20170215 – News / Education : le site qui fait les devoirs à votre place – Le Parisien

FAIT DU JOUR. A peine lancé, le service Bonnenote ravive la polémique sur ces sites qui proposent de faire les exercices des élèves à leur place, moyennant finances.

La pilule passe très mal dans le monde de l’éducation. « C’est scandaleux, une marchandisation totale du système éducatif», s’étrangle Liliana Moyano, la présidente de la fédération de parents d’élèves FCPE. Au feu les cahiers, par ici la monnaie ! Un entrepreneur de 24 ans, Victor Der Megreditchian, vient d’importer en France un commerce florissant outre-Manche : il propose aux jeunes de faire les devoirs à leur place, moyennant finances. Le nom de son site fait rêver : il s’appelle Bonnenote.fr. Les résultats de notre test un peu moins.

 

Sur la Toile anglaise, Ivory Research, entre autres, vend depuis des lustres et sans complexe des devoirs «de qualité», garantis sans plagiat. On peut même y choisir le niveau attendu pour la copie, sachant qu’une «first grade» (plus de 16/20) coûtera beaucoup plus cher qu’une note moins clinquante.

 

Des devoirs sur mesure, du collège au master

Bonnenote, petite sœur revendiquée de cette entreprise, promet à son tour aux francophones «un devoir sur mesure» dans toutes les matières, du collège au master. La start-up ressemble à la plate-forme Uber : elle met en relation des clients avec des «rédacteurs». Ces derniers, libres de travailler un peu, ou jour et nuit, sont notés par les élèves pour la qualité de leurs productions et rémunérés en fonction.

 

«Nous ciblons une clientèle d’étudiants, mais notre service intéresse aussi des parents qui aident leurs enfants dans leurs devoirs et veulent gagner du temps», confie le fondateur. Voilà deux ans qu’il travaille à son projet, après avoir lui-même abondamment utilisé les sites de custom writing à Londres, où il vient de finir ses études de commerce. «Beaucoup d’élèves n’arrivent pas à commencer une copie, c’était mon cas», raconte-t-il. Le site, en plus des devoirs tout faits, permettra sous peu de commander des exposés, des présentations, et même les fiches de lecture d’ouvrages qu’on n’a jamais ouverts.

 

7,20 euros minimum par page

 

7,20 euros, c’est le prix minimum pour une page de devoirs sur le site Bonnenote. Les tarifs peuvent s’envoler à 24 euros la page, en fonction du niveau demandé et du temps imparti pour livrer la copie. Ainsi, un devoir de maths de collège rendu dans les trois jours coûte 10,08 euros. Cinq pages d’exposé de master seront livrées sous deux semaines pour 60,48 euros. Le rédacteur touche entre 70 et 90 % du prix hors taxes, en fonction du niveau de satisfaction du client. Le reste revient au site.

 

Bonnenote n’est pas le premier à se lancer en France. En 2009, Stéphane Boukris avait créé le très explicite Faismesdevoirs.com. Tentative avortée : après trois jours d’une polémique monstre, le jeune loup a sabordé son navire «sous la pression du gouvernement», confie-t-il aujourd’hui. «A l’époque, nous avions eu 20 000 demandes de correction en trois heures ! L’idée en termes de business est bonne. Moralement, c’est autre chose», concède-t-il.

 

Victor Der Megreditchian se défend, quant à lui, de participer à une triche organisée. «Nous voulons seulement aider les élèves à avoir leurs diplômes, affirme-t-il très sérieusement. Notre objectif est de leur donner l’exemple du devoir parfait, ensuite le client est responsable de ses actes. C’est comme un médicament : ce n’est pas la faute du laboratoire si le patient l’utilise mal, ou trop.» En cas de gros temps, il n’est pas inquiet et se dit prêt à «changer de business model». Sur le papier, le projet a tout pour générer, si ce n’est des bonnes notes, au moins de jolis résultats financiers : avec 2,5 milliards de chiffre d’affaires par an, le marché du soutien scolaire français est le plus prospère d’Europe.

Source : Education : le site qui fait les devoirs à votre place – Le Parisien

20170120 – ATSEM, un métier en évolution | L’Humanité

Les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles sont indispensables pour les maîtres d’école. Seulement, ils se sentent dévalorisés. Ils en appellent au ministère de l’Education nationale.

irginie est passionnée par son métier. La femme de 43 ans est Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) dans une école maternelle d’Île-de-France.
Chargée d’assister  » la maîtresse  » pour accueillir les parents, elle aide à l’animation et l’hygiène des jeunes élèves. Mais dans les faits, sa position l’amène parfois à accompagner des enfants en situation de handicap, à réaliser seule des ateliers et à évaluer les enfants.  » Il existe de plus en plus de formations. Parfois deux à trois fois par an. Elles renforcent notre métier et nous amènent à nous sentir plus près de la petite enfance. Elles sont axées sur la psychologie des tout-petits, la sécurité, l’animation ou encore l’intégration des jeunes enfants atteints de handicap « , explique Virginie.
En vingt-cinq ans, le métier a énormément évolué. Les ATSEM sont mieux formés qu’il y a quelques années. Perçus autrefois comme  » les nounous qui changent les pipis « , leur rôle est aujourd’hui beaucoup plus large et pédagogique. De plus, à la rentrée 2014-2015 à l’occasion des changements concernant les rythmes scolaires, leur mise en place a amené les ATSEM à s’occuper des TAP (Temps d’Accueil Périscolaire)… sans que le décret du statut particulier d’ATSEM ne soit modifié depuis 1992. Alors que les ATSEM ont vu leurs responsabilités et leurs connaissances s’accroître, ils n’ont pas vu leur salaire augmenter !
Aujourd’hui, ils réclament une reconnaissance de leur métier qui passerait par un nouveau statut.  » Nous souhaitons également être perçus comme de réels assistants du professeur des écoles et non comme des ‘agents’. En effet, nos fonctions nous amènent à être très proches des élèves et à connaître leurs capacités grâce aux ateliers « , insiste Virginie.
Depuis 2016, le collectif ATSEM de France a décidé de se mobiliser pour faire sortir la profession de l’ombre. Ce groupe de 2 700 agents, constitué sur les réseaux sociaux, propose une nouvelle charte nationale qui rendrait le métier homogène dans toutes les communes de France. Il a déjà mené de nombreuses actions, entre autres une lettre au Ministre de la Fonction Publique, une vidéo sur Youtube pour expliquer l’étendue des missions, et des interpellations en direction des associations et des représentations territoriales.
Parallèlement, le collectif a créé une pétition en ligne qui souhaite récolter 5 000 signatures. Elle s’adresse aux ministres de l’Éducation nationale, Annick Girardin et Najat Vallaud-Belkacem.  » Nous souhaitons être reçus pour expliquer nos difficultés, demander la redéfinition exacte de nos missions, la reconnaissance de notre rôle pédagogique, faire réellement partie de l’équipe éducative et être reconnus comme de vrais professionnels de la petite enfance « , revendique ATSEM de France.

Source : ATSEM, un métier en évolution | L’Humanité

20170104 – Les Français divorcent en moyenne après 15 ans de mariage – Le Parisien

C‘est un fait : on divorce moins en France. En 2014, selon les chiffres de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), 123 500 divorces ont été prononcés pour 240 000 mariages (- 1,1 % par rapport à 2013). Plus d’un sur deux (53 %) était un divorce par consentement mutuel.

 

Cette tendance à la baisse se manifeste d’ailleurs depuis plusieurs années, puisqu’on note un recul des divorces de 8 % entre 2010 et 2014. Cela est-il dû à une baisse simultanée des mariages ? Non, puisque les unions ont seulement baissé de – 1 % pendant ces quatre années.

 

Des divorces différés à cause des difficultés économiques

 

Les experts mettent plutôt en avant un changement de comportement lié aux difficultés économiques des foyers qui entraîneraient les époux à différer leur divorce. Une conséquence de la crise en somme. Toutefois, il existe de grandes disparités selon les départements. On divorce ainsi plus fréquemment dans les grandes villes, notamment à Paris (un mariage sur deux ne survit pas) et dans le Sud, que dans l’ouest de la France. Selon le ministère de la Justice, les séparations interviennent en moyenne après quinze ans de mariage.

 

A ce moment-là, les hommes ont environ 43 ans et les femmes 41 ans et demi. La plupart des couples mariés qui se séparent avaient le plus souvent fondé une famille. Plus de la moitié des divorces prononcés en 2014 (53 %) impliquait ainsi des mineurs, soit 113 000 enfants. Toujours selon l’Insee, le divorce pèse plus économiquement sur les femmes. Elles perdent jusqu’à 19 % de leurs revenus (ce taux pouvant aller jusqu’à 26,5 % lorsqu’elles travaillent à temps partiel) contre seulement 2,5 % pour les hommes.

Source : Les Français divorcent en moyenne après 15 ans de mariage – Le Parisien

20161231 – Les parents ont deux jours de plus pour déclarer une naissance

Parmi les mesures qui vont changer le quotidien des Français au premier janvier, il y a la prolongation du délai pour déclarer une naissance : il sera désormais de cinq jours, au lieu de trois actuellement. Les habitants des communes rurales auront même huit jours pour déclarer leur enfant.

Source : Les parents ont deux jours de plus pour déclarer une naissance

20161230 – Éducation : fessée interdite

C’est officiel, la fessée est désormais interdite par le Code civil en France.

La bonne vieille fessée, un châtiment corporel qui pendant longtemps s’est perpétué de génération en génération. En France, 85% des parents disent encore y avoir recours, une violence éducative désormais interdite. Proscrit les châtiments corporels, gifles, fessées, mais aussi les violences verbales et psychologiques. Interdit dans le Code civil, mais aucune sanction pénale n’est prévue, l’objectif est avant tout symbolique.

La France, mauvais élève

« La société véhiculait l’idée que pour être bien élevé, un enfant devait être tapé, c’est cette idée-là que nous voulons changer« , explique Maud Alejandro, de l’observatoire de la violence éducative ordinaire. Épinglée par le Conseil de l’Europe, la France était jusqu’à aujourd’hui, un mauvais élève. Car en Europe, 30 états ont déjà dit stop aux punitions corporelles. Dans ces pays, les associations affirment que la délinquance, les suicides et la consommation d’alcool ont considérablement baissé.

Source : Éducation : fessée interdite

20161227 – En 2017, les parents ne pourront plus donner de fessée – La Croix

CE QUI CHANGE EN 2017 (1/5) Du 26 au 30 décembre, « La Croix » présente des mesures qui entreront en vigueur l’an prochain et auront un impact sur la vie quotidienne. Premier volet, l’interdiction des « violences corporelles », votée par le Parlement le 22 décembre.

Ce pourrait être l’une des bonnes résolutions de 2017 : ne plus donner de fessée ni de gifle ni même de petite tape sur la main. Une bonne résolution mais aussi un impératif, puisque le Parlement vient de définitivement adopter un amendement à la loi égalité et citoyenneté qui interdit « tout recours aux violences corporelles ».

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Président du Syndicat national des médecins de protection maternelle et infantile, Pierre Suesser parle d’« avancée ». « L’éducation doit permettre à l’enfant d’intérioriser les limites. Elle ne saurait reposer sur des violences ou des humiliations, physiques comme psychologiques. Recourir à des châtiments corporels, même légers, c’est laisser penser à l’enfant qu’il peut user de la violence pour parvenir à ses fins », met-il en garde.

« Il n’y a pas de bonne fessée »

Aujourd’hui encore, d’aucuns persistent à dire qu’« une bonne fessée de temps en temps ne fait pas de mal ». Pour le pédopsychiatre Daniel Marcelli, « il n’y a pas de bonne fessée ». Ce geste est porteur d’humiliation, « la pire toxine individuelle et sociale ». De fait, « dès qu’il grandit, l’enfant qui a été humilié sera enclin à humilier les plus faibles que lui. »

Bien sûr, il ne s’agit pas de « judiciariser la moindre tape, poursuit-il, mais de faire comprendre aux parents que frapper, c’est rabaisser et s’arroger sur le corps de l’enfant un droit qu’on n’a pas. » Certains diront familièrement, en guise d’excuse, qu’ils ont « pété un câble ». Le risque, lorsqu’on accepte cet argument qui parle à tous, c’est de « conforter dans leur attitude des parents qui, pour un oui ou pour un non, perdent le contrôle d’eux-mêmes », souligne ce « psy ».

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Pourtant, en 2015, selon un sondage Ifop-Le Figaro, sept Français sur dix se disaient opposés à une interdiction de la fessée. « Pour beaucoup d’adultes qui en ont reçu dans leur enfance, soutenir cette évolution reviendrait à considérer que leurs propres parents se sont mal comportés », commente Daniel Marcelli.

« Ne pas priver les parents d’un outil éducatif »

« Les parents ont tout simplement envie qu’on leur fiche la paix, que l’État ne s’immisce pas dans la façon dont ils élèvent leurs enfants ! » interprète de son côté Dominique Marcilhacy, présidente de l’Union des familles en Europe, qui revendique 15 000 adhérents.

Pour elle, « priver les parents de cette possibilité lorsque plus aucun autre argument n’est efficace revient à leur ôter un outil éducatif alors que beaucoup se sentent déjà désemparés, dans le contexte d’une société qui trop souvent tolère les mauvais comportements. »

La psychanalyste Claude Halmos, « militante de la lutte contre la maltraitance », s’oppose, elle aussi, et paradoxalement, au texte voté. « L’arsenal juridique actuel permet déjà de punir les parents maltraitants. Et si, trop souvent, ils ne sont pas sanctionnés, c’est parce qu’un certain nombre de sévices, notamment sexuels, sont difficilement prouvables et que les adultes, professionnels comme voisins, n’osent pas toujours les dénoncer. »

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Pour elle, il est essentiel de « distinguer ces parents maltraitants, et notamment ceux qui ont intégré les châtiments corporels à leur système éducatif, des parents lambda qui, un jour, excédés ou voyant que leur enfant se met en danger, lui donnent une fessée et bien souvent la regrettent aussitôt. »

« On sape leur sentiment de légitimité »

En légiférant sur le sujet, assure Claude Halmos, on fragilise des parents qui sont déjà désorientés, « on sape encore un peu plus le sentiment de légitimité dont ils ont besoin pour asseoir leur autorité. Or c’est précisément quand, dépassés, ils ne se sentent plus aucune autorité sur leur enfant que les parents (non maltraitants) en viennent à la fessée. » Selon cette professionnelle, « cette loi pleine de bonnes intentions pourrait donc, paradoxalement, accroître le risque de fessées ».

Convaincu que « réaffirmer l’interdiction des violences ordinaires et quotidiennes contribue à construire un monde pacifié », le ministère des familles et de l’enfance a en tout cas soutenu l’amendement qui modifie le code civil. Mais, comme le dit Daniel Marcelli, il faudrait aussi « renforcer les dispositifs d’aide à la parentalité et prévoir, dès la naissance, une sensibilisation aux notions d’autorité et de santé psychologique ». Il ne suffit pas d’« ôter le bâton ». Il faut aussi suggérer aux parents des pistes pour « faire sans ».

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Le nouveau texte

Selon la nouvelle mouture de l’article 371-1 du code civil, l’autorité parentale s’exerce pour protéger l’enfant « dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne et à l’exclusion de tout traitement cruel, dégradant et humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».

Cet article sera lu lors de la cérémonie de mariage civil et intégré au livret des parents distribué au quatrième mois de la première grossesse. Il devrait prochainement figurer dans le livret de famille. Le code pénal n’est pas modifié mais la jurisprudence, qui reconnaît parfois un « droit de correction », pourrait évoluer.

Denis Peiron

Source : En 2017, les parents ne pourront plus donner de fessée – La Croix

20161227 – Parents : comment faire en sorte que votre enfant vous écoute | Santé Magazine

Pour apaiser un enfant en colère, la meilleure attitude consiste à rester calme et compter sur le réflexe inconscient du mimétisme.

Si vous avez un enfant jeune ou un adolescent, vous lui avez probablement déjà parlé en utilisant la vieille technique du « tu te calmes tout de suite ! » lorsqu’il est trop énervé. Les exercices de discipline qui prônent la sévérité, la menace et la punition sont toutefois peu efficaces avec certains enfants turbulents. Et quoi de plus frustrant pour un parent déjà à bout de nerfs que de déclencher une réaction de fermeture ou de colère alors qu’il tente de mettre un terme à une situation difficile ?

Le spécialiste Ugo Uche explique dans un article du site Psychology Today qu’il existe une solution : se forcer à rester calme. La frustration, l’anxiété, la confusion et la colère sont des sentiments que l’enfant remarque très facilement sur le visage de ses parents. Peu importe les mots qui sortent de votre bouche, il ne vous écoutera pas tant que l’expression et la voix indiquent des sentiments négatifs. Un parent en colère va donc augmenter la colère de l’enfant, qui réagira soit par la peur, soit par la fermeture.

L’effet miroir

Imaginez un scénario classique entre deux frères. L’un joue à la console, l’autre lui demande de jouer avec lui, mais le premier refuse. S’en suit une dispute et des coups, et les parents arrivent au moment ou le premier, celui qui jouait à la console, donne une gifle au second pour « se défendre ». Résultat : ses parents le disputent et le punissent pour son comportement. L’enfant ressent une injustice et pique une colère. Les parents sont encore plus énervés et frustrés et les cris continuent jusqu’à ce qu’il se taise, fatigué, malheureux et blessé.

De son point de vue, cet enfant pense que ses parents ont été injustes avec lui et n’a pas compris le message qu’ils essayaient de lui faire passer, à savoir « ne tape pas ton frère ». En contrôlant leurs sentiments, explique Ugo Uche, et en parlant calmement, ils auraient pu éviter l’escalade de la colère. Lorsqu’une personne réellement calme s’adresse à un enfant, celui-ci va inconsciemment reproduire le comportement et son cerveau va se calmer tout seul. Certes, il n’est pas toujours facile de contrôler ses nerfs lorsqu’on est sous pression ou que notre enfant nous pousse à bout, mais cette technique peut aider à améliorer la communication au sein de la famille.

Auteur:
Elena Bizzotto
Publié le 27.12.2016

Source : Parents : comment faire en sorte que votre enfant vous écoute | Santé Magazine

20161226 – A l’école des parents contre les enfants tyrans

Ils transforment la vie de famille en enfer. De 4 à 18 ans, ce sont les nouveaux tortionnaires domestiques. Une honte pour beaucoup de parents, désespérés et culpabilisés. aujourd’hui, la parole se libère. les mères – et quelques pères – se réunissent pour en discuter. Depuis un an, il existe même une consultation pour parents en détresse au chu de Montpellier. plongée dans la noirceur de ces «chers» petits.

On connaissait les Alcooliques anonymes, les Narcotiques anonymes, les Dépendants sexuels anonymes, il existe aujourd’hui les Parents anonymes. Des papas et surtout des mamans qui n’en peuvent plus, tyrannisés par leur progéniture. C’est au café de l’Ecole des parents à Paris qu’ils se retrouvent.

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Grande, brune, regard bleu acier, les cheveux attachés en une très longue queue-de-cheval, Valérie participe au groupe de parole pour la première fois: «Bonjour, ma fille a bientôt 13 ans et c’est une enfant difficile, notre relation est très conflictuelle. Hier soir encore on s’est disputées de 19 heures à 23 heures, je suis épuisée.» Jusque-là, se dit-on, rien de bien original, encore une ado en conflit avec sa mère. Anne, la trentaine intello, paire de lunettes rondes sur le nez, est bibliothécaire: «J’ai deux enfants, c’est l’aîné qui pose problème… Il a 6 ans, il me parle mal, me bouscule, essaie de couvrir ma voix quand je discute avec d’autres gens…» Parmi la dizaine de parents présents ce jour-là, deux grand-mères inquiètes. «Je suis la mamie d’un petit garçon de 5 ans qui rend la vie de ses parents impossible! Ma fille redoute les moments où il rentre de l’école ou les week-ends. Elle a peur de son enfant et moi, j’ai peur pour elle et pour son couple. Elle m’a autorisée à venir à sa place pour savoir s’il existe des solutions… »

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Seul un papa a accepté d’accompagner sa femme au groupe de parole: «Dès qu’on leur laisse un peu trop de liberté, ils prennent les rênes», constate-t-il, désabusé. Au fil de la discussion, la parole se libère. «Quand mon fils fait des colères, je sens monter en moi la violence, mais je ne veux pas taper mes enfants », lâche Anne, en confessant avoir elle-même été frappée par son père quand elle était jeune… Face à elle, Valérie finit par avouer avoir donné, la veille, des fessées à sa fille ! « J’ai tout essayé, la douceur, la discussion, et là j’en reviens à la bonne vieille méthode, y a que ça qui la calme.» Silence autour de la table. Une fessée à une ado de 13 ans! «Peut-être une erreur de stratégie? » suggère avec douceur Caroline Le Roux, la psychologue qui anime le groupe.

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«La plupart des parents qui viennent nous voir se sentent reniés dans leur parentalité. Ils ont l’impression d’avoir perdu le pouvoir sur leurs enfants ou qu’ils ne servent plus à rien», explique Caroline. Même si la notion de tyrannie est parfois toute relative dans notre société, «ce qui tyrannise les uns laisse les autres complètement froids», ajoute la psychologue. Comme cette maman qui se sent martyrisée par sa fille tous les soirs au moment du coucher: «Ça dure des heures, se plaint-elle, elle me demande d’aller faire pipi, puis d’aller lui chercher un verre d’eau, de rester avec elle, de lui tenir la main… Et moi, quand j’ai toute une journée de travail dans les pattes, je ne supporte pas, je craque.»

«L’autorité parentale, c’est l’équilibre entre ‘donner des règles’ et ‘être à l’écoute des besoins de l’enfant’, explique Nathalie Isoré, la directrice de l’Ecole des parents de Paris. C’est mathématique. Quand je reçois les parents, je leur demande où ils se situent sur un graphique. En ordonnée, à quel point ils sont directifs ; en abscisse, à quel point ils sont à l’écoute. C’est ensuite à eux d’ajuster. On critique beaucoup les parents parce qu’ils ne savent prétendument pas poser de limites ou parce qu’ils ne sont pas assez autoritaires. Cette notion des limites, la plupart d’entre eux l’ont, c’est le ‘comment’ qui pose problème. Ils l’expriment d’ailleurs quand on les reçoit : ‘Je sais ce qu’il faut dire, mais je n’y arrive pas.’ Ces parents exercent l’autorité dans la culpabilité : ils ont été trop brimés dans leur enfance, et ils en ont souffert, ou bien ils ont peur de perdre l’amour de leurs enfants. Il faut savoir dire non, souvent un non bref et ferme suffit. Nous sommes dans une société où on parle trop aux enfants… Avant, l’autorité était verticale et les enfants soumis. Il y avait d’ailleurs beaucoup de bègues, l’un des symptômes de cette soumission. Aujourd’hui, l’autorité est devenue horizontale, les enfants sont plus rebelles, ils ont leur mot à dire, leur agressivité s’exprime davantage. D’un point de vue éducatif c’est plus intéressant mais bien plus dur. On reçoit beaucoup de parents qui sont trop à l’écoute de leurs enfants», résume Nathalie Isoré.

«J’étais une enfant sage. Et ma fille à moi me traite de salope» Une maman

«Avant, on voulait que nos enfants deviennent des adultes polis, bien élevés. Maintenant, on veut qu’ils soient épanouis.»Dans son dernier opus, «Parents sous influence» (éd. Odile Jacob), une sorte de bréviaire plein d’espoir à l’adresse des parents qui se sentent coupables, la romancière Cécile David-Weill, qui estime avoir été une «mauvaise» mère pour ses trois enfants, le rappelle : «L’ambition éducative a explosé. De nos jours, il faut être à la fois une mère exceptionnelle, une femme accomplie dans son boulot, trouver du temps pour sortir, faire du sport entres copines et, surtout, ne pas oublier son mari… La question est comment s’investir? Combien de temps y consacrer ? C’est pour cette raison que j’ai écrit tout un chapitre sur cette thématique: il faut ‘choisir ses batailles’. Quant à apprendre le job… Lorsqu’on devient parent, on n’a aucun repère, et ce n’est pas dans les livres dédiés qu’on trouve des solutions. Alors, que fait-on ? C’est très simple, soit on reproduit l’éducation de ses propres parents soit, si on en a souffert, on essaie le contraire, estime l’écrivain qui a consulté des dizaines de psys pour tenter de comprendre. Ce que j’ai constaté avec mes enfants, c’est que, en voulant faire l’inverse de mes parents, j’ai fait pire. Autre constat : mes enfants s’en sont mieux sortis dans les domaines où je leur fichais la paix. Ce n’est pas toujours simple de les voir se débattre ou souffrir, mais parfois il faut les laisser se dépatouiller tout seuls avec leurs problèmes.»

«Le plus inquiétant, c’est quand l’enfant n’a pas d’empathie », explique le Dr Franc© Getty Images

Au CHU de Montpellier, le Dr Nathalie Franc pointe du doigt la « suradaptation » des parents. Cette pédopsychiatre a mis en place, il y a un an, un groupe de parole unique en France pour les parents d’enfants tyrans. Des petits Dr Jekyll et Mr Hyde qui cachent bien leur jeu en société. Epuisés, parfois au bord du burn-out, une quinzaine de parents s’expriment. «Ma fille m’insulte, elle me bouscule, mais hier, lors de la dernière crise, j’ai suivi vos conseils et j’ai ouvert les fenêtres, raconte une mère tyrannisée par son ado de 16 ans. Elle a hurlé: ‘Non mais, ça va pas!’ et je lui ai rétorqué qu’au contraire il fallait que les gens dans la rue entendent la façon dont elle me parle», se défend-elle devant le groupe de parole. Ces parents ont peur de leur progéniture: «A tel point que, tous les jours, je préviens les deux petits que leur grand frère va rentrer de l’école et qu’il ne faut pas l’embêter pour éviter qu’il ne pète un plomb», raconte une maman de 38 ans, en guerre ouverte avec son aîné de 8 ans.

La mère d’un petit de 6 ans, ingérable lui aussi, ose alors raconter sa dernière humiliation publique: « J’étais au café avec ma meilleure amie quand mon petit me demande d’aller acheter des bonbons avec son grand frère. Je refuse et lui explique que c’est trop dangereux à cause de la route. Alors il se met à hurler devant tout le monde. Je l’ai ‘ceinturé’ fermement, raconte-t-elle, parce qu’il donnait des coups de pied dans tous les sens. Ma meilleure amie m’a regardée, les yeux ronds. C’était la première fois qu’elle vivait ce que j’endure tous les jours… et quand mon petit a vu son regard stupéfait, il s’est arrêté tout seul.» «Souvent, ces parents ont honte de leurs enfants, alors que, au contraire, le regard des autres fait partie de la thérapie. En famille, l’enfant se sent libre d’exploser, mais en société il se sent jugé», analyse la pédopsychiatre, en approuvant une autre mère qui a appelé un couple d’amis à la rescousse quand son fils a tout cassé dans l’appartement.

«Dès qu’on leur laisse un peu de liberté, ils prennent les rênes» Un papa

Depuis un an, le Dr Franc suit une cinquantaine de familles au bout du rouleau. Car ce n’est pas qu’un problème d’éducation défaillante. L’enfant qui martyrise ses parents physiquement et psychologiquement est un sujet tabou: «Je pense que cela a toujours existé mais, aujourd’hui, les parents en parlent et les enfants sont pris en charge. Il n’y a rien de pire que la culture du secret, cela conforte l’enfant dans son mal-être car un petit tyran est souvent en souffrance. La majorité a des troubles du comportement», informe le Dr Franc. La plupart des enfants suivis au CHU de Montpellier ont été diagnostiqués hyperactifs, anxieux ou à haut potentiel (QI élevé). «Depuis que mon fils a été diagnostiqué hyperactif, ça va mieux, je me sens moins isolée, je partage mes problèmes avec d’autres parents et j’ai des outils pour essayer de l’aider. Il va peut-être avoir un traitement qui va l’apaiser.» « Ces enfants-là sont comme des Cocotte-Minute, ils prennent sur eux toute la journée quand ils sont à l’école ou en société et quand ils rentrent à la maison, ils décompensent », explique une maman qui a compris que tout n’était pas de sa faute. «Au début, on se sent responsable, on se dit qu’on a dû faire une erreur quelque part…», ajoute une autre.

Les parents concernés sont dépassés. «Quand ils ont 6 ou 8 ans, ça va encore, tempère la mère de Jules, 9 ans, qui lui fait des misères du matin au réveil pour s’habiller au soir pour se coucher et qui tape son petit frère et sa petite soeur quand le programme télé ne lui convient pas. Mais les adolescents, c’est encore plus dur.» «C’est vrai, confirme une autre mère courage dont la fille de 16 ans a fait de sa vie un enfer. Moi, je n’étais pas du tout préparée à ça, j’étais une enfant sage, je n’ai jamais dit merde à mes parents et aujourd’hui ma fille me traite de salope et m’insulte…» Ces parents en arrivent à détester leurs enfants. «Vous savez, ces gens qui partent acheter des cigarettes et qui ne reviennent pas? Eh bien moi, j’en rêve», avoue froidement une des participantes.

«Le plus inquiétant, c’est quand l’enfant n’a pas d’empathie », explique le Dr Franc. Dans le groupe de parole, un seul couple, solidaire face à un petit «monstre». «Théo, il faut le surveiller tout le temps, il pourrait passer à l’acte, je le sais, raconte la mère. La dernière fois, il se disputait avec sa soeur et je l’ai vu mettre la main sur le couteau de cuisine. Et ce n’est pas la première fois. Il n’a jamais exprimé de regrets, on est de plus en plus inquiets.» Malaise. «La plupart des parents qu’on reçoit au CHU portent leur croix, certains ont tellement de difficultés avec leurs enfants qu’ils sont obligés d’arrêter de travailler pour s’occuper d’eux. Il y en a aussi beaucoup qui sont déprimés. Alors, nous essayons de les aider à retrouver une vie normale, à prendre une distance sereine et ferme pour que chacun récupère sa place dans la famille.»

«On dit souvent que tout se joue entre 0 et 6 ans, mais ce n’est pas une règle, on peut toujours rectifier le tir», estime Nathalie Isoré qui reçoit des parents depuis quinze ans. Cécile David-Weill a réalisé qu’elle avait pris le mauvais chemin au bout de quinze ans, alors que ses enfants étaient déjà des adolescents, et « lorsque tous les voyants étaient au rouge » (dépression, addictions…). Oscillant entre l’intransigeance de ses propres parents qui l’élevaient «façon début XIXe » – selon ses mots – et la permissivité totale, elle faisait souffrir ses enfants, qui le lui rendaient bien…

Albéric de Serrant : « Frustrer un enfant le fait grandir »

Albéric de Serrant© DR

Directeur du Cours Alexandre-Dumas, à Montfermeil. Il accueille une centaine d’enfants en difficulté sociale ou scolaire, leur enseigne le respect des parents, et des adultes en général, en prônant une éducation bienveillante.

Paris Match. Qu’est-ce qu’un enfant-roi?
Albéric de Serrant. C’est un enfant qui ne sait pas demander, qui revendique. Quand il y a enfant-roi, il y a parent-roi, chacun défend son ‘je’ et c’est un combat mené par la revendication. Le ‘je’ s’impose alors qu’on sait très bien que la clé des rapports au sein de la famille, c’est le ‘nous’. Si on n’échange pas et si on ne pense pas avec le ‘nous’, tout est foutu. L’éducation, c’est l’apprentissage du vivre ensemble et l’épanouissement personnel dans le vivre ensemble. Le ‘je’ ne doit pas s’effacer, il doit s’harmoniser avec le ‘tu’ et le ‘nous’. Exemple: je suis un père de famille fatigué qui demande à son enfant qui regarde la télé de ‘dégager’. Ce dernier revendique à son tour son envie de continuer avec un argument de taille: ‘Maman m’a dit qu’elle était d’accord’, utilisant alors la mère comme une arme redoutable contre le père.

Beaucoup de parents ne sont pas d’accord sur la façon d’éduquer leurs enfants. Le problème ne réside-t-il pas dans ce conflit?
L’éducation, c’est éveiller l’enfant. Et, dans cette construction, l’éducateur peut aider les parents à retrouver leur autorité. C’est ce que nous faisons au Cours Alexandre-Dumas mais sans nous substituer à eux. Il faut autant que possible arriver à parler d’une seule voix. Le ‘nous’ doit d’abord s’exprimer au sein du couple, quelle que soit la situation (parents divorcés, séparés ou du même sexe…), puis dans le rapport parents-enfants. Chaque parent, chaque tuteur est responsable – non pas à 50% mais à 100% – de l’éducation de ses enfants, ce qui implique des échanges et des décisions communes avant de s’adresser à lui. Pour parler d’une seule voix, il faut que l’amour soit le guide, l’amour comme expression du respect de l’autre ou celui que les deux parents ont pour l’enfant. Il faut inverser le jeu du conflit conjugal et ‘rester uni face à l’aimé commun’.

Vous-même, vous arrive-t-il de commettre des erreurs avec votre progéniture?
Bien sûr! Je suis père et je ne respecte pas toujours la règle du ‘front uni’. Un jour, j’ai voulu expliquer à mon fils comment chercher un mot dans le dictionnaire. Ma femme est intervenue: elle n’était pas d’accord sur la méthode. Je me suis alors défendu de mieux connaître le sujet en tant qu’enseignant, et elle s’est vexée. Plus tard, elle m’a rétorqué que c’était elle qui s’acquittait des devoirs et que je l’avais décrédibilisée. J’ai reconnu mon erreur: j’aurais dû la laisser intervenir, mon fils ne se serait pas retrouvé face à deux parents désunis. C’est la clé de la transmission. Se répartir les tâches dans le couple n’est pas s’effacer dans une activité, mais rejoindre l’autre. On peut appliquer cette règle dans tous les domaines: la gestion des conflits avec l’enfant comme les moments de partage heureux avec eux!

Beaucoup de parents ont peur du conflit. L’autorité parentale passe-t-elle uniquement par le conflit?
Les parents n’ont pas peur du conflit, ils ont peur de la frustration. Notre société la refuse. Accéder systématiquement à la pulsion d’acquisition d’un enfant est en réalité d’une grande cruauté. Manger une glace est un plaisir, mais avoir une glace tous les jours n’est plus un plaisir, cela devient un dû. Frustrer un enfant le fait grandir. C’est bon de désirer une glace, on l’apprécie encore plus! La frustration apprend à être patient et laisse à l’autre la liberté de faire un cadeau quand il est prêt. Le vivre ensemble rime pour moi avec liberté et non avec esclavage. Certaines familles ont besoin du conflit, d’autres au contraire se targuent de ne jamais devoir élever la voix; l’autorité peut s’exercer de différentes manières. Mon père n’avait qu’à faire les gros yeux quand j’étais enfant pour que je m’arrête, mais ma soeur le faisait hurler. Cela dépend de la personnalité et de la psychologie de l’enfant.

Notre société prône l’empathie avec l’enfant. Qu’en pensez-vous?
Il faut trouver un juste milieu entre le discours de nos grands-parents, le fameux ‘tais-toi, fais ce que je te dis, c’est moi qui ai raison’, et les parents d’aujourd’hui auxquels on impose de se taire et d’être à l’écoute des jeunes. La crise de l’autorité parentale réside dans le fait qu’on ne se donne plus le droit d’utiliser le patrimoine transmis par ceux qui nous ont précédés: prendre ce qui était bon chez nos grands-parents et ce qui est bon chez nos enfants dans l’intelligence du contexte actuel bouleversé par les nouvelles technologies.

Il y a aujourd’hui tout un débat sur la fessée. Doit-on punir les enfants qui ne respectent pas les limites? Et comment?
Je préfère le mot sanction au mot punition. La sanction est essentielle car c’est un avertisseur. Sur la route, la première sanction est la ligne blanche qui nous rappelle qu’on dévie du droit chemin. Le radar a la même fonction quand on va trop vite, mais la sanction est plus forte car elle nous supprime des points et de l’argent. Une sanction peut également être une récompense quand on récupère ses points au bout de deux ans. Elle a toujours vocation à définir la limite et elle doit s’adapter à la gravité du dépassement de cette limite. On ne gronde pas de la même façon un enfant qui va toucher un bibelot fragile ou qui s’apprête à mettre les doigts dans une prise. Quand un enfant se met en danger ou qu’il met en danger les autres, la sanction doit être plus forte. Je ne suis pas un partisan de la fessée; si elle pouvait disparaître, ce serait bien. Ainsi la modification du Code civil va dans le bon sens. Une fessée, si elle advient, ne doit pas être répétitive. Je me souviens des deux seules fessées de ma vie. Elles m’ont marqué! Je pense qu’il faut éviter les gifles et, après 10 ans, plus de fessée. Si l’enfant est insupportable, il va s’isoler dans sa chambre jusqu’à ce qu’il retrouve son calme.

Source : A l’école des parents contre les enfants tyrans

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