20161201 – News : Sida : ces chiffres qui en disent long sur la méconnaissance des Français

Plus de 6.000 Français se découvrent séropositifs chaque année. Pourtant, la maladie reste encore largement méconnue.

Plus de 6.000 Français se découvrent séropositifs chaque année, et ce depuis plus de 10 ans. Il y aurait, au total, 150.000 personnes atteintes du VIH aujourd’hui en France, pour environ 300 morts par an liées au virus (selon des chiffres de l’INVS en date de 2011). Pourtant, la maladie reste encore largement méconnue. A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, Europe 1 vous présente quelques chiffres qui soulignent l’ignorance des Français autour du virus.

  • 29.000

C’est le nombre de porteurs du VIH qui s’ignorent, selon des chiffres avancés en 2013 par l’Institut national de veille sanitaire (INVS). Toutefois, d’après l’Agence santé publique France, le nombre de dépistage est en hausse de 3% en 2015. Comme les années précédentes les trois quarts des 5 millions de sérologies VIH réalisées en France en 2015 l’ont été par des laboratoires de ville, tandis que les tests rapides (ou TROD) proposés par les associations à des populations qui échappent au dépistage (comme les migrants ou certains HSH) se sont stabilisés aux environs de 62.000 l’an dernier, comme en 2014.

Quelque 90.000 autotests de dépistage ont par ailleurs été vendus entre septembre 2015 – date de leur lancement en pharmacie  – et septembre 2016. Toutefois, l’Agence déplore encore l’hésitation des médecins à prescrire des tests de dépistage du VIH : seuls 39% de tous les cas de séropositivité sont détectés à un stade précoce. Pour savoir quelle forme de test correspond le plus à vos attentes, le site sexosafe, mis en ligne par l’Agence de santé public, vous fait une présentation détaillée de toutes les formes de dépistage.

  • 20%

C’est  le nombre de 15-25 ans qui, selon l’Ifop (mars 2016), pensent que l’on peut attraper le sida en s’embrassant. 15% d’entre eux pensent même que l’on peut contracter le virus en s’asseyant sur la cuvette des toilettes. Sont-ils donc particulièrement précautionneux ? Pas vraiment. Toujours d’après l’Ifop, ils sont environ 9% à être exposés « fréquemment » à des risques de contamination, soit trois points de plus qu’un an plus tôt. D’après Harris Interactive (mars 2016), seulement la moitié des 18-35 ans célibataires utilisent un préservatif à chaque rapport. 30% d’entre eux ignorent que les maladies sexuellement transmissibles peuvent se transmettre par voie anale. Et 23% rejettent, à tort, la possibilité d’une contamination par voie orale.

Pour rappel, le Sida se transmet après le contact entre une muqueuse et un liquide transmetteur : le sang, le sperme, le liquide pré-séminal (liquide qui s’écoule du sexe de l’homme avant l’éjaculation), les sécrétions vaginales de la femme, voire le lait maternel. A en croire l’Agence santé publique France, parmi les personnes ayant appris leur séropositivité en 2015, 74% ont été contaminées par rapports sexuels avec des hommes (83% des hommes), 25% par rapports hétérosexuels (94% de femmes et 17% des hommes) et 0,7% par usage de drogues injectables. 12% des découvertes de séropositivité concernent des jeunes de moins de 25 ans et, parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans cette tranche d’âge, le nombre de diagnostics positifs a triplé depuis 2003.

Le préservatif reste le meilleur moyen de se protéger contre la transmission du virus. Pour les personnes déjà séropositives, il existe plusieurs traitementspermettant de réduire considérablement le risque de transmission. Mais le risque zéro n’étant pas avéré, il est tout de même recommandé d’accompagner ces traitements du port d’une capote.

  • 17%

Toujours selon le sondage Ifop, réalisé en mars dernier pour Aides au moment du Sidaction, 17% des 15-25 ans déclarent ne plus avoir peur du sida. Ils sont également 22% à penser que l’on peut en guérir définitivement. Or, il n’existe pour l’heure aucun moyen de guérir du sida. Certains traitements à vie permettent de vivre plus longtemps et avec de moins en moins d’effets secondaires au gré des avancées de la science.

Il existe aussi un traitement dit « post-exposition », ou traitement d’urgence. En clair, si vous avez eu un rapport à risque, vous pouvez vous rendre dans un service d’urgence dans les 48 heures et bénéficier d’un traitement d’un mois, qui empêchera la réplication du VIH avant qu’il n’envahisse l’organisme. Un  traitement préventif est également proposé pour les personnes les plus à risques (les « multipartenaires »). Pour y avoir accès, vous pouvez vous rendre dans l’un des multiples centres de prévention présents en France.

Source : Sida : ces chiffres qui en disent long sur la méconnaissance des Français

20161129 – Perturbateurs endocriniens : 100 scientifiques sonnent l’alarme

100 scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur les perturbateurs endocriniens. L’inaction règne dans l’Union européenne. L’industrie est accusée de cultiver le retard..

ls sont partout. Dans les cuisines, les salles de bain ou de jeux, les jardins… L’ensemble de la maison est contaminé par les perturbateurs endocriniens. La pollution va des cosmétiques aux pesticides en passant par les canettes alimentaires. Et pourtant, rien ne limite notre exposition. L’heure du ras le bol a sonné pour 100 scientifiques du monde entier. Dans les colonnes du Monde, ils dénoncent les pressions de l’industrie pour maintenir le flou autour de ces produits qui perturbent le système hormonal.

Des cancers en hausse

Parmi les signataires, des noms bien connus du domaine, comme Rémy Slama – directeur de recherche à l’Inserm – ou encore Barbara Demeneix – endocrinologue à l’Inserm. Tous s’accordent sur un point : la réglementation est loin d’être suffisante autour des perturbateurs endocriniens. En cause, selon eux, les « marchands de doute », à savoir les industriels. Son arme : des scientifiques liés aux fabricants qui utilisent ces produits. Car les signataires prennent clairement position contre l’industrie. Ils l’accusent de déformer des données scientifiques et d’entretenir un flou savant dans un domaine où la controverse n’a pas lieu.

Plusieurs pathologies dans lesquelles les hormones entrent en compte connaissent une hausse : les cancers du sein et des organes génitaux, les malformations génitales, ou encore les troubles du développement cérébral. Les causes sont multiples, concèdent les auteurs de cette tribune. Le mode de vie entre en ligne de compte. Mais l’omniprésence des perturbateurs endocriniens est loin d’être anodine. Les scientifiques estiment qu’il est de leur responsabilité de relancer le débat afin de faire réagir les décideurs.

Une stratégie payante

La solution est simple, à en croire la tribune. Seule une réglementation plus stricte, au niveau des Etats et de l’Union européenne, permettra de limiter l’exposition à ces produits chimiques. Mais Bruxelles ne semble pas prête à franchir ce pas. Sa définition des perturbateurs endocriniens a tardé à se faire connaître, et son contenu laisse à désir. Le retard s’accumule et la COP 21 devrait avoir un impact limité. Pour preuve, aucun pays n’a encore franchi le pas de la législation.

A cette immobilité, les signataires ne voient qu’une explication : l’industrie multiplie les efforts pour retarder les actions de prévention. « Cette même stratégie a été utilisée par l’industrie du tabac, contaminant le débat, semant le doute dans la population et minant les initiatives des dirigeants politiques et des décideurs pour développer et adopter des réglementations plus efficaces », dénoncent les auteurs.

A l’heure où François Fillon aborde la suppression de la notion de principe de précaution, le problème est on-ne-peut-plus d’actualité.

Source : Perturbateurs endocriniens : 100 scientifiques sonnent l’alarme

20161123 – News : Une application sur le cancer de la peau a sauvé la vie d’une femme

Les applications servent à beaucoup de choses : elles vous permettent de savoir combien de kilomètres vous avez couru ou encore quel est le titre de la chanson qui passe à la radio, mais maintenant, elles peuvent également diagnostiquer un cancer de la peau. C’est ce qu’a découvert une Néo-Zélandaise

Source : Une application sur le cancer de la peau a sauvé la vie d’une femme

20161123 – News : Un tiers des médicaments ne serviraient à rien

C’est la conclusion du « Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » à paraître jeudi.

Faire un grand ménage dans la pharmacopée, voilà ce que propose le professeur Philippe Even, auteur avec le professeur Bernard Debré du Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, qui sortira en librairie jeudi. Cette réédition actualisée d’un premier opus sorti en 2012 avance qu’un tiers des médicaments sont inutiles et qu’il vaudrait mieux les dérembourser afin de réorienter les budgets vers les secteurs de la santé sous-dotés, rapporte mercredi Le Parisien.

78% d’inefficacité en ORL. C’est parce que « 1.500 nouvelles autorisations de médicaments » ont été délivrées depuis 2012 que le professeur Even a décidé de réviser son Guide. Mais le constat, lui, reste le même : les médicaments sont loin d’être tous efficaces. Plus précisément, « un tiers d’entre eux ne servent à rien », explique au quotidien le médecin. Leur inutilité est particulièrement élevée en ORL (78%) et en gastro-entérologie (62%), précise-t-il.

« Poudre de perlimpinpin ». Avec Philippe Even qui ne fait pas l’unanimité chez ses collègues, les traitements des maladies graves comme ceux des maladies bénignes en prennent pour leur grade. Et de dénoncer « les poudres de perlimpinpin » destinées aux pathologies de l’hiver, comme le Tamiflu à l’efficacité jugée « faible » contre la grippe. Les médicaments contre la maladie d’Alzheimer, eux, « ne tiennent pas la route », un avis partagé par la Haute autorité de santé. Philippe Even, pneumologue de formation, ne jette cependant pas le bébé avec l’eau du bain. « Je crois en l’efficacité des vrais traitements », affirme-t-il, comme le paracétamol, les antibiotiques, l’insuline, les anti-hyptertenseurs ou encore la cortisone.

« Réaffecter l’argent à l’hôpital ». Pour mettre fin à ce scandale, le doyen de l’hôpital Necker avance une solution radicale « dans l’intérêt des patients » : ne plus rembourser ces médicaments inefficaces. « On pourrait réaffecter ces sommes à la recherche publique, à l’hôpital, à la prise en charge des personnes handicapées, (…), des domaines essentiels sous-dotés », estime le professeur Philippe Even.

Source : Un tiers des médicaments ne serviraient à rien

Avis Pimpf : Ce n’est pas la première fois que ce genre de bilan sort et pourtant toujours autant de médicaments font le plein de nos pharmacies ou nous sont prescrit,

20161121 – Il faudrait boire du lait entier pour rester mince !

Les enfants qui boivent du lait entier pourraient être plus minces et avoir des niveaux plus élevés de vitamine D que ceux qui consomment du lait écrémé, selon une étude canadienne.

Source : Il faudrait boire du lait entier pour rester mince !

20161120 – News : La e-cigarette abîmerait les poumons après un mois d’utilisation seulement

Même après avoir arrêter de vapoter, la cigarette électronique abîmerait les poumons après un mois d’utilisation seulement.

Source : La e-cigarette abîmerait les poumons après un mois d’utilisation seulement

20161120 – News : Les hommes riches vivraient 10 ans de plus que les pauvres

Les personnes pauvres vivraient une décennie de moins que les plus riches, révèle une étude américaine.

Source : Les hommes riches vivraient 10 ans de plus que les pauvres

 

Avis Pimpf : Pour aller sur le sujet précédent avec la pauvreté , ce n’est pas étonnant, les plus riches ayant accès plus facilement à des soins médicaux fréquents,  car plus apte à payer, ayant plus de moyens pour se consacrer du temps à entretenir leur forme physique …

20161120 – News / Lait : ceux qui le préfèrent entier grossissent moins – LCI

#SANTÉ: NUTRITION – Contrairement au lait écrémé et demi-écrémé, le lait entier aiderait les enfants à moins grossir. Il apporterait également davantage de vitamine B. LCI vous explique pourquoi.

Source : Lait : ceux qui le préfèrent entier grossissent moins – LCI

20161120 – Dans le monde, plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes

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L’ONU rappelle que les toilettes sauvent des vies, améliorent la productivité et créent des emplois.

Officialisée en 2013 par l’ONU et célébrée chaque 19 novembre, la Journée mondiale des toilettes se déroule samedi, avec comme objectif de proposer des mesures pour les 2,4 milliards de personnes qui vivent sans toilettes.  Le thème de cette année, « des toilettes et des emplois », met l’accent sur l’impact que peuvent avoir les toilettes, ou plutôt leur absence, sur nos moyens d’existence.

Une personne sur dix n’a d’autre choix que de déféquer en plein air. « L’objectif de développement durable n°6 demande à la communauté internationale de garantir l’accès aux toilettes d’ici à 2030. La réalisation de ce droit essentiel – le droit à l’eau et à l’assainissement – est bonne pour les populations, pour les affaires et pour l’économie », a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU.

Selon les chiffres de l’Unicef, « une personne sur dix n’a d’autre choix que de déféquer en plein air » et selon l’Organisation internationale du Travail, la transmission des maladies, causée essentiellement par un assainissement et une hygiène médiocres, représente 17 % des décès attribuables au lieu de travail.

Source : Dans le monde, plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes

20161114 – News / Doodle du jour : Google rend hommage à Frederick Banting, co-découvreur de l’insuline – Sciencesetavenir.fr

Ce 14 novembre 2016, Google rend hommage avec un Doodle à Frederick Banting, co-découvreur de l’insuline, né il y a tout juste 125 ans.

Source : Doodle du jour : Google rend hommage à Frederick Banting, co-découvreur de l’insuline – Sciencesetavenir.fr