20170501 – Quelle est la place des grands-parents au XXIe siècle ?

Patrick Avrane, psychanalyste et auteur du livre Les grands-parents une affaire de famille, est l’invité du 13 heures ce jeudi 27 avril. Les grands-parents du XXIe siècle inaugurent un nouveau rôle. « Ce qu’il y a d’absolument nouveau c’est que pour la première fois il y a une présence effective des grands-parents. Ils sont dans la vie. Ils partagent la vie avec leurs enfants et leurs petits-enfants. Ils sont souvent encore actifs. On peut avoir des parents épanouis s’ils ont des grands-parents qui les aident« , explique Patrick Avrane.

Les grands-parents, mieux qu’un livre d’histoire

Les grands-parents aident, sans se substituer aux parents. « Les grands-parents sont là pour, lorsqu’on leur demande, faire ce que les parents n’arrivent pas à faire. Mais surtout ils sont là pour transmettre. Ce qu’il y a d’important, c’est que les grands-parents racontent l’histoire, la grande Histoire et la petite histoire. Et c’est comme ça qu’un enfant va pouvoir apprendre les choses. Mieux qu’en les lisant dans un livre d’histoire« , conclut le psychanalyste.

Source : Quelle est la place des grands-parents au XXIe siècle ?

20170426 – La culpabilité, un sentiment fréquent chez les parents – 26/04/2017 – ladepeche.fr

Les parents veulent le meilleur pour leur enfant. Et pour y parvenir, ils tentent eux-mêmes d’être parfaits. Or en matière d’éducation et a fortiori de relations humaines, la perfection est illusoire. Et pas forcément souhaitable. Le sentiment, parfois fort, de culpabilité des parents vis-à-vis de leurs enfants est donc tout à fait naturel. Il ne doit toutefois pas prendre une place trop démesurée.

« Les parents se mettent souvent en quatre pour répondre au  moindre désir de leur enfant et imaginent qu’ainsi la vie s’écoulera harmonieusement, sans heurt », pointe Laurence Pernoud dans son ouvrage J’élève mon enfant. Or cette erreur commune entraîne chez tous un sentiment récurrent de culpabilité. Car la vie n’est jamais sans obstacle, même pour les plus petits. Et c’est bien normal, car c’est ainsi qu’ils apprendront.

Il est difficile d’éviter à un tout petit qui apprend à marcher de trébucher. Les petits bobos et des égratignures sont inévitables. En grandissant, il testera la patience de ses parents. Lesquels doivent apprendre à ne pas s’énerver et appliquer les règles de l’éducation bienveillante. Mais quel parent n’a jamais élevé la voix d’exaspération ? Même s’il est évidemment recommandé d’être ferme sans crier, sachez que le parent parfait n’existe pas. Accordez-vous d’être tout simplement humain !

Demandez de l’aide si besoin

Evidemment, la volonté des pères et des mères d’épargner blessures et souffrances à leurs petits est bien naturelle. Ne changez donc pas vos habitudes. Toutefois, ne vous laissez pas déborder par ce sentiment bien désagréable. « Les parents ne sont ni tout puissants ni parfaits. Ils ne peuvent empêcher toutes les difficultés de la vie et ne sont pas les seuls responsables des complications qui surviennent », rappelle Laurence Pernoud. « C’est ce qu’il faut garder à l’esprit lorsque vous doutez de vos capacités à élever votre enfant. »

Et si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à rencontrer des professionnels de la petite enfance, dans les crèches, PMI ou un pédiatre. Autre astuce, échangez avec d’autres parents. « Partager des expériences permet de réaliser que les difficultés rencontrées le sont aussi par d’autres et qu’elles peuvent être surmontées. »

Source : La culpabilité, un sentiment fréquent chez les parents – 26/04/2017 – ladepeche.fr

20170327 – News : Et si les meilleures mères étaient les plus âgées ? – LCI

PARENTALITÉ – Mère plus âgée, enfant heureux ? C’est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude danoise qui s’est penchée sur l’épanouissement des bambins. L’âge idéal pour avoir son premier enfant serait ainsi compris entre 30 et 40 ans.

Qu’est-ce qu’une bonne mère ? La notion peut prêter à débat. En revanche, l’épanouissement et le développement émotionnel de l’enfant, moins. C’est pour cette raison que les chercheurs de l’université d’Aarthus au Danemark ont décidé de se focaliser sur ce critère. D’après les conclusions de leurs travaux, publiés dans le Journal of Developmental Psychology, les enfants des mères âgées de 30 à 40 ans seraient les plus heureux au moins jusqu’à l’âge de 15 ans.

Les mères deviennent plus flexibles avec l’âge, plus tolérantes et s’épanouissent davantageLes chercheurs de université d’Aarthus

Pour cette étude, les scientifiques ont suivi 4 741 mères danoises, de tout âge, et leurs enfants jusqu’à l’âge de 15 ans. Les conclusions suggèrent que les enfants de mères âgées de 30 à 40 ans souffrent de moins de problèmes comportementaux, sociaux et émotionnels à 7 et 11 ans. Des bienfaits qui s’estomperaient les 15 ans passés, où l’âge de la mère aurait alors moins d’influence dans le développement de l’enfant.

Comment l’expliquer ? Les chercheurs indiquent que les mères plus âgées ont des relations et une vie plus stable, mais aussi des niveaux d’éducation plus élevés et de meilleures ressources matérielles. Mais ce n’est pas tout. L’âge est aussi un signe de maturité psychologique : « Les mères deviennent plus flexibles avec l’âge, plus tolérantes et s’épanouissent davantage. » Bref, que des bons ingrédients pour créer un environnement positif, favorable au bon développement de sa progéniture.

Des travaux qui ne doivent, cependant, pas faire oublier les risques d’une maternité à un âge avancé. A plus de 40 ans, les cas de fausses-couches ou de diabète gestationnel, entre autres, sont plus fréquents. Mais les résultats devraient surtout  rassurer de nombreuses femmes qui ne sont pas pressées d’enfanter. Une tendance qui est d’ailleurs en pleine expansion en Europe. Au Danemark, l’âge moyen de la première grossesse est estimé à 30,9 ans. En France, l’âge moyen du premier enfant est de 28 ans.

Source : Et si les meilleures mères étaient les plus âgées ? – LCI

20170321 – News / Trop drôle : la folle pyjama-party des jumeaux qui ne veulent pas dormir (VIDEO) – PARENTS.fr

Que font les enfants quand la lumière est éteinte et que les parents ont le dos tourné ? Ils dorment, pensez-vous… mais pas toujours ! Andrew et Ryan par exemple, des jumeaux de 2 ans, ont décidé d’organiser une pyjama-party dans leur chambre. Ce qu’ils ignorent en revanche, c’est qu’une caméra filme leurs moindres faits et gestes. Le résultat : une vidéo hilarante de deux petits monstres qui ont décidé de faire la java plutôt que de s’envoler au doux pays des rêves.

D’une durée de deux minutes, la vidéo montre en vitesse accélérée la folle soirée des deux garçons. Et vas-y que je sors de mon lit, et que je papote sur le canapé, et que je mets tous les coussins par terre dans un coin, puis dans un autre, puis dans le lit… L’énergie débordante de Ryan et Andrew nous donne vite le tournis et on compatit, quoique amusés, quand Jonathan et Susana, les parents, tentent de hausser le ton.

Mise en ligne par le papa, la vidéo a rapidement fait le tour du web, cumulant déjà plus de 11 millions de vues !

A noter que les deux petits noctambules n’en sont pas à leur coup d’essai. Jonathan avait déjà posté par le passé une vidéo quasi similaire où les deux garçons jouaient avec leurs oreillers de minuit à 7 heures du matin…

 

Source : Trop drôle : la folle pyjama-party des jumeaux qui ne veulent pas dormir (VIDEO) – PARENTS.fr

20170316 – News : Les adultes font plus attention à l’alimentation en devenant parents – PARENTS.fr

Un sondage, réalisé par Odoxa pour Danone France, montre que passer du statut d’adulte à celui de parent entraîne des modifications dans la façon de s’alimenter.

Une nourriture bonne pour la santé

Lorsqu’ils font leurs courses au supermarché, 82 % des parents ont comme critère principal de choix une nourriture bonne pour la santé. Pour cela, ils sont 61 % à regarder la composition des produits qu’ils achètent. Le prix n’est important que pour 45 % d’entre eux.

Pour avoir des produits de qualité, les parents sont 87 % à faire prioritairement confiance aux produits de leur région, puis de l’Hexagone pour 81 %.

Difficile de faire boire de l’eau aux enfants

Alors que l’eau est la seule boisson indispensable à la bonne hydratation de l’organisme, cela ne coule pas de source. 41 % des parents estiment avoir du mal à faire boire de l’eau à leurs enfants. D’ailleurs, si les enfants de 2 à 3 ans doivent en boire 1 litre par jour, les parents déclarent qu’ils n’en boivent que 0,9 litre, et quand ils sont à l’école environ 1 litre. Or, les enfants de 4 à 8 ansdoivent boire 1,3 litre et ceux de 9 à 13 ans, 1,5 litre.

 

Pas assez de produits laitiers

Si le Programme national nutrition santé (PNNS) recommande la consommation de 4 produits laitiers par jour pour les enfants et les adolescents, les parents avouent qu’ils n’en consomment que 2,5 en moyenne. Et 2 % des parents n’en donnent pas à leurs enfants.

Mais, ce qui est bien grâce aux enfants, c’est que 73 % des parents interrogés disent avoir amélioré leur alimentation à l’arrivée du premier enfant.

Source : Les adultes font plus attention à l’alimentation en devenant parents – PARENTS.fr

20170316 – News : Être parents, c’était vraiment mieux avant ?

À l’heure des forums, pour chaque question concernant sa progéniture, les parents se voient offrir une réponse. Une bonne chose ?

En 2011, un sondage IPSOS révélait que 75% des parents estimaient qu’il était plus difficile d’élever un enfant qu’autrefois. Les parents comme les non-parents considérant alors que le laxisme avait pris une part trop importante dans l’éducation. Paradoxalement, ces mêmes parents avouaient alors que la principale difficulté rencontrée dans l’éducation était d’avoir eu une réaction excessive par rapport à ce que la situation demandait. Une chose est certaine, aujourd’hui, les parents ont à disposition une foultitude de savoirs scientifiques (ou non) sur l’éducation.

Marie Thirion, médecin, pédiatre et Béatrice Kammerer, journaliste indépendante étaient les invitées de La Tête au Carré pour en parler.

L’illusion du choix

M. Thirion : « Les parents sont perdus aujourd’hui, mais c’est parce qu’on leur fait croire qu’ils ont vraiment le choix. Autrefois il y avait des normes très précises qui étaient transmises de générations en générations. Maintenant on a l’illusion qu’on a le choix de modifier beaucoup de choses alors qu’on ne l’a pas tant que ça. »

Discrédits des savoirs populaires

Finis les conseils de grand-mère pour faire dormir le petit dernier ou calmer le plus grand ? Force est de reconnaître que le savoir scientifique a pris le pas sur le savoir populaire. C’est d’ailleurs une rupture qui s’est faite au XIXe siècle.

À partir du moment où l’on a commencé à lutter contre la mortalité infantile, le savoir de la puériculture a prévalu sur le savoir populaire. « Aujourd’hui, les savoirs vont très vite et sont très vite renouvelés » nous explique Béatrice Kammerer. Pour autant, on réalise bien vite que les conseils et astuces de grand-mère ont le vent en poupe dans nos moteurs de recherche, même tournés en dérision.

L’aspect managérial de la parentalité

Pour Béatrice Kammerer, l’éducation est devenue une préoccupation majeure parce que les parents ont beaucoup de pression. Dans notre société d’aujourd’hui, être parents c’est assurer l’éducation des enfants et son travail, tout en ayant en tête des injonctions à l’égard de sa progéniture comme manger sain, privilégier le moment du bain, trop de temps devant un écran est nuisible…

L’enfant est considéré comme un projet. On se met des objectifs, il faut évaluer.

Cet aspect managérial de la parentalité est évidemment très très loin de la réalité parentale, car « c’est avant tout quelque chose d’émotionnel et d’intime » comme le rappelle Marie Thirion.

On n’élève pas un enfant tout seul, on l’élève dans une société, dans un quartier, dans un groupe d’humains avec lequel on partage des valeurs communes. La société n’étant plus vraiment celle de nos aïeuls, la comparaison entre l’éducation d’antan et celle d’aujourd’hui n’a pas vraiment lieu d’être. Le martinet et l’orange de Noël aux oubliettes, les applications parentales prennent le relais ?

Aller plus loin

Source : Être parents, c’était vraiment mieux avant ?

20170316 -Un enfant sur deux ne bouge pas assez, selon les cardiologues

La Fédération française de cardiologie pointe le manque d’activité physique et la « surconsommation d’écrans » : au moins trois heures par jour pour les 3-17 ans.

Un enfant sur deux ne bouge pas assez en France, en faisant au moins une heure par jour d’activité physique (vélo, sport, etc.), alerte la Fédération française de cardiologie (FFC), la première association de lutte contre les maladies cardio-vasculaires. Pour rappeler aux parents que « les enfants sont faits pour bouger » et « qu’un enfant prend plus de risques à rester assis qu’à bouger », la FFC a indiqué jeudi qu’elle diffuserait un spot TV de 30 secondes sur les chaînes des groupes France Télévision, Canal+ et de la TNT pendant un mois à partir de samedi.

Le niveau d’activité baisse avec l’âge. Samedi marque le début des « Parcours du cœur » 2017, une initiative annuelle destinée à « faire bouger » les Français. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux 5-17 ans de pratiquer 60 minutes d’activité physique par jour afin de renforcer leur capital santé cardio-vasculaire.

Mais ce niveau d’activité n’est atteint que par un jeune sur deux en France et a de surcroît tendance à baisser avec l’âge et le sexe, relève la FFC. Alors qu’à l’école primaire, un peu moins de la moitié des enfants pratiquent des jeux de plein air, ils ne sont plus que 14% chez les garçons et 6% chez les filles à exercer une activité physique modérée à intense à l’âge de 15 ans, selon des chiffres de l’OCDE.

D’autres statistiques sont tout aussi inquiétantes : moins de 30% des collégiens se rendent en cours à pied et seulement 4% y vont à vélo ou à trottinette, selon un récent rapport de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps). Quant aux adolescents, la moitié d’entre eux ne bougent plus que pendant les cours d’éducation physique, relève une autre étude.

Jusqu’à 6 heures d’écrans le week-end. La FFC pointe du doigt la « surconsommation d’écrans » : 3 heures par jour pour les enfants de 3 à 17 ans, avec une moyenne qui monte à 4h30 par jour en semaine et 6 heures le weekend chez les 13-18 ans.

« Les enfants se constituent un capital santé qui va diminuer à partir de 30 ans. Mais plus ce capital est constitué jeune, plus il est facile de se construire des habitudes », explique Pr François Carré, cardiologue au CHRU de Rennes.

Des « Parcours du cœur » seront organisés dans 800 villes au total jusqu’au 14 mai, pour encourager les Français à pratiquer des activités physiques. Plus de 8.000 classes regroupant près de 250.000 enfants devraient également y participer.

>> La liste des « Parcours du coeur » est consultable surwww.fedecardio.org

Source : Un enfant sur deux ne bouge pas assez, selon les cardiologues

20160304 – News / France 3 Bretagne – Parents, ados : comment se comprendre ?

Pour certains parents la crise de l’adolescence représente une source d’angoisse ou un passage obligatoire à vivre. Pour d’autres, c’est une réalité à traverser. Comment rétablir la communication, comment se comprendre ? Réponses avec Florence Leroy, conseillère familiale.

L’adolescence, passage important, passerelle entre l’enfance et l’âge adulte incarne une période de changements. Les transformations sont physiques et morales. C’est aussi le temps de l’affirmation de soi, où l’on décide de ce que l’on va garder ou non de notre héritage parental. Deux mondes se côtoient alors, sans toujours se comprendre, celui des adultes et celui des ados.

« On est toujours le ringard de notre ado »

Florence Leroy, spécialiste de la communication familiale souligne que cette période pose de vrais problèmes de communication. Pour les parents, il s’agit d’un vrai temps de questionnement. Ces derniers ne doivent pas oublier leur propre adolescence, et surtout accepter d’être celui qui fixe le cadre.

La suite en vidéo sur le site de France 3 :

Source : France 3 Bretagne – Parents, ados : comment se comprendre ?

20160304 – News / Collège : faut-il interdire les portables ?

Faut-il interdire totalement les téléphones portables dans les écoles et les collèges ? Cette mesure est portée par Emmanuel Macron dans son programme électoral. Comment cette proposition est-elle accueillie par les élèves et les professeurs ?

Source : Collège : faut-il interdire les portables ?

Avis Pimpf : Interdire pour interdire non, mais trouver un moyen pour qu’ils ne les utilisent pas en cours oui , mais une fois à la récré  ça ne me dérange pas plus que ça, ce qui me dérange par contre est de les voir à 10  ans avoir des portables qui valent 500 à 700 euros, c’est peut être exagéré…  la ce sont aux parents d’agir et de ne pas céder à tout caprice

20170215 – News / Education : le site qui fait les devoirs à votre place – Le Parisien

FAIT DU JOUR. A peine lancé, le service Bonnenote ravive la polémique sur ces sites qui proposent de faire les exercices des élèves à leur place, moyennant finances.

La pilule passe très mal dans le monde de l’éducation. « C’est scandaleux, une marchandisation totale du système éducatif», s’étrangle Liliana Moyano, la présidente de la fédération de parents d’élèves FCPE. Au feu les cahiers, par ici la monnaie ! Un entrepreneur de 24 ans, Victor Der Megreditchian, vient d’importer en France un commerce florissant outre-Manche : il propose aux jeunes de faire les devoirs à leur place, moyennant finances. Le nom de son site fait rêver : il s’appelle Bonnenote.fr. Les résultats de notre test un peu moins.

 

Sur la Toile anglaise, Ivory Research, entre autres, vend depuis des lustres et sans complexe des devoirs «de qualité», garantis sans plagiat. On peut même y choisir le niveau attendu pour la copie, sachant qu’une «first grade» (plus de 16/20) coûtera beaucoup plus cher qu’une note moins clinquante.

 

Des devoirs sur mesure, du collège au master

Bonnenote, petite sœur revendiquée de cette entreprise, promet à son tour aux francophones «un devoir sur mesure» dans toutes les matières, du collège au master. La start-up ressemble à la plate-forme Uber : elle met en relation des clients avec des «rédacteurs». Ces derniers, libres de travailler un peu, ou jour et nuit, sont notés par les élèves pour la qualité de leurs productions et rémunérés en fonction.

 

«Nous ciblons une clientèle d’étudiants, mais notre service intéresse aussi des parents qui aident leurs enfants dans leurs devoirs et veulent gagner du temps», confie le fondateur. Voilà deux ans qu’il travaille à son projet, après avoir lui-même abondamment utilisé les sites de custom writing à Londres, où il vient de finir ses études de commerce. «Beaucoup d’élèves n’arrivent pas à commencer une copie, c’était mon cas», raconte-t-il. Le site, en plus des devoirs tout faits, permettra sous peu de commander des exposés, des présentations, et même les fiches de lecture d’ouvrages qu’on n’a jamais ouverts.

 

7,20 euros minimum par page

 

7,20 euros, c’est le prix minimum pour une page de devoirs sur le site Bonnenote. Les tarifs peuvent s’envoler à 24 euros la page, en fonction du niveau demandé et du temps imparti pour livrer la copie. Ainsi, un devoir de maths de collège rendu dans les trois jours coûte 10,08 euros. Cinq pages d’exposé de master seront livrées sous deux semaines pour 60,48 euros. Le rédacteur touche entre 70 et 90 % du prix hors taxes, en fonction du niveau de satisfaction du client. Le reste revient au site.

 

Bonnenote n’est pas le premier à se lancer en France. En 2009, Stéphane Boukris avait créé le très explicite Faismesdevoirs.com. Tentative avortée : après trois jours d’une polémique monstre, le jeune loup a sabordé son navire «sous la pression du gouvernement», confie-t-il aujourd’hui. «A l’époque, nous avions eu 20 000 demandes de correction en trois heures ! L’idée en termes de business est bonne. Moralement, c’est autre chose», concède-t-il.

 

Victor Der Megreditchian se défend, quant à lui, de participer à une triche organisée. «Nous voulons seulement aider les élèves à avoir leurs diplômes, affirme-t-il très sérieusement. Notre objectif est de leur donner l’exemple du devoir parfait, ensuite le client est responsable de ses actes. C’est comme un médicament : ce n’est pas la faute du laboratoire si le patient l’utilise mal, ou trop.» En cas de gros temps, il n’est pas inquiet et se dit prêt à «changer de business model». Sur le papier, le projet a tout pour générer, si ce n’est des bonnes notes, au moins de jolis résultats financiers : avec 2,5 milliards de chiffre d’affaires par an, le marché du soutien scolaire français est le plus prospère d’Europe.

Source : Education : le site qui fait les devoirs à votre place – Le Parisien