20161119 – L’Assemblée vote le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu

Mesure phare du projet de budget 2017, le prélèvement à la source sera instauré à partir de janvier 2018.

Source : L’Assemblée vote le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu

20161110 – News : Quand Trump pèse sur la présidentielle française

De Marine Le Pen à Alain Juppé en passant par Nicolas Sarkozy, la plupart des postulants à la présidentielle tirent pour eux-mêmes des enseignements positifs de l’élection américaine.

Source : Quand Trump pèse sur la présidentielle française

Avis Pimpf : Depuis un moment je disais que la menace de MLP au pouvoir grandissait, ce qui se passe aux USA  ne fait que confirmer que les gens sont prêts à  voter pour des idées extrêmes car déçus du modèle politique  dit « classique », mais ce n’est pas la bonne solution à mes yeux … les élections en France dans les mois à venir me font vraiment peur…

20161104 – News / Région : 830 km de petites lignes de train sauvés, le Clermont-Saint-Etienne condamné

France Bleue

La région Auvergne-Rhône-Alpes avec l’Etat, les collectivités et SNCF Réseau vont mobiliser 264 millions d’euros sur quatre ans pour rénover 830 kilomètres de petites voies ferrées vétustes. En revanche il faudra toujours en partie le car pour faire Clermont-Saint-Etienne.

Source : Région : 830 km de petites lignes de train sauvés, le Clermont-Saint-Etienne condamné

20161104 – News :Une policière percutée par une voiture volée | La Provence

La provence

Une policière de 53 ans a été violemment percutée jeudi matin à Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne) par une voiture volée, dans laquelle se trouvaient deux adolescents qui ont été interpellés, a-t-on appris de sources concordantes.

La policière, qui souffre de plusieurs fractures aux jambes et dont les jours ne sont pas en danger, « s’est retrouvée coincée entre un mur et le véhicule », alors que les deux suspects tentaient de prendre la fuite à bord de leur voiture repérée comme volée, a précisé le parquet de Melun, confirmant une information du Parisien.

Deux autres policiers ont également été blessés, légèrement.

Source : Une policière percutée par une voiture volée | La Provence

20161104 – News : DIRECT. Paris : les autorités évacuent le campement de Stalingrad, qui abrite plus de 2 000 migrants

Le quartier a vu une explosion du nombre de migrants dans ce campement peu après le démantèlement du bidonville de Calais.

Source : DIRECT. Paris : les autorités évacuent le campement de Stalingrad, qui abrite plus de 2 000 migrants

20161031 – News :Ce qui change au 1er novembre

Début de la trêve hivernale, hausse des prix du gaz ou encore le lancement du mois sans tabac, voici ce que vous réserve le mois de novembre…

Début de la trêve hivernale

A partir du 1er novembre et jusqu’au 31 mars 2017, les expulsions locatives sont suspendues dans le cadre de la trêve hivernale. Sauf si un relogement décent a été trouvé pour le locataire et sa famille ou après décision d’un juge, si les occupants sont des squatters.

La trêve s’applique également aux consommateurs de gaz et d’électricité qui ne payent plus leurs factures. Les coupures d’énergie sont interdites sur cette période. Le fournisseur d’énergie peut cependant, réduire la puissance de fourniture, sauf aux clients bénéficiant d’un tarif social. 

Les tarifs réglementés du gaz augmentent

Les prix des tarifs réglementés du gaz, distribués par Engie repartent à la hausse en novembre : +1,6 % à compter du 1er novembre. Les factures augmenteront de 0,5% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1% pour la cuisson et l’eau chaude et de 1,6% pour les foyers qui se chauffent au gaz.

Les pensions complémentaires de retraite sont gelées

Les régimes complémentaires de retraite des salariés du privé (AGIRC et ARRCO) ne seront pas revalorisés au 1er novembre à cause du très faible taux d’inflation.

Début du « Moi(s) sans tabac »

Le « Moi(s) sans tabac » est un défi collectif lancé par le Ministère de la Santé pour inciter les fumeurs à arrêter pendant le mois de novembre avec le soutien de leurs proches. Au-delà d’un mois, les chances d’arrêter définitivement de fumer sont multipliées par cinq. Des kits gratuits sont disponibles depuis le 10 octobre dans les pharmacies, ils comprennent un agenda de 30 jours rempli de conseils et d’encouragements pour tenir le coup, un badge à épingler sur son manteau ainsi qu’un disque permettant de mesurer les économies réalisables en devenant non-fumeur. Un site internet et une application mobile ont été lancés pour l’occasion.

Le port des gants obligatoire pour les deux-roues

A partir du 20 novembre, les conducteurs de deux-roues ainsi que leurs passagers seront obligés de porter des gants. Ceux-ci devront être à la norme européenne CE. En l’absence de gants, le conducteur et son passager s’exposent à une amende de 68 euros et au retrait d’un point sur leurs permis de conduire.

Source : Ce qui change au 1er novembre

20161028 – News : Les salariés d’iTélé reconduisent leur mouvement de grève

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Les salariés d’iTélé ont voté jeudi matin la poursuite de leur grève pour un onzième jour consécutif à 76,9% des voix.

Les salariés d’iTELE ont massivement voté jeudi matin pour la poursuite de leur grève jusqu’à vendredi 11h30, a annoncé la Société des journalistes (SDJ). Cette grève, qui entre dans son 11e jour consécutif, une durée inédite pour la chaîne d’info, a été validée par 76,9% des votants, soit 90 voix favorables sur 117, et 22 abstentions.

Les salariés d’iTELE, qui ont eu mercredi une « réunion d’échanges » avec la direction de la chaîne, ont prévu de se rassembler de nouveau vendredi à 12h30, devant Canal+. Outre le départ de l’animateur controversé Jean-Marc Morandini, ils réclament notamment une charte éthique pour garantir leur indépendance vis-à-vis de leur principal actionnaire, Vincent Bolloré, et davantage de moyens pour relancer la chaîne, lourdement déficitaire. L’ONG Reporters sans frontières a apporté jeudi son soutien aux grévistes, appelant à « l’adoption rapide » par la chaîne de la « charte éthique » demandée par les journalistes.

Source : Les salariés d’iTélé reconduisent leur mouvement de grève

20161025 – News : Jean d’Ormesson : « Juppé sera élu, mais il ne fera rien »

VIDÉO. L’académicien a livré à la RTS son pronostic pour l’élection présidentielle, brossant un portrait de Juppé en quelques traits dévastateurs.

À 91 ans, on ne mâche pas ses mots, fussent-ils prononcés avec élégance et sans la moindre acrimonie. L’exercice est familier pour Jean d’Ormesson, observateur intransigeant de la vie politique française et sympathisant de droite depuis des décennies. L’académicien était invité par la télévision suisse romande à donner son sentiment sur l’élection présidentielle française. Jean d’O. a donc livré son pronostic. Selon lui, Alain Juppé est notre futur président de la République, mais cette prophétie ne l’enchante guère : il sera élu, « mais il ne fera rien ». Plus exactement, il « fera du Chirac », a lâché l’écrivain. « Il ressemble terriblement à Chirac. » « Il sera quelque chose entre Chirac et Hollande », a-t-il précisé.

Selon Jean d’Ormesson, cette triste perspective s’explique par un casting présidentiel peu réjouissant. Les Français ont certes soif d’alternance, mais ils ont le choix entre Sarkozy, un « condottiere actuellement en mauvaise situation », et Juppé, « un homme qui rassure sans peut-être arriver à enthousiasmer ». Normal, « il ne s’enthousiasme pas lui-même ». Paradoxalement, l’académicien juge qu’Alain Juppé est un « homme remarquable, très intelligent » avec un côté raisonnable, rassembleur et rassurant. Mais cette capacité à rassembler, n’est-ce pas justement ce qui inquiète Jean d’Ormesson qui, dit-il, s’inquiète de « l’alliance avec le centre » ? « Je ne suis pas très centriste », avoue-t-il.

Juppé, qu’il « aime beaucoup » tient-il à préciser, sera donc « un Hollande de gauche allié avec Bayrou ». L’art de la synthèse…

Retrouvez cet article sur LePoint.fr

Source : Jean d’Ormesson : « Juppé sera élu, mais il ne fera rien »

20161022 – News : Mouvement de protestation : que se passe-t-il chez les policiers ?

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Depuis quatre jours, des centaines de policiers expriment leur « ras-le-bol »  lors de manifestations organisées partout en France. Plusieurs nouvelles mobilisations sont prévues à partir de lundi.

Pour la quatrième nuit consécutive, des centaines de policiers ont défilé dans plusieurs villes de France, jeudi soir. Près de 800 gardiens de la paix ont manifesté leur « ras-le-bol » dans le centre-ville de Lyon, tandis que 500 de leurs collègues se réunissaient à Paris. Des rassemblements ont également eu lieu à Bobigny, à Toulouse et à Bordeaux notamment. Les fonctionnaires se disent « à bout » et dénoncent l’inaction de leur hiérarchie et des pouvoirs publics face à un malaise qui dure depuis plus de deux ans.

  • Quelle est l’origine de la contestation ?

Le mouvement est né dans l’Essonne, où les véhicules de quatre policiers ont été pris pour cible par des cocktails Molotov à Viry-Châtillon, le 8 octobre. Deux d’entre eux ont été gravement blessés. Lundi, dix jours après les faits, un message d’appel à la mobilisation « entre Bleus » a été abondamment partagé par SMS et sur des forums de policiers. Le soir, des centaines de gardiens de la paix venus de toute l’Ile-de-France se sont rassemblés devant l’hôpital Saint-Louis, où leurs collègues blessés étaient hospitalisés, avant de manifester sur les Champs-Elysées.

Ce sont principalement les attaques de policiers, dans l’Essonne, à Mantes-la-Jolieou en Corse qui ont mis le feu aux poudres. Mais les propos polémiques du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui avait qualifié les agresseurs de Viry-Châtillon de simples « sauvageons », ont également attisé la colère des policiers. « On est quoi, des débiles qui n’arrivons pas à nous battre contre quinze sauvageons ? »,réagissait un policier du premier cortège sur Europe 1. Malgré les menaces de sanctions de la hiérarchie, les rassemblements se sont ensuite multipliés chaque soir de la semaine, gagnant plusieurs villes de France.

  • Quelles sont les revendications des manifestants ?

« Les policiers ont le sentiment d’impunité (de leurs assaillants, ndlr), les peines ferme ne sont pas prononcées », expliquait sur Europe 1 Stanilsas Gaudon,secrétaire général du syndicat Alliance, mardi. Dans le viseur des manifestants se trouve donc le ministère de la Justice : dans un premier temps, les gardiens de la paix demandent l’obtention de statistiques sur les agressions les visant et les sanctions données par les juges dans chaque cas. Le garde des Sceaux s’est engagé à fournir ces chiffres, mercredi. Certaines organisations, dont Alliance, réclament également le rétablissement des peines plancher pour les agresseurs de policiers, instaurées par la droite puis abolies par la gauche.

Autre motif de revendication : une révision du cadre juridique d’emploi des armes pour les gardiens de la paix, afin d’assouplir les règles de la légitime défense. La demande, qualifiée de « surenchère démagogique » à gauche, revient fréquemment ces dernières années, les policiers ne bénéficiant d’aucun régime spécifique en la matière, sauf dans le cas d’une attaque terroriste de masse. En pleine lutte antiterroriste, les manifestants réclament également davantage de moyens et se plaignent d’un surplus de missions « statiques », consistant à surveiller des lieux ou des bâtiments, notamment dans le cadre de l’état d’urgence.

  • Par qui le mouvement est-il organisé ?

Mercredi, le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé la « patte » du Front national, dont plusieurs membres ont affiché leur soutien aux manifestants, dans la mobilisation. Les participants évoquent, eux, des rassemblements « spontanés », organisés par la « base », sans les puissants syndicats de police. « Il y a en effet une perte de confiance », analysait le spécialiste des questions policières Mathieu Zagrodski sur Europe 1, mercredi. « Plusieurs policiers disent que les syndicats sont dans des guerres d’influence entre eux et oublient un peu le terrain ».

  • Comment a réagi l’exécutif ?

La mobilisation des ministres de l’Intérieur et de la Justice, qui ont reçu les syndicats de police et annoncé le lancement de concertations dans les départements, n’a pas suffi à apaiser la contestation, mercredi. « Vous demandez des moyens, nous vous les donnons. Vous demandez du soutien, il vous est acquis », a de nouveau assuré Bernard Cazeneuve, dans une lettre adressée vendredi aux policiers. La veille, Jean-Jacques Urvoas avait promis « la plus grande fermeté » pour les agresseurs, tout en refusant de rétablir les peines plancher.

De son côté, François Hollande a annoncé vendredi qu’il recevrait, à leur demande, les syndicats de police « en début de semaine ». S’affirmant « dans une démarche de dialogue », le chef de l’Etat a reconnu l’existence d’un « malaise profond » des gardiens de la paix.

  • Comment le mouvement va-t-il se poursuivre ?

Les syndicats tentent de reprendre la main sur un mouvement qui les a dépassés, mais peinent à parler d’une seule voix. L’organisation Unité-Police SGP-FO, deuxième syndicat des gardiens de la paix, a appelé à une « marche de la colère », silencieuse, prévue mercredi. De son côté,  une intersyndicale regroupant notamment Alliance, Synergie Officiers, l’Unsa et la CFE-CGC, a annoncé préférer « consacrer [son] énergie à la levée des obstacles qui entravent l’action » des policiers. Ces syndicats appellent les gardiens de la paix à manifester devant les palais de justice tous les mardis, de 13 heures à 13h30.

Au sein de la « base », les messages continuent de circuler via les téléphones et internet. Vendredi, ils incitaient à ne pas baisser la garde, ni laisser les syndicats récupérer un mouvement né indépendamment.

Source : Mouvement de protestation : que se passe-t-il chez les policiers ?

20161017 – News : France – Monde | Nos ancêtres sont introuvables

L’inventeur de nos ancêtres les Gaulois porte un nom : Ernest Lavisse. En 1870, 150 ans avant que Nicolas Sarkozy en campagne électorale réveille nos origines gauloises, cet auteur du manuel d’histoire pour les instituteurs écrit à la première page : « Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants, les Gaulois ».

L’histoire de nos origines occultée

Pendant près de 100 ans, les écoliers de France et des colonies ont donc découvert leur ancêtre moustachu, querelleur, frondeur et ripailleur sous les traits du perdant magnifique Vercingétorix, aujourd’hui disparu des manuels d’histoire. Les mots béret, banquet, grève, entre 200 autres, ont bien été empruntés à la langue gauloise. De jolis clins d’œil aux clichés sur le caractère français. Mais pour la descendance, c’est une autre histoire.

« Le problème, c’est qu’on a occulté le récit véridique de notre histoire, beaucoup plus multiculturel et multiethnique. En 1870, le Gaulois permettait aux fondateurs de la République de garantir l’unité et l’indivisibilité nationale », constate l’historienne Suzanne Citron. Il faut donc distinguer une conception politique de l’histoire de la réalité ethnique.

Vagues de migrations

Dans leur atlas des immigrations en France, Pascal Blanchard, Hadrien Dubucs et Yvan Gastaut démontrent que la France s’est construite par 96 vagues successives d’immigration après la Gaule. Romains et Grecs à la fin de l’Antiquité puis Germains, Celtes en Bretagne, Vikings en Normandie au début du Moyen-Âge, attirés par la richesse de ses sols et sa situation privilégiée, ont dilué l’origine gauloise. De 1200 à 1789, les troupes armées et les mercenaires qui s’installent en France au fil des guerres ajoutent de nouvelles origines. Plus grand monde n’a des ancêtres gaulois parmi les 38 millions de Français de 1918.

Le brassage du XXe siècle

Le XXe siècle accélère ce brassage avec une dominante méditerranéenne. Ainsi, la population française d’ascendance italienne est estimée à 4 millions de personnes, soit environ 6 %. Proportion trois fois plus élevée en Paca, Lorraine, deux fois plus en Rhône-Alpes, Alsace, Gascogne.

Les Espagnols étaient déjà 254 000 avant la « retirada », l’exil des républicains. Un demi-million de réfugiés se sont établis en France en 1939 puis autant par émigration économique entre 1956 et 1975 : 4,8 % de la population actuelle. Pour les Portugais, le chiffre est plus précis : la France compte 1 522 000 Portugais ou Franco-Portugais de trois générations.

Un autre pays européen a atteint le million d’exilés au siècle précédent : 700 000 Polonais ont choisi la France entre les deux guerres, 200 000 avant et après. Les migrations plus récentes de la rive sud de la Méditerranée sont aussi chiffrées : 1,1 million de ressortissants du Maghreb actuellement, trois fois plus sur trois générations. Quant aux Africains et Afro-Français des Dom ou en métropole, ils représentent 4 % de la population. Enfin, 500 000 Arméniens et autant d’Asiatiques se sont établis en France en 100 ans.

Test ADN incertain

La génétique peut aider à déterminer les origines géographiques et ethniques d’une personne avec un simple test ADN. Mais les entreprises américaines spécialisées qui le proposent, moyennant 300 dollars le test, avertissent qu’il existe une marge d’erreur importante malgré leurs bases de données génétiques colossales et leur capacité à décortiquer 500 000 points de génome. En fait, selon le Human Genome diversity center de Houston, ce test fonctionne pour des Afro-Américains ou Antillais, la déportation étant récente et le brassage ethnique ayant été moins fort en Afrique.

Pour des Européens de l’ouest et plus encore pour les Français, la conclusion est large : avant 3 500 ans, pas d’ancêtre commun. Chacun a des ancêtres vikings et romains, et descend à des degrés divers de Gengis Khan ou de Charlemagne. Cela fait beaucoup de croisements.

Pascal JALABERT

 

Source : France – Monde | Nos ancêtres sont introuvables