20171023 – Abandonner les clichés pour aller plus loin dans son couple

ANTIDOTE EST UNE CHRONIQUE DE L’ÉMISSION LA VIE DEVANT SOI 

Pour aller plus loin dans la construction de son couple, il est nécessaire d’oublier les clichés de la « femme-trophée » ou de « l’homme-trophée ».

Isabelle : Alors Anne, aujourd’hui, c’est vendredi. Et le vendredi, on s’occupe de nos chéris !

Nos chéris, vos chéris, leurs chéris… : avec lesquels tout le monde composent dans la sphère sociale ou dans l’intimité. Parce que cette année, on va tenter d’aller un peu plus loin dans la construction (ou la consolidation) du couple. Aller pas à pas vers le « couple conscient » parce que « le couple conventionnel », hein, on a déjà bien donné, hein ? Comment peut-on être si seul parfois, en présence de l’autre ? hum ? On s’est déjà rendu compte des limites de ce schéma, à la suite de multiples échecs. Plus aucun des deux ne s’amusaient, donc vous avez créé des règles pour et êtes entrés dans une routine qui endort la créativité et l’invention. Puis les ressentiments ont fait leur apparition et chacun a commencé à croire que l’autre était la cause de son malheur et que pour cela, il fallait l’éviter !

Oui, à tous les niveaux, il est plus que temps de lâcher le modèle de la « femme-trophée » – celle qui a des mensurations parfaites, que vous remplacerez dès que l’obsolescence programmée aura fait son œuvre – ou de « l’homme-trophée » – celui qui a du pouvoir, qui est socialement reconnu et que vous dégagerez à la moindre faillite professionnelle. Oui parce qu’il va falloir faire le deuil de la perfection (qui n’existe pas je le rappelle) et surtout pas en amour et que la quête de la perfection repousse à jamais l’intimité amoureuse.

Ah bon bah d’accord. Oui, parce qu’un jour ou l’autre, dans la pénombre ou sous un néon qui clignote, à un moment donné, vous vous êtes mis à nu ou vous n’allez pas tarder à le faire, physiquement, j’entends. Et vous avez cru, naïvement que cela suffisait ou que cela suffirait. Dommage !

« Et mes fesses, tu les trouves comment mes fesses ? et ma bouche ? ». Vous vous souvenez forcément de cette scène magnifique tournée par Jean-Luc Godard et Brigitte Bardot dans « Le Mépris ». Sauf que là, Brigitte, en demandant à Paul comment il trouve ses chevilles, ses cuisses, ses fesses ouvre grand la porte au Mépris, mais surtout, au mépris de soi ! Oui, en posant ces questions, allongée, là, lascive, devant son amoureux, en accordant de la valeur à des critères esthétiques, notre BB nationale trébuche et se fourvoie allègrement dans le piège de la comparaison.

De la comparaison avec ce que l’on pense effectivement de notre corps. En sollicitant le jugement de l’autre sur – ce que je crois être – mes défauts, d’abord, je donne tout mon pouvoir à l’autre. Et ensuite, je révèle, une jolie part d’ombre de moi-même. Ma vanité ! Celle-ci conjuguée à l’orgueil, ne fera qu’augmenter la difficulté de se mettre à nu et ne fera que diminuer le plaisir de se dévêtir. Parce que pour être intime avec l’autre, il est mieux de commencer par cesser d’être en compétition avec soi-même. Sinon, ça fait un peu trop de monde sur le terrain.

Alors oui, l’intimité, on l’envie, quand on la voit chez d’autres.., mais au fond, on la redoute ! Parce que « choisir l’intimité » comme le dit Boris Cyrulnik, c’est accepter d’être vulnérable, et donc parfois, d’être désemparé. C’est accepter de mettre son corps à nu, mais aussi et surtout, c’est mettre son cœur à nu ! Affronter sa peur de l’intimité, c ’est accepter d’être dérouté par la rencontre.

Source : Abandonner les clichés pour aller plus loin dans son couple

20170531 – Libido: comment vaincre la routine dans son couple? | FranceSoir

La routine dans un couple est parfois inévitable, mais n’en reste pas moins mortelle. ©Capture d’écran YouTube

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, édité par la rédaction  

Vivre à deux est une chance quand on connaît le nombre de personnes qui cherchent l’amour. Un couple c’est un début, une construction, une histoire, c’est un égrégore, une concorde entre deux êtres capables de se soutenir dans les bons comme dans les moments difficiles. Combien voyez-vous d’amis se séparer ou divorcer? Malheureusement vous en connaissez tous de plus en plus. Leur couple paraissait solide, à l’abri des orages. Pourtant, nombreux sont ceux qui ont imaginé la situation comme acquise, imaginant que les fleurs n’avaient plus besoin d’eau.

Il faut vous battre pour éviter de vous retrouver, peut-être malgré vous, dans ce type de cas, un couple a besoin de s’épanouir à toutes les saisons de la vie. Lui regardez le foot dans le salon, elle tchat sur son portable avec ses copines ou regarde une série qu’il juge stupide dans la chambre. Ils ressemblent à deux colocataires. Vus pouvez dès lors déceler un problème. Vous avez cessé votre communication de couple, vous projetez l’un sur l’autre l’image de bons copains mais pas de conjoints. Vous devez restaurer un dialogue ensemble.

Pourquoi ne pas évoquer vos rêves de vacances? Vous pouvez les concrétiser ensemble, vous retrouvez dès lors un sujet de discussion pour amorcer à nouveau une communication. Il faut foncer comme au début où vous saviez qu’il fallait être pied au planché pour la ou le conquérir, n’ayez pas peur, dites-vous les choses avec calme et gentillesse. Expliquez ce qui vous convient et ce qui ne semble plus fonctionner entre vous sans en faire des reproches. Si vous vous désintéressez du quotidien de votre partenaire, de ses désirs, de ses souhaits ou de ses envies, vous pouvez considérer que vous vous éloignez tout doucement. Auparavant vous lui demandiez comment s’était déroulée sa journée, vous considérez à présent que tout cela n’a aucune importance.

Vous considérez que faire l’amour est réservé aux quelques samedis soirs où vous êtes ensemble. Il faut vous reprendre et vous offrir de la nouveauté. Cette nuit vous ouvrirez le Kamasutra: terminées les positions habituelles pas trop fatigantes et vous innovez ensemble. Prenez un foulard et bandez lui les yeux afin d’offrir à votre compagnon des sensations liées à son seul ressenti. Touchez-vous, caressez-vous, effleurez-vous, il faut découvrir son corps à nouveau. Pourquoi ne pas vous concentrer sur de nouvelles zones érogènes? N’êtes-vous pas épuisé de cette chambre à coucher? Réservez une chambre dans un hôtel sympathique et chaleureux. Donnez-vous rendez-vous au bar avec deux coupes de champagne; attendez-la (le) apprêté comme si c’était un premier rendez-vous; vous avez fait attention à votre ligne pendant la semaine qui vous a séparé de la réservation. Rechargez votre dictionnaire de mots tendres, embrassez-vous, oubliez la routine qui est en train de tuer à petit feu votre couple, produisez des ocytocines, l’hormone du plaisir. La stimulation peut se faire par un simple massage amoureux qui permet une détente formidable.

Revoyez tous les deux votre garde-robe intime, les vieux sous-vêtements à la poubelle; allez faire un peu de shopping en pensant à elle ou à lui; prenez soin de vous. Il est peut-être temps de vous remettre au régime ensemble, de partager ce plaisir de redevenir « slim » ensemble. Les prises de poids n’aident pas les corps à créer du désir; la métamorphose à deux va redonner cette jeunesse à votre couple.

La routine use les nerfs, si votre vie est un jour sans fin, si vous revivez chaque jour la même journée, vous mettez votre couple en péril. Consacrez-vous du temps pour vous deux, loin des portables, des télévisions et de tout ce qui peut parasiter votre proximité. Reconstruisez cette complicité, celle qui vous permet l’un et l’autre de savoir ce que l’un pense d’une situation.

Ne laissez pas votre partenaire dans quelques frustrations que ce soit car cette complicité vous servira à ressentir ses manques et ses envies, d’assouvir de nouveaux fantasmes et de l’aider à en imaginer de nouveaux afin de ne pas laisser s’installer l’ennui dans le couple; travailler sur l’épanouissement à deux. Pourquoi ne pas trouver une activité que vous pourriez faire ensemble, allez vous inscrire ensemble dans un cours de salsa ou de rock’n’roll. Si les jours se suivent, ils ne doivent pas se ressembler. Il est inutile de prendre la fuite pour se refugier ailleurs avec ses amis car cela retardera la résolution du problème et l’amplifiera. Vous n’êtes plus de jeunes adolescents, vous vous aimez alors il est impossible de ne pas en parler.

J’entends souvent dans mon cabinet, lors de thérapie de couple, les tourtereaux s’invectiver: « Non c’est toi qui ne fait plus ceci ou cela… «  ou bien « Ah, je ne savais pas que tu aimais tant aller diner à tel ou tel endroit… « . Il existe des moments de la vie ou l’on a besoin d’une tierce personne pour sauver son couple et rétablir une communication qui ne se fait plus. Se parler et discuter sans mettre en cause l’autre est la solution à bien des problèmes. Parler de son ressenti permet de mieux appréhender ce qui ne va pas. L’intervention d’un tiers permet de renouer un lien qui existe mais qui a parfois du mal à se faire jour à nouveau.

Cet article a été rédigé par Rodolphe Oppenheimer, spécialisé en TCC et membre de nombreuses associations de professionnels. Retrouvez plus d’informations à propos de l’auteur sur son site en cliquant ICI.

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, édité par la rédaction

Source : Libido: comment vaincre la routine dans son couple? | FranceSoir

20170529 – Vie de couple : trop de boulot, libido à zéro – Madame Figaro

Si l’arrivée d’un bébé justifie souvent la disparition temporaire du désir, d’autres facteurs peuvent également jouer. Photo RubberBall Productions / Getty images

 

À s’investir à corps perdu dans leur travail, les femmes ne trouvent plus d’énergie pour vivre leur sexualité. Analyse et conseils d’experts pour regagner une vitalité intérieure salvatrice.

Pas facile d’aborder le sujet. Quand on a «tout pour être heureuse» (bien dans sa peau, dans son boulot, dans son couple…), et qu’on est décidée à réussir sur tous les fronts, comment avouer qu’il y a tout de même une ombre au tableau, une part de vie un peu moins triomphante… Surtout quand c’est au chapitre sexe que s’inscrivent des ratés, à une époque où l’épanouissement en la matière fait partie de la panoplie des gagnant(e)s…

“C’est le nouveau mal du siècle !”

«Je n’en suis pas très fière, j’en parle peu, reconnaît Hélène. Pourtant, quand on lance entre amies le sujet, chacune a son mot à dire. Certaines traversent de vrais déserts sexuels. C’est le nouveau mal du siècle !» À 42 ans, Hélène est responsable marketing dans une grosse société d’informatique. Un poste qui lui plaît mais dévore par périodes tout son temps et son énergie. «J’ai une pression et des horaires lourds, explique-t-elle. Et comme j’ai la “chance” de pouvoir travailler à la maison, les jours où je rentre plus tôt, dès que j’ai couché mes deux enfants, je me reconnecte. C’est un vrai problème, ce no limit entre vie pro et vie perso. Quand j’arrive dans mon lit, souvent je n’ai plus envie de rien : j’aspire au vide.»

Pas grave, pense Hélène. Son mari, encore plus débordé mais toujours désirant, ne lui a pas encore posé d’ultimatum («ça ne peut pas continuer comme ça»). Et puis, elle est «vigilante» : ils se retrouvent pendant les vacances… Quand beaucoup de couples autour d’eux sont en train d’exploser. Caroline, 35 ans, chef de pub dans un groupe de presse, en couple avec Antoine, directeur artistique, aussi work addict qu’elle, vit le même syndrome, à sa manière : «Il y a des périodes où on oublie de faire l’amour, on est plus en mode câlins, explique-t-elle. Parfois ça dure des mois. Il suffit d’un week-end loin de tout, et ça repart.»

Horaires élastiques, fatigue et stress chroniques

La concurrence boulot-libido est devenue un phénomène de société. «La fatigue accumulée durant votre journée de travail vous a-t-elle déjà empêché(e) de faire l’amour le soir ?» La question a été posée il y a cinq ans à plus de 1 500 salariés (1). La réponse ? Oui, pour 72,6% des répondants. «Avez-vous l’impression que le stress au travail joue un rôle négatif sur votre vie sexuelle et amoureuse ?» Réponse : oui, à 66%, avec un pic de 70% chez les cadres. Un quart d’entre eux (23,8 %) confessent même des «troubles sexuels». Plus précisément, des «troubles du désir», pour 84% de ces femmes et 65,4% de ces hommes.

«C’est encore pire en 2017», affirme Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia, qui a commandité l’étude (cabinet d’expertise spécialisé dans les risques psychosociaux). «L’emprise du travail et son pouvoir symbolique sur la vie sexuelle et amoureuse ne font que s’aggraver.» Tendre n’est plus la nuit…

Horaires élastiques, fatigue et stress chroniques, prise de médicaments pour tenir le coup, rapports sexuels bâclés… Jean-Claude Delgènes égrène tout ce qui coupe les ailes à la libido. En première ligne, les fameuses NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), qui permettent au travail de s’immiscer désormais dans la sphère très privée.

«Les individus n’arrivent plus à lâcher prise, résume-t-il. On leur en demande de plus en plus, mais ils sont souvent eux-mêmes compulsifs avec le travail, de plus en plus connectés, même en vacances ! Si l’on veut sauver la libido, il faut faire des arbitrages, dégager du temps pour soi. Peut-être travailler différemment, moins et mieux.»

Le syndrome DSH, désir sexuel hypoactif

Trop de boulot, zéro libido.

Le désir est en danger, il existe même un terme aujourd’hui pour désigner le syndrome : DSH (désir sexuel hypoactif), qui «affecterait la moitié des femmes adultes», alerte le sexologue Pascal de Sutter, dans un article sur le site masantésexuelle.com. En cause, «le double travail» qui leur demande de «performer sur tous les plans. Elles se passent très bien de sexualité, souligne-t-il. Elles disent juste “ne plus avoir envie” même si rationnellement elles voudraient bien “avoir envie”».

Envie d’avoir envie, cela peut faire très mal. Les cabinets de psys comme de sexologues voient aujourd’hui affluer un type nouveau de patientes qui souffrent du même symptôme, malgré des enjeux socioprofessionnels très différents. «La fatigue physique est la grande responsable», confirme Patrick Papazian, médecin sexologue hospitalier, auteur de Parlez-moi d’amour !, (Éditions de l’Opportun). «Cela vaut pour une caissière qui souffre de troubles musculo-squelettiques et dont le corps est devenu un ennemi, comme pour une businesswoman explosée par les jet lags à répétiton. L’autre ennemi, c’est le stress.»

La grande différence, c’est que pour les unes, le travail est subi dans la peine. Celui-là peut tuer la libido à petit feu, l’absence de désir pouvant même devenir à la longue un signe de burn-out ou de dépression. Alors que chez les exaltées du travail, toutes celles qui «prennent leur pied au boulot», la libido ne meurt pas, elle change simplement d’objet. Elle se déplace. Sublimation de la pulsion sexuelle ? Le travail peut, de fait, devenir un amant magnifique.

La jouissance trouvée dans le travail

À 33 ans, en plein boom professionnel dans une société de jeux vidéo, Claire, ex-sex addict (c’est elle qui le dit en riant), traîne un «no sex» arrogant depuis bientôt trois ans. «Je m’éclate tellement dans mon travail qu’il est devenu ma priorité. Je ne compte pas mes heures, j’en rêve la nuit, je trouve des solutions au réveil… Forcément, il n’y a plus de place pour grand-chose, surtout pas pour un homme. Même mes sex-friends ont arrêté d’appeler. Le pire, c’est que ça ne me manque pas.»

Combien sont-elles aujourd’hui, créatrices de start-up, avocates, chirurgiennes ou femmes politiques, à trouver tellement de jouissance au travail que le sexe a du mal à rivaliser ? «La libido, c’est une décharge d’hormones, explique Florence Lautrédou, psychanalyste et coach, auteure de L’Amour, le vrai, (éditions Odile Jacob). Œstrogènes, mais aussi dopamine, endorphine, sérotonine, adrénaline…, qui sont les hormones du plaisir et de l’action. Exactement les mêmes que sécrète l’«état de flux» (l’expression est du psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi, NDLR) que peut provoquer le travail : on est tellement emporté(e) dans ce qu’on fait que tout paraît fluide, on se sent “au top”, on ne voit pas le temps passer… Comme quand on était petit(e), qu’on jouait avec un copain et que soudain on entendait : “au bain !”. C’est un état d’extrême présence.»

Créer un sas de décompression

Ce n’est pas Camille, 47 ans, qui dira le contraire. Romancière, elle décrit le travail d’écriture comme une vraie alternative à l’amour. «J’ai des souvenirs plus intenses d’écriture que de moments de sexe, avoue-t-elle en riant. Plus précis… C’est un état d’exaltation, de jouissance. Quand j’écris, j’oublie tout, tout ce que j’ai tant de mal à oublier quand je fais l’amour. Il n’y a plus de place pour rien. C’est presque masturbatoire. Je n’ai besoin de personne, je suis sûre de trouver mon plaisir.» Orgasme garanti. C’est tellement plus simple, au fond, avec le travail, tellement moins risqué que dans la relation amoureuse…

«Le désir sexuel suppose une dimension d’échange, de partage, de don, souligne Florence Lautrédou. La relation à l’autre. Dans le travail, la jouissance est davantage solitaire. Aussi, quand on arrive du boulot chez soi “en high”, comme sous cocaïne, on est sur une autre planète. Il se trouve que l’autre n’est pas dans le même état, ou l’est également mais alors chacun est dans sa bulle narcissique. Pour entrer en phase avec l’autre, un ajustement est nécessaire, une synchronisation. Pour que la rencontre sexuelle ait lieu, il faut savoir s’arrêter et aménager un espace pour son partenaire.»

L’art du sas, cet espace-temps où l’on «redescend» vers l’autre, et vers soi, où l’on se rend disponible… C’est ce que prêche aussi Patrick Papazian, même dans des cas moins extrêmes. «Le travail, c’est étymologiquement la contrainte, le contrôle, tout le contraire de l’abandon que nécessite le désir, rappelle le médecin. À quelques exceptions près, il impose l’asexuation des rapports humains. Pour les femmes, en particulier, il exige d’étouffer tous les signaux de désir si l’on veut mener sa carrière le plus sereinement possible. Il faudrait donc huit ou dix heures par jour, gommer toute expression de son être sexuel, animal, et soudain, de retour à la maison, passer en mode sexe, désirer, être conquise, se laisser approcher… Ce n’est pas facile de switcher, il n’y a pas d’interrupteur On/Off. Pour que le désir s’installe, il faut se créer des sas d’érotisation, se faire belle, faire du sport, s’autoriser à passer trois heures chez le coiffeur, et prendre du temps avec l’autre…»

Créer des ponts, passer d’un monde à l’autre en douceur, jouer sur tous les tableaux. Cesser d’opposer vie pro et vie perso, mais en faire des alliées. Elles se nourrissent à la même source, et alors ? Le désir est un réservoir inépuisable.

(1) Enquête Technologia/ UMC, Les effets du travail sur la vie privée.

Source : Vie de couple : trop de boulot, libido à zéro – Madame Figaro

 

Avis Pimpf : même si l’article s’oriente pas mal sur les femmes,  la réciproque reste vrai chez les hommes aussi, le boulot, certains évènements de la vie le stress , et certaines types de maladie, tout peut être un frein à la libido et aux relations dans le couple, il faut savoir en parler , communiquer et ne pas laisser les problèmes s’installer même si ce n’est pas évident.

20170521 – Thérapie de couple: mieux vaut tôt que tard | Charles-Édouard Carrier | Vivre

PHOTO ARCHIVES REUTERS, CARLO ALLEGRI

Selon l’avis de plusieurs professionnels, les conjoints attendent trop longtemps avant de consulter lorsque le couple va mal. Les frustrations et les sources d’irritation en viennent à prendre beaucoup de place dans le quotidien et c’est souvent en dernier recours que l’on songera à la thérapie de couple.

Michel* est père de deux garçons, âgés de 4 et 6 ans. À l’arrivée du deuxième enfant, son couple s’est mis à battre de l’aile jusqu’au jour où sa femme lui a avoué avoir eu une aventure avec un autre homme. « Nous étions conscients que ça n’allait pas bien entre nous. Nous avons pris nos distances chacun de notre côté. On minimisait les choses. Puis, elle m’a avoué son aventure. Ça nous a secoués. On s’est dit qu’on devait arranger ça, on ne pouvait pas laisser ça aller, surtout pour les enfants. On a rencontré un psychologue pendant deux mois. Mais malgré les efforts, on n’y est pas arrivés. Il était trop tard », confie l’homme de 43 ans.

OBSERVER LES SIGNAUX D’ALARME

Pour Yvon Dallaire, psychologue et auteur, à partir du moment où un des besoins légitimes de l’homme ou de la femme est frustré, le couple est en péril. « Que ce soit au niveau de la sexualité, de l’affection, de la confiance ou de la communication, s’il y a des choses qui sont frustrantes, le couple est sur la pente descendante. »

Du côté de Michel, comme c’est le cas de bien d’autres couples, l’option d’une démarche en thérapie conjugale n’a été considérée qu’à la toute fin.

« J’ai l’impression que les gens viennent tard dans la problématique, en dernier recours. Ils ont essayé plein de choses, ils veulent arranger les choses, ils traînent ça pendant des mois, des années, d’autres problèmes s’ajoutent, puis on demande au thérapeute de sauver le couple. Ils sont déjà très enlisés. »

– Marie-Eve Demers-Morabito, sexologue et psychothérapeute

Il existe plusieurs approches en thérapie, différentes écoles de pensée sur lesquelles se basent les thérapeutes pour mener à bien leurs interventions. Comment s’y retrouver en tant que couple ? Pour Ghassan El-Baalbaki, psychologue thérapeute conjugal et directeur adjoint au département de psychologie de l’UQAM, « la thérapie conjugale est axée sur l’intégration de différentes techniques. Pour certaines personnes, une approche peut fonctionner mieux alors qu’une autre fonctionne moins bien ».

Il n’y a pas un cadre théorique nécessairement meilleur qu’un autre, c’est plutôt le thérapeute lui-même qui aura à reconnaître les forces et les limites de son approche. « Il se peut que le couple ne se sente pas à l’aise dans la relation interpersonnelle qu’il a avec le thérapeute, peu importe l’approche. Il ne faut pas continuer si on ne se sent pas à l’aise, s’il n’y a pas une bonne alliance », prévient le psychologue.

L’ENGAGEMENT DU COUPLE DANS LA THÉRAPIE

Pour mener à bien la thérapie, le couple doit apprendre à parler des émotions qui sont ressenties de part et d’autre, une chose pas toujours simple, comme le remarque Mme Demers-Morabito. « Pour la plupart, c’est plus difficile de parler de leurs émotions que de parler de leur sexualité. Ça les rend encore plus vulnérables. »

Puis, au-delà des rencontres périodiques avec le thérapeute, les couples doivent aussi s’investir dans la démarche qu’ils entreprennent.

« La thérapie, ce n’est pas juste une heure par semaine dans le bureau, ça continue aussi à l’extérieur, c’est ça le plus important. Le couple doit être capable d’intégrer les outils reçus en thérapie pour justement les utiliser à la maison. »

– Marie-Eve Demers-Morabito, sexologue et psychothérapeute

Si plusieurs couples arrivent à retrouver une certaine harmonie avec l’aide d’un professionnel, pour d’autres, c’est malheureusement l’étape qui précède la séparation. « Souvent, je n’ai pas besoin de le leur dire, plus je leur pose des questions, plus ils finissent par se rendre compte d’eux-mêmes que ça ne peut pas fonctionner », souligne Mme Demers-Morabito.

Pour sa part, lorsqu’il constate que le couple est continuellement en train d’escalader, Yvon Dallaire choisira de recommander aux conjoints la médiation. « Il y a des éléments que l’on peut voir, à partir du moment où l’un dit quelque chose et que l’autre est toujours en train d’infirmer ou de contredire, ou alors lorsqu’ils se disputent devant moi sans cesse. Je ne peux pas faire pour eux ce qu’eux-mêmes ne sont pas prêts à faire pour eux, c’est-à-dire désamorcer leurs conflits, leurs tensions. »

Comme dans tout conflit, la communication est souvent la clé. Et lorsque les mots ne suffisent plus pour le dire, l’aide d’un professionnel peut tout changer. C’est pourquoi il vaut mieux consulter le plus tôt possible et prévenir plutôt que d’en arriver à une situation qui devient toxique.

Et même lorsqu’un des deux conjoints refuse de participer, il y a des solutions et il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide. « Ça prend deux personnes pour former un couple, mais une seule pour le transformer », conclut M. Dallaire.

* Pour se confier en toute liberté, Michel a requis l’anonymat.

LA TRILOGIE DU BONHEUR

En 40 ans de pratique, le psychologue Yvon Dallaire a vu défiler bien des couples dans son bureau. Auteur d’une trentaine d’ouvrages sur le sujet, il a publié ce qu’il appelle la « trilogie du bonheur conjugal », parue aux éditions Option Santé, dans laquelle il expose les principes mis en application lors des processus thérapeutiques. La trilogie comprend les livres Qui sont ces couples heureux ? Surmonter les crises et les conflits du couple, Qui sont ces femmes heureuses ? La femme, l’amour et le couple et Qui sont ces hommes heureux ? L’homme, l’amour et le couple.

Source : Thérapie de couple: mieux vaut tôt que tard | Charles-Édouard Carrier | Vivre

20170521 – News : S’engager en couple, c’est signer un contrat inconscient – Le Temps

«J’ai un nouveau copain, mais il ne veut pas aller plus loin.» Eh oui, ce sont des choses qui arrivent. Mais pourquoi? Et finalement, qu’est-ce que l’engagement à plus long terme?

En chantant «Je te promets» dans les années 1980, Johnny Hallyday garantissait monts et merveilles à la femme de sa vie. Ou du moins, celle du moment, et avec un petit avertissement dans les paroles: «Et même si c’est pas vrai, si on te l’a trop fait. […] Peut-être avec le temps à la force d’y croire, on peut juste essayer pour voir.» Ce bon vieux Johnny décrivait-il là sa difficulté à s’engager dans une histoire? Comme on dit: une femme avertie en vaut deux…

Toujours est-il que nombreux sont ceux et celles qui se plaignent d’être tombés sur un partenaire fuyant, laissant l’autre rongé par le doute et l’espoir. «Chacun a sa propre définition de l’engagement, et, en plus, n’a pas conscience de cette définition», explique la thérapeute de couple Imago Anouk Truchot. «Lorsque vous êtes engagé pour un job, vous avez un contrat de travail. Et si vous ne le remplissez pas, vous risquez de vous faire virer. Dans les couples, on n’établit pas de contrat auparavant. Tout est basé sur les histoires familiales, culturelles ou religieuses, sur nos croyances. A partir de là, nous créons un contrat inconscient.» Un contrat propre à chacun, établi en fonction de ses attentes et de ses manques.

Des réponses très variées

Lorsqu’on demande autour de soi ce qu’est l’engagement en couple, les réponses sont extrêmement variées. Quelques définitions en vrac, données par des hommes et femmes de 20 à 50 ans: être liés par des intérêts communs, faire preuve d’ouverture et de confiance, faire des choix au bénéfice du couple, consacrer à l’autre une place privilégiée au quotidien, prendre une responsabilité vis-à-vis du couple ou de la famille, fonder une famille, habiter ensemble, avoir des valeurs et des projets communs. Ou encore: être solidaire, avec un farouche désir d’aller dans la même direction avec amour, respect, empathie, générosité et tolérance. Autant dire que la notion est vaste… Et que si elle n’est pas respectée par l’autre, ou pas claire, la prise de distance risque d’être immédiate! La chute peut alors être rapide et douloureuse.

Ce non-engagement, ou désengagement, correspond à une blessure ou à une peur. Les femmes de 35-40 ans en savent quelque chose: nombreux sont les hommes qui disent ne pas vouloir s’engager, par crainte de la perspective «famille». Pauline*, 45 ans, ne souhaite plus vivre avec un homme. Ce qui, justement, fait partie des marques importantes d’engagement. «J’ai l’impression de les avoir tellement servis que j’ai une overdose. Et j’aurais peur d’être à nouveau privée de ma liberté de femme. Mais je pourrais aussi accepter de vivre avec quelqu’un, en m’affirmant et en négociant mes droits, en m’exprimant et en me faisant respecter. En faisant cela, je gagnerais certainement ma propre estime de moi!»

La peur, virus ambiant

Pour Anouk Truchot, la peur est un virus ambiant. Mais il est possible de modifier ce fonctionnement si l’on prend conscience des raisons pour lesquelles on ne s’engage pas, si l’on comprend quelles sont les blessures ravivées. «La plupart des gens pensent que l’engagement est une perte de liberté. Alors qu’il peut au contraire être le meilleur moyen de trouver sa liberté et de grandir. Mais il ne faut pas mélanger engagement et choix. Il faut prendre le temps de se dire: «Est-ce que cette personne me convient?»

Et la thérapeute de rappeler que s’engager à vivre avec quelqu’un au bout de trois semaines de relation est souvent une décision prise sous l’effet de la PEA (l’hormone de l’amour qui nous pose des lunettes roses sur le nez). «Beaucoup de gens ne parviennent pas à dépasser la phase de l’amour romantique. Tout à coup, ils réalisent que ce n’est du tout ce qu’ils voulaient, et c’est là qu’ils reculent.»

 

Source : S’engager en couple, c’est signer un contrat inconscient – Le Temps

 

Avis Pimpf : c’est un mal très moderne, de celui de ne plus vouloir s’engager, je ne dis pas qu’il faut s’emprisonner et se mettre dans une situation que l’on n’aimera pas mais le couple est aussi le symptôme global on ne s’engage pas en couple, dans des amitiés, dans la famille, dans tout car on ne veut penser qu’a soi, pas de limites  , pas de contraintes, rien à donner mais rien en retour aussi… Certes ce n’est pas toujours aussi évident, mais cela devient de plus en plus fréquent de nos jours…

20170321 – News / Couple : 5 erreurs qui condamnent les relations – Bibamagazine.fr

Réagir trop vite, rester dans une routine, ne faire qu’un… Certaines petites choses peuvent impacter le couple.

Toutes les histoires d’amour sont différentes, et ce qui cause la rupture d’un couple peut être une épreuve qui renforce dans un autre… Toutefois, il y a certaines choses qui sont à éviter formellement selon les psychologues, si on veut donner une chance à sa relation. Le site Elite Daily les a regroupées.

1/ Réagir sans réfléchir

Notre moitié vient de dire ou de faire quelque chose qui nous met hors de nous ? On a deux options : réagir spontanément (hurler, casser quelque chose, partir, pleurer…) ou bien prendre du recul et réfléchir. Se laisser le temps de comprendre pourquoi on se met dans cet état-là permet d’en savoir plus sur soi-même et d’en discuter avec Bibi… pour éviter que ça ne recommence.

2/ Être inflexible

En couple depuis longtemps, on entre inéluctablement dans une certaine routine. Ce n’est pas un problème, sauf si faire des entorses à cette routine nous pose problème. Pourquoi ? Tout simplement parce que la routine tue la passion et surtout limite notre épanouissement et celui de notre partenaire. Et quand on commence à s’ennuyer et à ne plus rien apprendre au contact de notre moitié, c’est le début de la fin…

3/ Être faux

Cela semble évident, mais dès lors qu’il y a un décalage entre ce que l’on dit ressentir et ce que l’on ressent vraiment (ou ce que l’on fait), cela a un impact sur la relation. Sans aller forcément jusqu’à la tromperie, le simple fait de mentir (ou du moins de cacher ce que l’on ressent) montre qu’il y a un problème dont il faut se parler.

4/ Ne pas respecter les limites

Dans un couple, il est impératif que chacun reste une personne à part entière et que le « nous » ne prenne pas le pas sur le « je » et le « tu ». Comme l’expliquent les experts, le souci, c’est qu’on perd ensuite la notion de l’autre et on peut ainsi être intrusive ou même lui manquer de respect.

5/ Manquer d’affection

Manquer de gestes tendres envers sa moitié et/ou entrer dans une routine sexuelle est souvent le résultat des 4 comportements précédents. Mais cela peut aussi être quelque chose de personnel, parce que l’on ne se sent pas bien et que l’on n’en parle pas. Or, si on ne fait rien pour changer cela (et dans un premier temps le comprendre), on risque de laisser s’installer une routine où l’on se soucie peu de l’autre… Pas terrible !

Voilà, on sait ce qu’il faut éviter…

Source : Couple : 5 erreurs qui condamnent les relations – Bibamagazine.fr

Avis Pimpf :  certaines choses sont vraies, mais il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, tous les couples ne fonctionnent pas pareil tout valoir cataloguer dans un seul mode me dérange un peu même si certains conseils peuvent être utiles.

20170304 – Sexualité :Vous vous masturbez alors que vous êtes en couple ? C’est bien !

La masturbation, plus que tout autre pratique, est considérée comme un acte solitaire et donc généralement, plutôt accessoire si l’on est en couple. Ce n’est pas vrai.

Certaines personnes voient encore la masturbation comme un acte vicieux et ne pourraient pas imaginer que leur partenaire s’y adonne. Il faut dire que durant des siècles, elle était jugée comme dangereuse et responsable de bien des maux. Aujourd’hui, on lui reconnait enfin de nombreux bienfaits.

Bénéfique pour la santé mais surtout utile pour permettre à son auteur de mieux connaître son corps, d’être en meilleure corrélation avec ses désirs et ses pulsions. Malheureusement, les injonctions des siècles derniers et le message religieux qui a encore tendance à privilégier une sexualité reproductrice font encore des ravages dans l’esprit des gens.

Une pratique utile

Ainsi, se masturber lorsqu’on est en couple est souvent vécu comme une perversion. Pourtant, la pratique est utile dans le couple pour de multiples raisons.

  • Si les partenaires sont éloignés un certain temps, elle permet de soulager des envies et donc d’éviter un éventuel adultère.
  • Lorsque l’un ou l’autre des partenaires a plus de désirs, elle permet de canaliser les tensions et de ne pas imposer à l’autre un rythme sexuel trop soutenu.
  • Elle permet à certains hommes, tout particulièrement aux hommes qui éjaculent trop rapidement, de faire baisser la pression avant un rapport sexuel et donc de pouvoir mieux tenir lors du coït.
  • Elle permet à chaque partenaire de nourrir sa fantasmatique. C’est d’ailleurs l’une des grandes qualités de la masturbation, pouvoir imaginer un scénario érotique sans craindre de blesser l’autre puisque justement la masturbation est un acte solitaire.
  • Autre avantage ; apprendre à mieux connaître son anatomie et le fonctionnement de son sexe. Par exemple, les femmes qui se masturbent savent mieux expliquer à leur amant comment il doit s’y prendre pour les emmener jusqu’à l’orgasme.

De la discrétion 

Il y a a donc énormément d’avantages de recourir à la masturbation, néanmoins, je vous conseille de rester discret car généralement, votre partenaire n’apprécie pas de savoir que vous vous donnez du plaisir en son absence. Les femmes auraient tendance à imaginer que vous fantasmez sur quelqu’un d’autre. D’ailleurs lorsqu’une femme surprend son partenaire en train de se masturber devant des images pornographiques, elle se sent trahie, trompée, salie le plus souvent.

Quant aux hommes, savoir que leur compagne se masturbe alors qu’ils n’ont pas pu en profiter, leur faire ressentir une certaine frustration.

Donc sauf si vous êtes vraiment complices, inutile d’évoquer vos jouissances solitaires. Quant au jeu de masturbation à deux, là encore, cela nécessite toujours une grande complicité sexuelle.

Brigitte Lahaie

Source : Vous vous masturbez alors que vous êtes en couple ? C’est bien !

20170220 – News : Cette photo résume parfaitement la longue attente de ce couple pour avoir des enfants

« 452 seringues, des milliers de larmes, une opération chirurgicale… »

ROSSESSE – Ils ont compté les jours, les piqûres, les opérations, les larmes. Après avoir essayé pendant près de 3 ans d’avoir un enfant, un couple d’Américains a partagé une photo lourde de sens sur sa page Facebook, pour annoncer qu’ils seraient bientôt, enfin, les parents de jumeaux.

Le 9 février, Lauren Walker a posté la photo de deux petits pyjamas pour bébés, entourés d’un tas de seringues et de flacons de comprimés. Sur l’un des pyjamas est écrit « ça valait le coup d’attendre », sur l’autre « d’attendre, d’attendre, et d’attendre encore ».

Source : Cette photo résume parfaitement la longue attente de ce couple pour avoir des enfants

20170217 – 8 conseils pour se souvenir qu’avant d’être des parents, nous sommes des amoureux

On m’avait dit qu’avec bébé au milieu, les choses allaient changer. Est-ce que c’est vrai? Bien sûr. Que faire… Je vous donne mes petites astuces.

 

On m’avait mise en garde, l’arrivée de bébé peut bouleverser un couple. Tout ce que tu avais construit peut s’effondrer, et certains se perdent dans leur rôle de parents. Ce n’était pas joli joli comme tableau mais bon j’étais enceinte et je n’allais pas rapporter bébé au magasin. Et puis de toute façon nous l’avions désiré cet enfant. Alors, comment rester amoureux?

Bizarrement, ces échos un peu flippants me paraissaient très lointains. Je refusais d’y prêter attention. Pourquoi? Parce que je ne doutais pas de mon amoureux. Il était si attentionné. Et puis son regard sur moi…

On m’avait dit qu’avec bébé au milieu, les choses allaient changer. Est-ce que c’est vrai? Bien sûr. Mais comme je ne suis pas du genre à m’abattre, ça n’allait pas m’arrêter. Je crois que le bonheur n’est pas donné. Qu’il faut aller le chercher tous les jours, se battre pour lui, ne pas succomber à la facilité. Attention, parfois des éléments que l’on ne maîtrise pas, la vie même joue en votre défaveur. Alors que faire… Je vous donne mes petites astuces.

Les compliments

Ça ne coûte rien et ça fait du bien aussi bien de les dire que les recevoir. On aurait tendance à l’oublier au fil du temps qui passe de complimenter l’autre et c’est bien dommage. Pas besoin d’en faire des caisses non plus.

Prendre soin de soi

Alors j’avoue moi au quotidien je suis plutôt dans le minimum syndical, mais quand on sort en famille ou en amoureux, je fais toujours attention. J’aime le confort donc vous ne me verrez jamais avec des talons de 12 cm. Ça ne m’empêche pas d’être un peu coquette. Une jolie robe avec une paire de basket, un soupçon de maquillage et le tour est joué. C’est pas grand chose mais on se sent tout de suite plus sexy, et quand on se trouve jolie, bien souvent l’autre aussi.

Les moments en amoureux

C’est souvent là que le bât blesse quand on est jeunes parents. Pour tout vous dire, en soirée depuis la naissance de notre puce nous n’avons eu qu’une seule fois en amoureux un jour où le parrain de bébé s’était dévoué. Nous avons du mal à la faire garder car notre entourage est peu disponible et nous préférons les solliciter uniquement en cas d’urgence (rendez-vous médicaux, pro, ect). Nous n’avons pas le budget pour le moment pour un(e) baby sitter et j’avoue que confier un nourrisson à quelqu’un que je ne connais pas ne me réjouissait guère. Nous avons donc mis un point d’honneur à prendre nos repas le soir ensemble, en faire un vrai moment de discussion avec iPhone, iPad et Mac interdits. Et la petite série ensemble aussi c’est sacré!

Évoquer les souvenirs

Ce matin, l’ogre m’envoyait un petit message pour me rappeler qu’il y a deux ans, jour pour jour, nous étions en amoureux à Vienne. Ça m’a mis tout de suite des papillons dans le ventre. Prendre le temps d’évoquer des souvenirs, ce n’est pas vivre dans la nostalgie mais se rappeler le chemin parcouru ensemble et toutes les anecdotes qui font une histoire d’amour.

En créer de nouveaux

Créer de nouveaux souvenirs c’est aussi inclure bébé dans l’histoire. Prendre du temps en famille. Au Japon, nous avons compris à quel point ce temps passé tous les trois nous était essentiel aussi. Maintenant notre objectif est de se libérer un peu de temps pour les ballades à deux comme nous le faisions avant que bébé n’arrive.

Se focaliser sur le positif

A vrai dire, c’est quelque chose qu’il faudrait mettre en pratique dans tous les aspects de sa vie pour être bien. Et ce n’est pas toujours facile. Alors oui parfois l’amoureux laisse traîner ses chaussettes mais ce n’est pas bien grave. Et si on prenait plutôt la peine d’apprécier la petite attention qu’il a eu pour vous aujourd’hui.

Ne pas penser routine mais quotidien

Je suis une personne qui déteste la routine mais qui aime les rituels du quotidien. La nuance: la routine pour moi c’est de la fainéantise. C’est ne plus faire l’effort de… C’est faire les choses par automatisme. Alors qu’il y a des petits rituels du quotidien qui au contraire vous font sentir bien chez vous, dans votre couple.

Se surprendre

Et pour ça il ne faut pas se brimer par peur du regard de l’autre. C’est laisser cours aux idées les plus saugrenues. Je suis du genre à sortir une blague quand on ne s’y attend pas, à me mettre à danser dans le salon parce que ça me prend… Surprendre l’autre c’est aussi garder le goût des petites surprises de temps en temps… Je ne vous en dit pas plus aujourd’hui. L’ogre me lit …

Et vous, c’est quoi vos astuces pour entretenir l’amour au quotidien?

Ce billet est également publié sur le blog Ogresse de Compagnie.

Source : 8 conseils pour se souvenir qu’avant d’être des parents, nous sommes des amoureux

20170212 – News / Vie de couple et enfants : comment concilier les deux ?

Avoir un enfant est un véritable bouleversement pour un couple. Fonder une famille et avoir une vie de couple épanouie sont-elles deux choses conciliables ?

Et aussi merveilleuse soit-elle, la naissance d’un premier enfant puis parfois d’un deuxième peut fragiliser la vie d’un couple : manque de sommeil, réorganisation de son emploi du temps, baisse de la libido, routine qui s’installe… Alors, fonder une famille et avoir une vie de couple épanouie, est-ce possible ? La réponse est oui, sans aucun doute, mais à condition de respecter quelques règles…

Préserver sa vie de couple quand on a des enfants

Passer du couple à la vie avec des enfants peut parfois demander un peu de temps pour retrouver un nouvel équilibre.

rouver un nouvel équilibre et accepter ce changement

Des ajustements sont souvent nécessaires. Il arrive parfois qu’un enfant comble tellement ses parents, que ces derniers perdent l’habitude d’être simplement heureux à deux. Pour que cet enfant ne sépare pas votre couple, il va être essentiel que le lien qui vous unit se transforme.

Selon Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, la naissance d’un enfant oblige le couple à se différencier, à ne plus former une seule entité. La première des choses à faire est donc d’accepter l’idée que votre vie va changer radicalement, que la relation fusionnelle sur laquelle votre couple s’est fondée va devoir se transformer.

La structure, le modèle et le contenu de votre relation doivent évoluer afin que l’enfant s’insère le mieux possible dans votre relation de couple. Bien souvent, une naissance renforce l’attachement entre un homme et une femme car il est l’expression de l’amour et marque une étape importante dans leur vie de couple.

Il vous suffit alors de réinventer votre relation, de laisser le temps à chacun de prendre ses nouvelles marques, sans vous soucier du « normal/pas normal » . À propos du couple, Serge Hefez ajoute : « C’est un lien en perpétuel mouvement, menacé de l’intérieur par l’individualité de chaque membre du couple et de l’extérieur par des modèles qui ont tendance à accorder une telle importance à la relation de couple qu’elle est toujours menacée d’imperfection. »

Communiquer

Entre le boulot, les courses, les enfants, la routine qui s’est installée, il n’est pas toujours facile de prendre du temps pour communiquer vraiment. Pourtant, cette communication est essentielle. Tout d’abord pour dénouer certaines tensions et désamorcer les conflits.

Plutôt que de garder les choses chacun de son côté, mieux vaut discuter, cela évitera les mauvaises interprétations et permet aussi d’entendre et d’essayer de comprendre les attentes de votre partenaire. Yvon Dallaire, psychologue et auteur de Qui sont ces couples heureux ? recommande au moins 5h de tête-à-tête par semaine pour le couple afin de se retrouver, d’échanger sur le quotidien et le ressenti de chaque partenaire. Il ajoute que « les marques d’affections sont indispensables » pour qu’un couple soit véritablement heureux.

Alors, montrez-vous attentionné et attentif à votre partenaire. Et puis souvenez-vous, au début de votre relation, vous pouviez passer des heures à discuter et à refaire le monde. Cette complicité n’est pas très loin, il vous suffit de quelques efforts pour la retrouver et pour faire en sorte qu’elle ne s’étiole jamais.

Préservez votre intimité

L’amour, la tendresse passent aussi par la sexualité. Il est normal, après avoir eu un enfant que la sexualité passe au second plan pendant un temps. Cependant, au bout de quelques semaines, il est important de prendre le temps de se retrouver pour se séduire à nouveau et ranimer le désir.

Une fois cet équilibre rétabli, il reste fragile. En effet, la routine et la fatigue empêchent souvent le couple de se retrouver sous la couette. Ils sont préoccupés par les enfants et fatigués par leur travail. Le bon moment pour faire l’amour n’est jamais simple à trouver souligne Serge Hefez : « Le soir, ils sont épuisés et n’ont envie que de dormir ; le matin, ils sont pressés ».

Pour y remédier, le psychologue suggère au couple d’oser exprimer leurs désirs respectifs, pourquoi pas notamment à travers des rituels ludiques qu’il convient à chacun d’inventer. Il évoque dans son ouvrage, l’exemple des rubans qui peut permettre de désamorcer des situations : s’il a envie de faire l’amour, l’un des deux partenaires pose un ruban sur la table de nuit. Si l’autre partenaire a envie aussi, il pose son ruban à côté. Si ce n’est pas le cas, il ne fait rien. Cela permet à chacun de dépasser ses inhibitions, de se sentir plus à l’aise face à la question du premier pas, de dédramatiser l’absence d’envie du conjoint ce soir là, voire même d’en rire.

Charge à votre couple de préserver cette intimité si précieuse, de lui consacrer le temps qu’il faut pour vous sentir épanouis dans votre sexualité. Certains soirs, lorsque les enfants sont couchés, coupez les écrans, retrouvez-vous en couple et continuez à vous séduire ! Si vous n’y parvenez pas, n’hésitez pas à consulter un thérapeute, il saura vous aider à comprendre vos difficultés.

Prenez du temps pour votre couple

Dans La danse du couple, Serge Hefez évoque « la musique du couple » et nous dit : « Pour construire sa relation et la faire tenir, le couple a besoin d’éléments extérieurs. Pour danser, il faut de la musique. Dans le couple, ce sont souvent les enfants qui permettent d’accorder les violons, mais d’autres peuvent aussi donner le tempo et le faire vibrer. Le rôle de la musique peut ainsi être tenu par des projets communs… ».

Il est donc essentiel d’oser accorder du temps à votre couple, de faire des projets ensemble, de continuer à rêver en quelques sortes : réalisation d’un rêve commun, organisation d’un voyage en amoureux… Ces projets vont enrichir votre couple et lui donner l’élan dont il a besoin pour continuer à fonctionner malgré la routine familiale. « Plus ces projets sont nombreux et diversifiés, mieux ils sont dosés, et moins le couple risque de perdre de vue qu’il est un couple conjugal avant tout. À trop se polariser sur un projet ou un investissement commun, les partenaires courent en effet le risque de mettre en péril leur évolution conjugale et leur relation amoureuse. »

Alors, multipliez les projets, sortez ensemble, surprenez-vous et profitez de chaque instant à deux. Vous n’êtes pas qu’un couple parental, vous êtes avant tout un couple à part entière.

Source : Vie de couple et enfants : comment concilier les deux ?