Pourquoi la course pour devenir un parent parfait finit par nous plomber via 20 Minutes
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20161212 – Un couple autorisé à congeler le cordon ombilical de son bébé
Le tribunal de Grasse a donné son accord à la procédure pour des raisons thérapeutiques, a expliqué lundi l’avocat des parents.
Source : Un couple autorisé à congeler le cordon ombilical de son bébé
20161123 – News : Comment les opinions politiques se transmettent (ou pas) des parents aux enfants | Slate.fr
La réponse n’est pas aussi simple qu’on le pense.
Il apparaît évident que, en grandissant, on adopte les opinions politiques de nos parents. Après tout, notre environnement familial constitue le premier lien avec ce monde-là, que ce soit devant la télé, en écoutant la radio ou en lisant la presse. Plusieurs études sont allées dans ce sens.
Mais comme le signale le site Vox.com, ces études posaient un problème: elles sous-entendaient que les enfants connaissaient les opinions politiques de leurs parents, qu’ils étaient à même de les resituer dans le schéma en place dans nos sociétés. Ce qui n’est pas forcément le cas quand on est adolescent. Ainsi, seuls deux tiers des enfants interrogés dans ces fameuses études pouvaient clairement identifier les affinités politiques de leurs parents, et un quart d’entre eux les rejetaient. C’est pour cela que deux chercheurs spécialisés en politique ont, de manière plus simple, cherché à comparer ceux que pensent les enfants et ce que pensent leurs parents.
«Ils ont trouvé que moins de la moitié des Américains perçoivent correctement les penchants politiques de leurs parents et les adoptent,écrit Vox. Et une grande partie de ce processus dépend de la relation entre un parent et son enfant.»
Les parents connaissent moins bien l’opinion de leur enfant
Ainsi, un enfant aura plus de facilité à déterminer l’opinion politique de ses parents si les conversations sur le sujet sont riches. En revanche, l’adoption de ces opinions se joue au niveau de la connexion dans leur relation. «Si un enfant se sentait soutenu et connecté à son parent, il était plus à même d’adopter ce qu’il pense être l’orientation politique de son père», note Vox.com. Mais ce double facteur peut amener une situation paradoxale: si un enfant parle peu politique avec ses parents mais qu’ils se sentent proche d’eux, il peut facilement adopter une opinion qu’il pense être celle de ses parents mais qui ne l’est pas forcément.
Cette configuration est d’autant plus intéressante que l’étude montre que seuls 42% des parents connaissent l’opinion politique de leurs enfants. Ce qui, autour de la table d’un repas familial, peut entraîner une discussion remplie de fausses perceptions sur les uns et les autres.
On le voit, la transmission politique dans une famille n’est pas forcément le fruit d’un héritage génétique ou d’un besoin de contradiction. Il s’agit avant tout de quelque chose de profondément intime et personnel. Une information importante à prendre en compte le jour où votre enfant vous demandera qui sont les gens en costume qui s’écharpent sur un plateau de télévision.
Source : Comment les opinions politiques se transmettent (ou pas) des parents aux enfants | Slate.fr
20161106 – News / Le jour où les parents de Thomas se sont séparés, ils ont brisé bien plus que leur couple | Slate.fr
Une nuit, Thomas a surpris une conversation téléphonique entre ses parents. Sa mère hurlait, pleurait, débouchait des bouteilles de vin frénétiquement. Bientôt il irait la consoler. Un divorce suivrait. L’effondrement d’un modèle de vie. Ni lui si sa mère ne sortiraient jamais du cercle infernal dans lequel ils venaient d’entrer. Celui de l’inversion des normes, où l’enfant devient l’adulte et l’adulte l’enfant. Où le fils devient protecteur de la mère, pourvoyeur d’amour.
En 2016, les couples durent de moins en moins longtemps, et le nombre d’enfants qui subissent la séparation de leurs parents augmente, comme l’expliquait L’Express en décembre 2015: «le nombre de mineurs impliqués est passé en moyenne de 145.000 par an à 191.000 par an entre 2009 et 2012, par rapport à la période 1993-1996. En 2009, près de 60% des 130.000 divorces ont impliqué au moins un enfant mineur.»
Parentification
Les situations de divorce génèrent parfois (à l’instar de beaucoup d’autres situations de fragilisation d’un couple, y compris le fait de rester ensemble malheureux*) ce que la psychothérapeute Stéphanie Haxhe appelle la «parentification» de l’enfant dans son ouvrage L’enfant parentifié et sa famille. Soit le phénomène qui consiste à inverser le rôle du parent et de l’enfant dans une famille précise un blog de l’Université de Liège qui propose une rencension du livre:
«Lorsqu’il perçoit un mal être chez un de ses parents, [l’enfant] va tout mettre en œuvre pour lui venir en aide. Ce soutien mutuel est tout à fait normal et constitue un véritable point d’équilibre dans l’harmonie familiale. Il arrive pourtant que l’aide recherchée par le parent et inconsciemment formulée à l’égard de son enfant dépasse des limites raisonnables pour prendre des tournures beaucoup plus sérieuses. Le parent émet de façon tout à fait implicite des signaux de détresse envers son enfant afin qu’il lui vienne en aide et qu’il le rassure. L’enfant se voit contraint de se détourner de ses préoccupations infantiles, d’occulter ses souffrances, de refouler ses propres besoins pour répondre à ceux de son parent et les prendre en charge. Pour pouvoir faire face à cette situation et assumer des responsabilités qui ne lui incombent logiquement pas, l’enfant fait preuve de maturité précoce. Il devient ainsi un parent pour son parent.»
C’est ce qui est arrivé à Thomas, qui du jour où il a dû secourir sa mère, n’a plus jamais été un enfant. En perdant ainsi son quota d’heures infantiles, son monde s’est renversé. Il n’avait plus de modèle. Il ne savait plus ni comment grandir, ni comment vivre.
Pour écouter l’histoire de Thomas, c’est ici:
Cet épisode a été réalisé par Alexandre Mognol
*Cette précision a été ajoutée à la suite de nombreux commentaires estimant que l’article faisait l’apologie du mariage à tous prix, ce qui n’était pas l’intention première.
Source : Le jour où les parents de Thomas se sont séparés, ils ont brisé bien plus que leur couple | Slate.fr
20161106 – News / Divorces, familles recomposées ou parents solos : ces nouveaux schémas bousculent l’immobilier – www.lunion.fr
En trente ans, l’évolution de la structure familiale a chamboulé le quotidien des agents immobiliers et notaires. L’un d’eux raconte.
C’est un nouveau marché qui s’est doucement mais sûrement immiscé dans les portefeuilles des agents immobiliers français : le business des séparations.
Lorsqu’il a démarré sa carrière d’agent immobilier à Châlons-en-Champagne, il y a trente ans, Dominique Vatel se souvient qu’une femme mariée n’avait pas le droit de prendre un bail à son nom : « Si elle était virée du foyer, elle ne pouvait pas louer seule ! Pour nous, agents immobiliers, c’était une faute professionnelle de louer sans l’autorisation du mari. »
Les femmes, plus indépendantes, réfléchissent à leur départ
Aujourd’hui, les femmes, bien plus indépendantes (notamment financièrement), n’hésitent plus à mettre leurs époux dehors. « Tous les deux mois environ, j’ai un bonhomme qui entre à l’agence en me disant : Il me faut un logement pour demain. »
L’agent a évidemment aussi à faire à des dames, lesquelles, souvent, « ont pris la décision de partir ». « Elles ne viennent jamais seules, toujours avec leurs enfants. Souvent propriétaires elles cherchent à louer. La démarche est souvent plus réfléchie, plus posée mais le ressenti est assez négatif. Au contraire, il y a bien plus de fatalisme chez les hommes. »
Observateurs privilégiés des profondes mutations de la société, les agents immobiliers savent souvent avant le principal intéressé qu’il va être quitté.
Dominique Vatel admet sans problème que c’est là une partie de son fonds de commerce et il a constaté avoir souvent vu des couples se déchirer à la remise des clefs de la maison qu’ils avaient mis tant de temps à construire ainsi que « des couples, qui vivaient ensemble depuis quinze ou vingt ans, qui décident de se marier et qui se séparent quelques mois plus tard ».
« Tous les deux mois environ, j’ai un bonhomme qui entre à l’agence en me disant : Il me faut un logement pour demain. »
Dominique Vatel, agent immobilier
Il est un phénomène qui marque encore plus le vendeur de biens : celui des divorces des personnes âgées, lesquelles sont, d’une manière générale, des clients « plus compliqués à gérer ». Plus exigeants, plus pointilleux également. « Cela n’arrive pas tous les jours, heureusement, car c’est d’une dureté incroyable. Je me souviens d’un couple qui avait passé les 75 ans qui se séparaient. L’homme avait visité un appartement le lundi et voulait le louer, le mardi matin sa femme était là pour le prendre car elle ne voulait pas qu’il l’ait ! »
Les nouveaux modes de vie découlent ainsi sur de nouveaux problèmes. De plus en plus de couples, non mariés, ont trois comptes bancaires : un chacun, plus un compte commun. Ainsi des acquisitions peuvent désormais se faire au pourcentage.
De la même manière, l’idée même de la « maison de famille » a peu à peu disparu. « Quand ils achètent, les gens savent qu’ils vont déménager et prévoient la revente… Un jour ou l’autre les enfants vont habiter ailleurs. D’ailleurs, l’isolement des propriétaires est une question qui se pose de plus en plus. Il faut adapter les logements au vieillissement et surtout au vieillissement seul… même si cela pose problème à la revente. Un monte escalier dans une maison, cela n’attire pas les jeunes. »
20161104 – News / Travail et enfant : comment font les parents ?
Les couples avec enfant de moins de 3 ans qui travaillent à temps complet doivent choisir entre différents modes de garde, y compris à domicile par l’un d’eux. Quel est leur premier choix ? Une étude du ministère de la Santé répond à cette question.
Quand les deux parents travaillent à temps complet, la question de la garde de l’enfant se pose rapidement si ce dernier a moins de 3 ans. Une étude de la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (DREES), organisme rattaché au ministère des Affaire sociales et de la Santé, a analysé le schéma que met en place le plus souvent ce type de famille. Les conclusions révèlent que près de 3 enfants sur 4 sont confiés à un tiers la majeure partie du temps. 4 fois sur 10, il s’agit d’une assistante maternelle, et 2 fois sur 10 d’un établissement d’accueil du jeune enfant.
Un coût non négligeable
Toutefois, un peu plus de 1 enfant sur 4 est gardé par ses parents. Dans ce cas, les parents ont en grande majorité des horaires de travail décalés leur permettant de se relayer et, deux fois sur 10, c’est la mère qui travaille au moins en partie à domicile. « Malgré la progression de l’activité des femmes, les pères restent moins investis que les mères dans la vie familiale, et une naissance a peu d’incidence sur leur activité professionnelle », expliquent les auteurs de l’étude, qui précisent qu’en définitive, seul un enfant de moins de 3 ans sur trois a ses deux parents qui travaillent à temps complet.
Certains d’entre eux souhaiteraient cependant réduire leur activité pour consacrer plus de temps à leur enfant. L’impact financier entre également en jeu, car quand les enfants sont confiés à un autre intervenant, ils passent près de 36 heures et demie par semaine sans leurs parents. « En moyenne, les parents qui travaillent à temps complet versent 446 euros par moiset par enfant avant déduction des aides éventuelles, et 215 euros une fois ces aides déduites », précise l’étude. Le coût peut néanmoins varier en fonction du mode de garde, les plus chers étant l’assistante maternelle agréée et la garde à domicile.
Source : Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques
Auteur : Alexandra Bresson
20161104 – News / Cotoiturage : la coloc’ des parents solo – France 3 Aquitaine
Le premier site gratuit de colocation pour familles monoparentales fait des adeptes en Aquitaine, la région où il est né grâce à Jessica Levy et Leslie Mohorade. Une première en France.
Source : Cotoiturage : la coloc’ des parents solo – France 3 Aquitaine
20161028 – News : Pourquoi votre enfant a du mal à raconter ses journées d’école ? – A la une – Destination Santé
Depuis son entrée en primaire, votre enfant est devenu très secret sur ce qu’il fait en classe ?
Il faut lui répéter plusieurs fois la même question pour obtenir la moindre information ? Pas d’inquiétude. A son âge, cette tendance soudaine à la discrétion est assez habituelle.
L’entrée au CP coïncide avec de grands progrès côté langage. Paradoxalement, c’est souvent le moment où les enfants deviennent moins bavards. Et c’est assez frustrant pour les parents, surtout à l’heure de la sortie des classes. Mais il faut voir le bon côté des choses. « Aux alentours de 6 ans, les enfants ne gagnent pas seulement en autonomie sur un plan pratique. Ils deviennent aussi plus indépendants sur le plan de la pensée », explique Aurélie Crétin, psychologue et psychothérapeute. « Désormais conscients que les adultes ne lisent pas dans leur esprit, ils commencent à faire le tri entre ce qu’ils vont dire et garder pour eux. » C’est une étape importante de leur développement. Autre bon point : votre enfant a désormais assez confiance en lui pour gérer seul de petites problématiques rencontrées dans la journée. Mais rassurez-vous, votre bambin continuera à se confier à vous..
Laissez-le venir
Pour maintenir une bonne communication, laissez-le choisir le moment où il aura envie de vous parler de sa journée. Si ce n’est pas au retour de l’école ni au goûter, ce sera peut-être au moment du dîner ou du coucher. D’où l’importance de limiter les repas devant la télévision et de conserver un petit rituel du soir. A l’inverse, s’il lui prend subitement l’envie de vous raconter ses démêlés avec son ennemi juré quand vous êtes au téléphone, autorisez-vous à lui répondre « ce que tu me dis m’intéresse beaucoup mais pour l’instant je suis occupée. On en reparle dès que j’ai fini. » Enfin, n’oubliez jamais que vous restez malgré tout son premier modèle. S’il vous entend le soir raconter les bons et moins bons moments de votre journée – sans vous plaindre mais pour partager – il sera probablement tenté de vous imiter.
A noter : Un soudain mutisme doit vous alerter s’il s’accompagne sur plusieurs jours d’autres signes qui affectent le quotidien de votre petit écolier : il dort mal, il mange moins bien, il s’amuse moins. Si la situation perdure malgré plusieurs tentatives d’échange avec votre enfant, n’hésitez pas à en parler à son médecin traitant ou à son pédiatre pour comprendre l’origine du trouble.
Source : Pourquoi votre enfant a du mal à raconter ses journées d’école ? – A la une – Destination Santé
20161025 – News :Santé : attention aux couches pour bébé
Une association a fait analyser les couches du numéro 1 du secteur Pampers. Un produit cancérigène fait partie de la composition. Parents, prudence ! L’Association santé environnement France, (Asef) a fait analyser, avec la société de couches écolo Love and Green, des couches pour bébés du leader du
secteur, Pampers. Stupeur, à l’intérieur, la présence d’un produit cancérigène.
Le test a été réalisé par un laboratoire indépendant. Le Parisien publie ce mardi les résultats, qui mettent avant la présence de HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques). Pour être précis, il s’agit de Chrysène et de benzo anthracène, deux dérivés du pétrole des produits classés cancérigènes par l’UE.
“A l’origine de la hausse des cancers”
Les HAP sont, notamment, utilisés pour protéger la peau des nouveaux-nés, mais contiennent des molécules potentiellement dangereuses. Le contenu en question, appelé “petrolatum” sur les paquets de couche, est plus connu sous le nom de vaseline, pour éviter l’effet fesses rouges sur les bébés.
La directrice de l’Asef, qui regroupe plus de 2 500 médecins en France, s’inquiète que ces produits soient “en contact avec les parties intimes de nos enfants 23 h 30 sur 24 !”. Selon elle, “par une chaîne causale complexe”, les HAP sont à l’origine “de la hausse dans la population de maladies chroniques comme les cancers ou l’infertilité”. Néanmoins, le taux de HAP sont inférieurs au seuil légal de 0,2 mg/kg, et donc tolérés par la réglementation européenne.
C’est légal mais laisser ainsi ne serait-ce que quelques traces de composants dangereux, c’est moralement trop”, dénonce la présidente de l’Asef.
20161008 – Ce livre va parler à tous les parents d’enfants qui « nous les brisent »
Parce que les enfants sages n’existent pas.
Ne vous fiez pas aux grands yeux mignons en couverture et au doux nom de « Petit Poussinou« . Prêtez plutôt attention à la suite du titre: « nous les brise ». Oui « Petit Poussinou nous les brise ».
Ce qui ressemble à livre pour enfant bien cucul est en réalité un livre d’histoire trash sur un petit héros insupportable que ses parents auraient préféré ne jamais mettre au monde.
Les titres des aventures de cet enfant infernal donnent le ton:
- Petit Poussinou écoute que dalle
- Petit Poussinou pourrit les chiottes
- Petit Poussinou noie son petit chat
- Petit Poussinou peut pas saquer sa sœur
Difficile de ne pas sourire aux dessins et textes cruels de Capucine Lewalle (scénariste pour la télévision) et Benoit Drigny (graphiste et illustrateur). Interdit aux moins de 12 ans, ce petit livre n’est pas à laisser entre toutes les mains mais il fera sans aucun doute beaucoup de bien à certains parents. Il donnera également raison à ceux qui ne veulent pas d’enfant.
Source : Ce livre va parler à tous les parents d’enfants qui « nous les brisent »