoir expliquer à leur progéniture la possibilité de leur mort entre les mains de la police”, écrit Mic.
Dans cette vidéo, réalisée par le Jubilee Project, une association qui produit des courts-métrages, des documentaires et des vidéos engagées, des parents sont filmés en train d’avoir “la” discussion face caméra. Voici un extrait de cet échange :
Si la police s’approche de toi, reste calme, ne réponds pas, ne réfute rien. Tu dois bien comprendre que si tu veux rester en vie, tu dois faire ce qu’ils disent. Ça pourrait faire toute la différence entre le fait, pour moi, de te revoir ou de ne plus te revoir. C’est triste à dire, mais il est possible que ça ne suffise pas. Je vais être honnête : ça pourrait ne pas marcher du tout. Je sais que ça fait peur. Mais ce n’est pas de ta faute.”
Il apparaît évident que, en grandissant, on adopte les opinions politiques de nos parents. Après tout, notre environnement familial constitue le premier lien avec ce monde-là, que ce soit devant la télé, en écoutant la radio ou en lisant la presse. Plusieurs études sont allées dans ce sens.
Mais comme le signale le site Vox.com, ces études posaient un problème: elles sous-entendaient que les enfants connaissaient les opinions politiques de leurs parents, qu’ils étaient à même de les resituer dans le schéma en place dans nos sociétés. Ce qui n’est pas forcément le cas quand on est adolescent. Ainsi, seuls deux tiers des enfants interrogés dans ces fameuses études pouvaient clairement identifier les affinités politiques de leurs parents, et un quart d’entre eux les rejetaient. C’est pour cela que deux chercheurs spécialisés en politique ont, de manière plus simple, cherché à comparer ceux que pensent les enfants et ce que pensent leurs parents.
«Ils ont trouvé que moins de la moitié des Américains perçoivent correctement les penchants politiques de leurs parents et les adoptent,écrit Vox. Et une grande partie de ce processus dépend de la relation entre un parent et son enfant.»
Les parents connaissent moins bien l’opinion de leur enfant
Ainsi, un enfant aura plus de facilité à déterminer l’opinion politique de ses parents si les conversations sur le sujet sont riches. En revanche, l’adoption de ces opinions se joue au niveau de la connexion dans leur relation. «Si un enfant se sentait soutenu et connecté à son parent, il était plus à même d’adopter ce qu’il pense être l’orientation politique de son père», note Vox.com. Mais ce double facteur peut amener une situation paradoxale: si un enfant parle peu politique avec ses parents mais qu’ils se sentent proche d’eux, il peut facilement adopter une opinion qu’il pense être celle de ses parents mais qui ne l’est pas forcément.
Cette configuration est d’autant plus intéressante que l’étude montre que seuls 42% des parents connaissent l’opinion politique de leurs enfants. Ce qui, autour de la table d’un repas familial, peut entraîner une discussion remplie de fausses perceptions sur les uns et les autres.
On le voit, la transmission politique dans une famille n’est pas forcément le fruit d’un héritage génétique ou d’un besoin de contradiction. Il s’agit avant tout de quelque chose de profondément intime et personnel. Une information importante à prendre en compte le jour où votre enfant vous demandera qui sont les gens en costume qui s’écharpent sur un plateau de télévision.
L’éducation à la sexualité est tout à fait inégale d’une école à l’autre.
«On parlait du cycle menstruel. Le jour 14, c’est le jour où tu ovules, et tout. Un élève a dit: “Merde ! J’ai fait l’amour le 14 février!” Il a fallu que j’explique que l’ovulation n’avait pas nécessairement lieu le 14 de tous les mois», raconte, perplexe, une enseignante d’école secondaire québécoise. «“En matière de sexualité, c’est au garçon d’assurer. C’est lui qui fait tout puisque c’est lui qui pénètre”. C’est le genre de commentaire qu’on entend systématiquement», rapportent des professeurs de collège français. Pour peu qu’on s’intéresse à l’éducation à la sexualité, les anecdotes abondent, navrantes et similaires des deux côtés de l’Atlantique.
La sexualité sans plaisir
Ces constats, pourtant, sont loin d’étonner les membres du Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil. Ce groupe d’une quinzaine de membres (infirmières, enseignant(e)s, chefs d’établissements, etc.) de l’Académie de Créteil œuvre depuis 2013 à l’information et à la formation des personnels en matière d’éducation à la sexualité. Leurs actions menées au sein de différents établissements visent à susciter chez les élèves des réflexions quant aux fausses croyances (liées notamment à une méconnaissance du fonctionnement du corps ou des pratiques sexuelles) et aux stéréotypes sexués (accordant aux filles et aux garçons des rôles distincts et complémentaires dans l’exercice de la sexualité) qu’ils peuvent entretenir.
Ces préconceptions ne sont pas entièrement prises en compte par les programmes actuels, qui misent pour la plupart sur des points d’entrée en matière essentiellement biologiques, via les sciences de la vie et de la Terre. Cela contribue à constituer, toujours selon des membres du Groupe avec qui nous avons échangé, un frein à une éducation à la sexualité plus complète et inclusive. Ils estiment que cette approche dessert les élèves LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes) mais, plus globalement, «tous les élèves qui se questionnent ou estiment ne pas être dans la norme –du corps, du comportement, du ressenti», comme le montrait d’ailleurs l’anthropologue américaine Gayle Rubin.
Les contenus des apprentissages en éducation à la sexualité passionnent Guillaume Cyr, doctorant en éducation à l’Université du Québec à Montréal et ancien enseignant de science. L’ennui, selon lui, c’est que l’inclusion des programmes d’éducation à la sexualité se heurte à au moins deux types d’obstacles. Le premier, c’est l’insistance accordée aux enseignements sur la reproduction sexuée. «Cela évacue la question du plaisir sexuel, ce qui tend à naturaliser l’hétérosexualité». Le second, «c’est qu’on présente les corps, et donc la sexualité, selon une bicatégorisation par sexe».
Selon ces enseignements, au-delà des anatomies féminine et masculine, il y aurait des manières acceptables de draguer, de solliciter les rapprochements sexuels, de se comporter pour plaire à l’autre, de concevoir le plaisir sexuel, qui seraient distinctes en fonction du sexe. Ces représentations limitées de la sexualité humaine (presqu’exclusivement associées à la pénétration vaginale) contribueraient de surcroît à présenter une sexualité associée au plaisir pour les garçons/hommes, et à la responsabilité et à la gestion du risque pour les filles/femmes. Bref, les programmes auraient tendance à reconduire une série de normes en matière de sexualité qui seraient largement genrées.
Tabous, clichés et controverses
Les tensions autour des contenus à transmettre en éducation à la sexualité n’étonnent guère les sociologues du curriculum. La sexualité est peut-être l’une des thématiques dont l’inclusion dans le curriculum scolaire a fait –et continue de faire– l’objet du plus de controverses, et dans plusieurs pays. Au Canada, le gouvernement de la province de l’Ontario a dû retourner à la table de travail en 2010 après que sa tentative d’introduire un nouveau programme d’éducation à la sexualité abordant les notions d’orientation sexuelle et d’identité de genre ait déplu à des groupes de parents d’élèves. Au Royaume-Uni, de 1988 à 2003, les enseignant(e)s désireux de parler d’homosexualité étaient largement freinés en raison de la section 28 de l’acte de gouvernement local interdisant de faire la promotion de l’homosexualité.
En France, la controverse la plus récente date de 2011 et concerne l’introduction des notions d’identité et d’orientation sexuelles dans les manuels scolaires de science et vie de la terre. Cette initiative a engendré une importante levée de boucliers, ses opposants reprochant à l’Éducation nationale de se faire porteuse d’une supposée «théorie du genre».
On identifie trois courants dominants d’intervention en éducation à la sexualité, qui correspondent à autant de manières d’inclure la sexualité dans le curriculum: le modèle traditionnel, préconisé par plusieurs états américains se caractérise par la promotion de l’abstinence avant le mariage, la valorisation de l’union hétérosexuelle et la condamnation de l’homosexualité. Ces programmes accentuent la construction d’un certain type de «normalité sexuelle», encensant les notions de monogamie, de relation sexuelle comme étant uniquement centrée sur la pénétration, de la conformité des partenaires aux rôles de genre conventionnels; le modèle préventif, sur lequel s’axe notamment le programme scolaire français, aborde la sexualité sous l’angle de ses risques inhérents (infections transmissibles sexuellement, grossesse à l’adolescence, violence dans les relations amoureuses, etc.) et des manières d’y faire face (principalement la contraception); quant au modèle libéral, en vigueur dans les pays scandinaves, il est axé sur la promotion du plaisir et la discussion des différentes orientations sexuelles.
L’Unesco a publié en 2010 des principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité, mais suggère qu’une approche uniforme des contenus liés à la sexualité n’est ni possible, ni souhaitable. L’efficacité des initiatives d’éducation sexuelle dépend ainsi des influences culturelles spécifiques à chaque région.
Pas d’uniformisation des savoirs
Au-delà des contenus scolaires, le manque d’uniformisation des connaissances transmises d’une école à l’autre, même d’une classe à l’autre, règne en maître au chapitre des préoccupations. «L’éducation à la sexualité est tout à fait inégale d’une école à l’autre», constate Guillaume Cyr. «Au Québec, on a peu d’informations, autres qu’anecdotiques, sur ce qui se passe dans les écoles.»
Il faut dire que l’éducation à la sexualité a connu son lot de pérégrinations dans la province. Instaurés en 1986 comme module du cours de formation personnelle et sociale, les enseignements liés à la sexualité ont à toutes fins utiles disparu du cursus scolaire en 2000, avec la modification du programme de formation de l’école secondaire. Malgré cette réforme des contenus, ces sujets demeuraient en théorie sous la responsabilité de l’école. Les enseignant(e)s et les personnels scolaires se partageaient donc la tâche d’évoquer, ici les mécanismes de la reproduction humaine, là la puberté, là encore, l’épineuse question des orientations sexuelles. En septembre 2015, un programme pilote d’éducation à la sexualité a vu le jour dans dix-neuf écoles secondaires, mais n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.
La situation n’est ni plus simple, ni plus rose en France. L’éducation à la sexualité est obligatoire dans les écoles françaises depuis l’adoption de la loi du 4 juillet 2001. Les écoles, les collèges et les lycées sont tenus d’assurer au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité. Comme au Québec, on fait rapidement le constat d’initiatives inégales en fonction des écoles et des territoires, puisqu’étroitement liées aux bonnes volontés d’enseignants et de personnels.
Comment aller de l’avant, alors, avec une éducation à la sexualité répondant dans les faits aux besoins de tous les élèves? Le caractère inclusif du programme devrait être dans la mire des ministères d’éducation et du corps enseignant, suggère Guillaume Cyr.
«Le programme d’éducation à la sexualité devrait faire mention des réalités des personnes LGBTI, inclure une historicisation des contenus des programmes afin d’éviter de les présenter et de les percevoir comme universels, et les présenter de manière non genrée afin d’éviter la bicatégorisation par sexe.»
Selon le Groupe académique Éducation à la sexualité de Créteil, il faudrait a minima que l’on questionne la manière dont les membres des équipes éducatives se représentent eux-mêmes la sexualité. Car si les tabous en matière de sexualité sont surtout verbalisés par les jeunes, ils n’en sont pas moins partagés par les adultes à l’école.
Les parents sont de plus en plus nombreux à se plaindre d’avoir des enfants trop remuants, nerveux… Voici 3 exercices ludiques et efficaces pour calmer les enfants agités. A la clé, des moments de sérénité à partager en famille.
Le petit mouchoir l’aide à maîtriser sa respiration
En portant son attention sur son souffle, en prenant conscience qu’il peut changer de rythme et d’intensité, l’ enfant se calme.
L’enfant saisit les deux coins supérieurs d’un mouchoir en papier, puis il le rapproche de lui et le maintient devant sa bouche. Il commence par souffler doucement : le mouchoir se soulève et s’éloigne de lui. Lorsqu’il arrête de souffler, le papier retombe et revient lentement vers son visage.
Lui demander d’observer ce mouvement de va-et-vient, en restant attentif à son souffle.
Il essaie de souffler plus longtemps, plus fort, plusieurs fois de suite en observant les différents mouvements du mouchoir.
La boule invisible canalise son énergie
Inspiré du qi gong (gym chinoise), cet exercice l’aide à « se poser », à se concentrer, à faire circuler l’énergie dans son corps et à se calmer.
Debout, bras le long du corps, pieds bien ancrés dans le sol, il respire lentement. Lui demander d’imaginer qu’il inspire de l’air frais et qu’il expire de l’air chaud. Il lève les bras à hauteur des épaules et rapproche les mains l’une de l’autre, doigts écartés, comme s’il tenait une balle invisible à hauteur de sa poitrine. Pendant quelques instants, il reste immobile dans cette position avec cette balle imaginaire entre les mains.
Il fait circuler la balle en la rapprochant de son cœur, puis de son estomac et de son ventre. Il recommence le même circuit (cœur, estomac, ventre), entre 3 et 6 (…)
Selon la principale organisation de parents d’élèves espagnole, les devoirs faits à la maison gâchent la vie des enfants et n’améliorent pas leurs résultats scolaires.
Les enfants seront privés de devoirs pendant un mois. La principale organisation de parents d’élèves d’Espagne appelle ses membres à faire « la grève des devoirs » en novembre, estimant qu’ils gâchent la vie de leurs enfants sans pour autant améliorer leurs résultats, a expliqué mercredi son représentant. Cette « grève des devoirs » prévue pour l’ensemble des week-ends de novembre est convoquée par la Confédération espagnole des associations de pères et mères d’élèves (CEAPA), implantée dans 12.000 des quelque 18.000 établissements scolaires publics. Elle concerne tous les élèves, âgés de six à 18 ans.
« Des connaissances purement académiques ». Elle s’explique par la « certitude absolue que les devoirs sont préjudiciables » car ils empêchent le développement complet des enfants, au-delà de l’acquisition de connaissances purement académiques, a expliqué José Luis Pazos, président de la CEAPA. L’Espagne arrive en cinquième position sur 38 pays en ce qui concerne la quantité de devoirs imposés aux écoliers, derrière la Russie, l’Italie, l’Irlande et la Pologne, selon le dernier rapport de l’Organisation pour la Coopération et le développement économique (OCDE) sur le sujet (Evaluation Pisa). Les élèves espagnols n’en sont pas pour autant spécialement bien classés en mathématiques, en lecture ou en sciences, selon le rapport Pisa qui leur attribue des notes médiocres en ces matières. Et le pays présente un taux de décrochage scolaire qui est le double de celui de la moyenne de l’Union européenne.
Apprendre aux enfants à « se montrer critique ». En revanche, la Finlande ou encore la Corée du Sud ont de bons résultats tout en imposant peu de devoirs aux enfants : moins de trois heures par semaine, contre 6,5 pour les Espagnols et 4,9 pour la moyenne des pays de l’OCDE. L’éducation en Espagne a un problème de fond, affirme José Luis Pazos. Dans une société où l’accès à la connaissance est devenu très aisé, « nous ne devons pas apprendre aux enfants à mémoriser, mais à gérer l’information, à se montrer critiques, à faire le tri entre bonnes et mauvaises informations », a-t-il déclaré. Pour lui, « la société a profondément changé, mais pas l’ambiance dans les salles de classe ».
Les couples avec enfant de moins de 3 ans qui travaillent à temps complet doivent choisir entre différents modes de garde, y compris à domicile par l’un d’eux. Quel est leur premier choix ? Une étude du ministère de la Santé répond à cette question.
Quand les deux parents travaillent à temps complet, la question de la garde de l’enfant se pose rapidement si ce dernier a moins de 3 ans. Une étude de la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (DREES), organisme rattaché au ministère des Affaire sociales et de la Santé, a analysé le schéma que met en place le plus souvent ce type de famille. Les conclusions révèlent que près de 3 enfants sur 4 sont confiés à un tiers la majeure partie du temps. 4 fois sur 10, il s’agit d’une assistante maternelle, et 2 fois sur 10 d’un établissement d’accueil du jeune enfant.
Un coût non négligeable
Toutefois, un peu plus de 1 enfant sur 4 est gardé par ses parents. Dans ce cas, les parents ont en grande majorité des horaires de travail décalés leur permettant de se relayer et, deux fois sur 10, c’est la mère qui travaille au moins en partie à domicile. « Malgré la progression de l’activité des femmes, les pères restent moins investis que les mères dans la vie familiale, et une naissance a peu d’incidence sur leur activité professionnelle », expliquent les auteurs de l’étude, qui précisent qu’en définitive, seul un enfant de moins de 3 ans sur trois a ses deux parents qui travaillent à temps complet.
Certains d’entre eux souhaiteraient cependant réduire leur activité pour consacrer plus de temps à leur enfant. L’impact financier entre également en jeu, car quand les enfants sont confiés à un autre intervenant, ils passent près de 36 heures et demie par semaine sans leurs parents. « En moyenne, les parents qui travaillent à temps complet versent 446 euros par moiset par enfant avant déduction des aides éventuelles, et 215 euros une fois ces aides déduites », précise l’étude. Le coût peut néanmoins varier en fonction du mode de garde, les plus chers étant l’assistante maternelle agréée et la garde à domicile.