Le succès des Marvel comics ? C’est lui. Le nonagénaire le plus célèbre du cinéma ? C’est lui. Pourtant, ce CV brillant cache mal certaines controverses. Dernière en date, lundi 23 avril, une masseuse a porté plainte pour agression sexuelle contre lui. Franceinfo se penche sur Stan Lee à l’occasion, mercredi, de la sortie en salles de « Avengers : Infinity War »
Le créateur de comics Stan Lee photographié à Los Angeles (Etats-Unis) le 7 mars 2017. (RICHARD CARTWRIGHT / DISNEY ABC TELEVISION GROUP / GETTY IMAGES)
Qui est vraiment Stan Lee ? Ce vieux monsieur de 95 ans apparaît une poignée de secondes à l’écran aux cotés de tous les personnages de la galaxie Marvel : Spiderman, Thor, Captain America et les Avengers, dont le dernier volet, Infinity War, sort en salle mercredi 25 avril. Pour le jeune public biberonné aux super-héros, Stan Lee est le père, voire le grand-père, de tout cet univers. Au détail près qu’une poignée d’historiens et de fans lui contestent la paternité de ses œuvres. Lundi 23 avril, une masseuse a aussi porté plainte pour agression sexuelle contre lui. Franceinfo dresse son portrait.
La merveilleuse méthode Marvel
Début des années 1960. Madison avenue, à New York. Stan Lee est l’éditeur de la division comics de la boîte de son cousin, Martin Goodman, qui est loin d’être un philanthrope. Stan Lee commence en bas de l’échelle, en gommant les planches encrées par les grands noms de la profession. Puis en rédigeant les pages de texte dans les revues de comics, celles que personne ne lit jamais, mais qui sont indispensables pour obtenir des tarifs postaux préférentiels et rassurer les parents soucieux que leur progéniture lise de vrais livres. Petit à petit, il monte en grade, au point de signer les scénarios des séries les plus prestigieuses.
Signer les scénarios, c’est une façon de parler. Il reste très peu de traces de son travail. « Parfois, il se contentait de me donner des indications au téléphone », se souvient Jack Kirby, dessinateur et co-scénariste des Quatre Fantastiques, héros qui ont sorti Marvel de l’ornière. « Il est arrivé que je n’ai rien besoin de dire à Jack », confie Stan Lee au magazine Castle of Frankenstein au faîte de leur gloire, en 1968. Cette alchimie va se cristalliser en ce qu’on appelle la Marvel Method, comme le souligne Xavier Dupont, un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Stan Lee, à qui il a consacré une conférence au dernier festival d’Angoulême.
Kirby et Lee se réunissaient le vendredi, discutaient pendant trois heures des histoires à venir, un assistant prenait des notes, et la semaine suivante, Kirby revenait avec 20 planches.Xavier Dupontà franceinfo
Tant que les bandes dessinées, qui plus est celles consacrées aux super-héros, demeurent cantonnées aux kiosques, aucun nuage à l’horizon. « Personne n’avait vraiment le temps de déposer ses créations et d’en garder les preuves, rappelle Bob Batchelor, auteur d’une biographie de Stan Lee. Ils étaient trop occupés à terminer leurs planches à temps et à cravacher sur leur table à dessin pour faire bouillir la marmite. » A l’époque, un Kirby est payé 25 dollars la planche, et en tombe cinq par jour pour nourrir femme et enfants. Personne ne se formalise vraiment que les Quatre Fantastiquessoient inspirés de personnages qu’il avait vendus à un autre éditeur.
Pareil pour Spiderman. Officiellement créé par Stan Lee en 1962, le plus populaire des personnages Marvel a été en fait designé par Jack Kirby, qui lui-même avait suivi l’idée de son scénariste Joe Simon…
Le créateur de comics Stan Lee en compagnie de Spiderman, dans ses bureaux de Beverly Hills (Etats-Unis), le 18 décembre 2008. (JONATHAN ALCORN/ZUMA/REA)
Le Alexandre Dumas des comics ?
Les historiens des comics se muent en archéologues pour démêler qui a créé quoi. « Prenez les Quatre Fantastiques. Les premières planches ont mystérieusement disparu, ce qui fait qu’on ne peut pas savoir si Stan Lee a corrigé les dialogues de Jack Kirby dans la marge, illustre Jean Depelley, auteur d’une biographie de référence sur Jack Kirby. Et quand des querelles ont éclaté sur la paternité des héros, un synopsis du numéro 8, tapé par Stan Lee, a fait surface, comme par hasard, presque huit ans après la publication. »
Reste que, quand les premiers dessins animés inspirés des super-héros Marvel sont mis en chantier, la production invite Stan Lee dans un loft situé juste à côté des studios pour qu’il supervise la fabrication. Jack Kirby, lui, reste enfermé dans son atelier. Quelques mois plus tard, la direction de Marvel et le fameux oncle Martin Goodman aux oursins plein les poches ne renouvellent pas son contrat… ce qui permet au passage de régler la question des droits d’auteur : pour Marvel, l’auteur des Quatre Fantastiques,c’est Stan Lee. Point. Et comme il est salarié de l’entreprise, sa création appartient à Marvel. Point final.
Nous sommes en 1969, et si Jack Kirby poursuivra sa boulimie de planches notamment du côté de DC Comics, grand rival de Marvel, avec un succès moindre, Stan Lee va voir s’évaporer son génie créatif et ne va plus produire grand chose de notable. Le charme est rompu. « Je compare volontiers leur association à celle entre Alexandre Dumas et Auguste Maquet, son nègre, appuie Xavier Fournier. Il est établi qu’Alexandre Dumas n’a pas fait grand chose sur certains romans, à part repasser derrière son collaborateur pour changer le rythme ou retoucher un dialogue. Cela dit, quand Auguste Maquet s’est émancipé, ses romans n’ont pas volé bien haut. » Des experts quantifient à 30% le rôle de Stan Lee dans le processus créatif avec ses auteurs. Mais sa capacité à concevoir un univers complexe où les histoires des personnages s’entrecroisent – obligeant les fans à s’acheter la quasi-totalité du catalogue – relève du génie.
« Stan souffre d’un complexe de Dieu »
Le souci est qu’avec le temps, Stan Lee et son bagout a renvoyé dans l’ombre tous ceux qui ont travaillé avec lui. « On a attribué beaucoup trop de choses à Stan », regrette Gerry Conway, un vétéran de l’industrie des comics qui a commencé en 1970. « Stan souffre d’un complexe de Dieu », persifle Jack Kirby. Dick Ayers, un auteur de l’âge d’or, se souvient s’être fait enguirlander après avoir dépanné un Stan Lee débordé par un scénario urgent pour une série. Quand Dick Ayers demande à signer son travail, Stan Lee aurait éructé : « Signer ? Mais depuis quand tu as un ego ? » Pendant des années, la première page de nombreux comics Marvel était surmontée d’un « Stan Lee presents », qui n’a été enlevé qu’en 2005, plusieurs décennies après que le moustachu ait cessé de produire la moindre idée. L’affaire finira en justice – « Le procès le plus amical de ma vie », ironisera Stan Lee – et se soldera par un gros chèque de l’ordre de plusieurs millions de dollars.
Stan Lee a toujours eu une très haute opinion de lui-même. Jeune, il choisit ce pseudonyme en lieu et place de son vrai nom, Stanley Lieber. Il le préserve pour « son grand roman américain »,qui ne verra jamais le jour. Quand il revient de la guerre, ses collègues essaient de le maquer avec une collègue. Au restaurant, il se retrouve face à une certaine… Patricia Highsmith, future papesse du roman policier et qui révélera au grand jour, des décennies plus tard, son penchant pour les femmes. Son commentaire de leur dîner aux chandelles en 1948 ? « Stan Lee ne s’intéresse qu’à Stan Lee. »
Deux décennies plus tard, les dessinateurs éconduits se vengent, crayon en main. Jack Kirby donne à la planète Ego, qui apparaît notamment dans les Gardiens de la Galaxie, les traits de Stan Lee, avant de le brocarder en impresario sans scrupules dans un épisode de Mister Miracle. Joe Simon, co-créateur éconduit de Captain America, scénarisera une planche humoristique où un certain Stan Me se fait une spécialité de recycler des héros créés par d’autres…
« Homère » porte une moumoute
Cette boursouflure d’ego se voit aussi sur son apparence. Petit homme chétif dans les années 1950, Stan Lee sacrifie à la mode de la moumoute pour cacher sa calvitie lors de la décennie suivante. Le succès gonflant son compte en banque, il passera aux implants. Dans les années 1970, il n’est pas rare de le retrouver avec une chemise col pelle à tarte ouverte jusqu’au nombril et des pantalons pattes d’eph à faire pâlir d’envie Claude François ou Joe Dassin. Une rock star, une vraie. « Dès qu’il y avait une occasion de briller, il ne la laissait pas passer », résume Bob Batchelor. Dans sa biographie, Joe Simon raconte que lorsqu’un étudiant l’a qualifié d’« Homère du XXe siècle » lors de ses nombreuses conférences dans les universités, Stan Lee s’est rengorgé… avant de s’empresser de faire circuler la remarque dans la presse. Joe Simon se souvient aussi d’une conversation avec « Stan the man » sur le poste de directeur artistique qu’il s’était arrogé. « Je suis le seul à avoir répondu à l’annonce », répond Stan Lee sans se démonter. « Quelle annonce ? Et le fait que tu sois de la famille du patron n’a pas joué, peut-être ? » « Ça alors, c’est vrai ! J’avais complètement oublié. »
Le créateur de comics Stan Lee à New York (Etats-Unis), le 10 juillet 1978. (SANTI VISALLI / ARCHIVE PHOTOS / GETTY IMAGES)
Après des décennies de vaches maigres à zoner dans les cocktails hollywoodiens pour convaincre des acteurs de seconde zone d’incarner Spiderman ou Hulk au cinéma, Stan Lee finit par connaître un regain de notoriété grâce à l’avalanche d’adaptations de ses héros sur grand écran et ses caméos, attendus par les fans comme le banquet final avec Assurancetourix attaché à un arbre dans Astérix. « Mais si Jack Kirby était encore en vie [il est mort en 1994], il serait apparu dans les films, plaide Xavier Fournier. On le voit brièvement dans un téléfilm, Le Procès de l’incroyable Hulk. »
Délit de fuite
Le seul tort de Stan Lee est-il d’être resté dans la lumière plus longtemps que les autres ? Avant l’enterrement de Jack Kirby, il s’était assuré, via un tiers, que sa présence n’indisposerait pas la famille. Le cyclothymique Jack Kirby venait de le vouer aux gémonies dans une interview au vitriol dans The Comics Journal. Juste après la cérémonie, Stan Lee s’apprêtait à partir discrètement, quand Mark Evanier, l’assistant de toujours de Jack Kirby s’est précipité vers lui en criant « Stan ! Stan ! » Croyant être pris à partie, il avait décampé sans demander son reste. Mark Evanier portait le message de la veuve de Jack Kirby qui souhaitait le voir dire quelques mots à l’assemblée. Trop tard.
« La vraie injustice qui est en train de se résorber, petit à petit, c’est de reconnaître les co-créateurs des personnages Marvel au même niveau que Stan Lee. » En 2014, peu après le rachat de Marvel par Disney, les héritiers de Jack Kirby ont reçu un gros chèque en plus de la reconnaissance du rôle du dessinateur. Ironie de l’histoire, il a été récemment honoré du Bill Finger Award, une récompense prisée chez les auteurs, du nom d’un… scénariste de Batman cannibalisé par Bob Kane, le seul nom retenu par l’histoire. Pas sûr que Stan Lee, dont la fortune est estimée à 50 millions de dollars, en prenne ombrage.
Avec Avengers: Infinity War, les amateurs d’action, de grand spectacle et de «space opera» vont être servis. The Walt Disney Company France
CRITIQUE – Les frères Russo signent un film guerrier, empreint d’une gravité inhabituelle chez Marvel.
Le dix-neuvième film de la franchise Marvel, Avengers: Infinity War, affiche un budget pharaonique: 480 millions de dollars. Ce qui en fait l’un des films les plus chers réalisé à Hollywood. Après une décennie prodigieuse qui a vu naître une profusion de super-héros sur grand écran, que pouvait-on attendre d’un tel blockbuster?
Avis Pimpf : vu le film ce Mercredi le jour de sa sortie,
ma note pour ce film varie de 3,5 à 4 / 5 . Cela reste un bon film Marvel peut être le meilleur de ces 10 dernières années, mais cela reste un film ovni pour moi , il ne correspond plus trop aux comics que j’ai pu lire, il reste un très bon film grand public et pour un public plus jeune qui découvre tout cet univers mais il fait mention à des références qui ne correspondent pas à ce que j’ai pu lire. L’infinity Gauntlet que j’ai pu lire et le personnage de Thanos que je suis depuis son arrivée dans les histoires de Captain Marvel mon autre personnage favori de l’univers Marvel (et sublimé par l’auteur/artiste Jim Starlin par la suite) n’a pas le même aperçu , il est loin d’être aussi altruiste en somme, il a une réelle obsession pour la mort , et il ne rêve que d’être son compagnon ultime, et je ne parle pas du reste des personnages.
Bref tout cela me fait ressortir à chaque film Marvel depuis l’ère Marvel Studios ( le premier Iron Man) et encore plus depuis l’ère Disney ,comme un goût d’inachevé et de décalage. J’y vais encore les voir au cinéma en tout fan boy de comics que je suis mais je n’en sors pas sublimé , un peu comme les derniers Star Wars, je sens que ce n’est plus pour moi … j’y apprécie plus d’y aller avec mon fils ainé , car il n’a pas les comics en référence comme moi .
Un ouvrage explosif, dont les bonnes feuilles ont été publiées dans la presse américaine, livre son lot d’anecdotes fracassantes autour de la première année de Donald Trump à la Maison Blanche.
Une révélation fracassante. Dans son livre-choc à paraître le 9 janvier, Fire and Fury: Inside the Trump White House(en français « Le feu et la fureur: dans la Maison Blanche de Trump »), le journaliste américain Michael Wolff multiplie les anecdotes sur les coulisses de la première année de Donald Trump à la Maison Blanche.
Selon quelques extraits déjà diffusés dans la presse américaine, le livre balaie de nombreux thèmes qui ont marqué ce début de mandat: l’ingérence russe – avec notamment une attaque au vitriol venue de l’ancien conseiller Steve Bannon – le financement de la campagne, ou encore les mystères capillaires du président américain, largement commentés depuis des mois.
« Quelqu’un ayant vu un fantôme »
Mais parmi le lot de révélations, une est particulièrement saisissante. Michael Wolff écrit ainsi que personne, au sein de l’équipe de campagne de Donald Trump, ne s’attendait à ce que celui-ci remporte l’élection. Plus incroyable encore: on y lit que Donald Trump lui-même ne voulait pas devenir président des Etats-Unis, et voyait uniquement cette candidature à l’élection comme un moyen de booster sa carrière à la télévision et en politique.
Racontant le soir du 8 novembre 2016, qui a vu le magnat de l’immobilier remporter l’élection à la surprise générale, alors que la démocrate Hillary Clinton partait grande favorite, Michael Wolff écrit:
Article de Jacques-Henry Poucave pour le site EcranLarge.com
Pour qui navigue régulièrement sur les Internets et s’intéresse un peu aux débats cinéphiles, Star Wars : Les Derniers Jedi est l’objet de joutes oratoires enflammées entre défenseurs et spectateurs outrés.
En y regardant un peu vite, on pourrait même croire que Disney a raté son coup tant les critiques cinglantes s’expriment avec radicalité. Et pourtant, les chiffres du box-office laissent peu de place au doute : Rian Johnson a réussi à rassembler des millions de gens dans les salles obscures. Mieux, les cris d’orfraie de tous ceux qui sont sortis outrés du film pourraient bien être très utiles à la saga.
Ni pour ni contre, bien au contraire
LES DOLLARS SONT AVEC LA SAGA
C’est le 31 décembre que Les Derniers Jedia passé la barre symbolique du milliard de dollars de recettes à l’international. Barre symbolique qui le classe instantanément parmi les mastodontes de l’industrie. Au final, le blockbuster devrait atteindre un score dans le sillage du précédent épisode canonique, Le Réveil de la Force.
Ainsi, le bouche-à-oreille soit disant désastreux, la chute (impressionnante) de 70% de fréquentation en deuxième semaine d’exploitation, n’auront pas eu d’effet très tangible sur l’exploitation cinéma du film. Le métrage réussit ainsi un tour de force qui est le contraire exact de celui raté par Batman v Superman, en alliant affrontement et révoltes en ligne à un succès planétaire. Et là où Warner a eu du mal à digérer la vague d’amertume, elle prend ici un sens tout autre.
Le film se baffre comme un porg
STAR WARS RESTE EN VIE
Ils n’ont beau occuper qu’une petite fraction des spectateurs, les débats ou prises de positions très violentes qui se sont fait jour dans la presse, les réseaux sociaux ou les forums ont eu un retentissement spectaculaire. Amateurs de la vieille école contre nouveaux venus, spectateurs en quête de transgression méta contre gardiens du temple, les oppositions se sont multipliées et ont tourné à la valse des clash.
Conséquence immédiate, Rian Johnson a fait oublier momentanément que la fresque initiée par George Lucas était devenue sous l’égide de Disney une suite de produits industriels déclinés annuellement. À nouveau, l’univers est débattu, son sens questionné et son avenir incertain. Et peu importe qu’en réalité, le scénario des Derniers Jedi soit incroyablement balisé, prévisible et creux, laissant tous ses personnages exactement là où on les attendait. En l’état, Star Wars est à nouveau source de polémique et de débat. Ces polémiques ne touchant pas le box-office, elles consacrent l’univers comme une création vivante.
Les fans sont un peu chafouin
ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE COMMUNAUTÉ
Après une prélogie qui aura déçu une grande partie du public, Disney, pour assurer la viabilité du rachat de la franchise (pour la rondelette sommé de 4 milliards) devait absolument la vendre à de nouveaux spectateurs et s’assurer les générations les plus jeunes, celles qui avalent avec goinfrerie des heures de Marvel.
Et dans cette optique, l’affrontement entre supporters de cette nouvelle trilogie déçus et ivres de rage permet de cristalliser la naissance d’une nouvelle communauté de fans, prompte à défendre un récit qui fait mine de brûler les idoles d’hier et de prendre le contrepied d’une mythologie extrêmement riche, apparue bien avant ces spectateurs.
Pas sûr que les nouveaux venus gardent un grand souvenir de Phasma
Pour survivre durablement à son invraisemblable rythme de production, Star Wars a besoin de convaincre son public qu’il n’est pas un produit désincarné, mais bien une fresque vivante. Et les discussions houleuses qui occupent encore de nombreux cinéphages sont un des meilleurs moyens de coaguler une nouvelle génération d’amateurs.
Le sort de Snoke aura beaucoup divisé
UN ÉQUILIBRE DANS LA FORCE ?
Après avoir rappelé les bases sous forme de condensé accéléré dans Star Wars : Le Réveil de la Force, fait mine d’en finir avec les vieilles marottes dans Les Derniers Jedi, Disney ne semble pas désireux de prendre trop de risques avec sa poule aux œufs d’or. Ainsi, ce n’est évidemment pas un hasard si pour remplacer Colin Trevorrow et prendre la suite de Rian Johnson, le studio a misé à nouveau sur J.J. Abrams, qui devra donc conclure cette première trilogie.
Réalisateur surdoué mais pas polémiste pour un sou, plus référentiel que révolutionnaire, Abrams semble un choix idéal pour la firme, si elle entend calmer un peu le jeu après l’éruption passionnée déclenchée par le retour contrarié de Luke Skywalker. Ainsi, après un affrontement stellaire entre communautés, les millions d’amoureux de Star Wars pourront sans doute se réunir le temps d’une grande communion, qui marquera définitivement le passage de flambeau entre la fresque-monde de George Lucas et le bulldozer spatial de tonton Mickey.
Grumpy Luke, ou le Jedi par lequel le scandale arrive
Avis Pimpf : Superbe article qui reflète dans les grande lignes ce que je pense de cette nouvelle trilogie de la saga Star Wars : c’est pas trop mal mais cela me laisse un goût de bâclé, voir même de resaucée des ambiances des films et des séquences de la trilogie d’origine ( ce qui est appelée aujourd’hui les épisodes IV , V et VI). J’étais contenant de revoir les personnages phares de la saga dont je suis fan , mais je n’accroche pas trop les nouveaux persos ni la direction à la Disney de cette nouvelle saga, déja d’avoir fait fi de toute l’univers étendu de Star Wars ( les livres et les comics) est une grosse claque envers les fans de la saga, et la on a du mal à retrouver les personnages que l’on aime ou du moins partiellement.
J’avoue que la prélogie ( les épisodes I ,II et III) fait par Lucas ne sont pas mes favoris mais montre clairement l’aveuglement et l’obstination d’Anakin Skywalker et ce qui le fait devenir Dark Vador, pour cela c’est intéressant , la guerre des clones et enfin révélée . Le dogme des Jedi est aussi mis à mal dans la prélogie car dans leur toute puissance ils sont tellement aveuglés dans leur choix qu’ils ne voient pas qu’ils participent fortement à la chute de la galaxie et de donner rapidement le pouvoir au coté obscur. A force de prétendre tout savoir on peut fortement se tromper…
Par contre le point sur lequel je ne suis pas d’accord avec l’auteur est sur l’univers cinématographique de DC Comics que ce soit Batman VS Superman ou encore Man of Steel , Wonder Woman, même Green Lantern, j’ai aimé ces films car l’ambiance des personnages et l’influence des comics y était bien présent, par contre loin du coté bouffonerie des films Marvel à la Disney depuis le tout début d’Iron Man. Je suis fan de comics mais leur transposition sur grand écran pour la majeure partie me laisse déçu voir même m’ennuie je ne m’y retrouve pas et quand je vois que la majorité du grand public ( en majorité jeune) en ressort content car ils ne connaissent que l’univers Marvel au travers des films je vois que Disney a réussi son objectif séduire un nouveau public au dépit des plus vieux ( je ne dis pas que tous les vieux fans n’aiment pas les films Marvel, mais je ne suis pas sur que tous saute au plafond en disant c’est génial et clairement nous ne sommes pas la cible de leur audience, ils veulent attirer les plus jeunes et le grand public qui les connait peu). Malheureusement les comics papier sont souvent remis à jour pour suivre ce qui se passe dans les films ce qui change la dynamique complète de ce qui se passe dans les livres . je ne m’y reconnais plus non plus je viens plus à lire les vieilles histoires que les plus récentes qui m’ennuient.
Avec le temps et l’âge je n’appréhende plus les sorties de la même manière. Je suis allé voir pour la première fois Star Wars les Dernier Jedi avec mon fils ainé de 6 ans qui a vu son premier film de grand ( et de 2h39 de long !) il a adoré, c’est la ou cela m’a confirmé que ces nouveaux pans de films et saga sont faits clairement pour les plus jeunes et pas pour moi le vieux fan …
Adam est né le 1er janvier 2018 à Suresnes (Hauts-de-Seine). S’il donne de la voix, ce n’est pas à cause des vaccins qui ne commenceront que dans deux mois, mais parce qu’il a faim. Le médecin va lui expliquer que la loi a changé. Ce n’est plus trois, mais désormais onze vaccins qui sont obligatoires pour tous les enfants nés à partir de 2018. Adam et ses parents ne semblent pas inquiets.
Onze vaccins obligatoires en dix injections
« C’est des vaccins qu’on fait depuis des années avec un recul non seulement à l’échelon de la France, mais aussi très largement au-delà », explique Yves Coatantiec, pédiatre responsable de la maternité de l’hôpital Foch. Les onze vaccins obligatoires se feront en dix injections, entre le deuxième et le quinzième mois. Diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, haemophilus influenza, hépatite B en trois piqûres, rougeole, oreillons et rubéole en deux injections, pneumocoque en trois piqûres et enfin méningocoque C en deux injections. Les autorités ont assuré que les parents qui refuseraient de vacciner leurs nourrissons ne seraient pas poursuivis, mais ils ne pourront pas inscrire leurs enfants ni à la crèche ni à l’école.
Un chercheur en sécurité a découvert une faille importante datant au moins de 2002. Depuis quelques mois Apple enchaîne les vulnérabilités sur son système d’exploitation.
La faille aurait beau avoir plus de quinze ans, elle n’en donne pas moins accès à tout le contrôle de macOS. C’est la découverte réalisée par le chercheur en sécurité Siguza qui a dévoilé la chose sur Twitter et GitHub. Cette vulnérabilité zero-day concerne directement le kernel de l’OS d’Apple. Consolation pour les potentielles victimes, il faut toutefois avoir accès à la machine pour pouvoir l’exploiter.
Le bug vient d’une vulnérabilité qui aboutit à une escalade dans les privilèges locaux (LPE). Elle peut permettre à un utilisateur sans privilèges d’obtenir un accès root sur le système et d’exécuter du code malicieux. Un malware codé spécifiquement pour exploiter cette faille peut alors s’installer sur le système à très bas niveau. Cette vulnérabilité du LPE se trouve dans IOHIDFamily, une extension du kernel conçue pour gérer les interfaces comme un clavier ou un écran tactile.
Enchaînement de failles sur macOS
Selon Siguza, la vulnérabilité semble dater de 2002, mais certains indices suggèrent que la faille pourrait avoir dix ans de plus, comme l’explique The Hacker News. Etant donné son ancienneté, elle est donc présente sur absolument toutes les versions de macOS.
Etant donné que la faille n’est exploitable que physiquement sur les machines et non à distance, Siguza a décidé de la rendre directement publique sur sa page GitHub. Nul doute…
Les changements de batterie d’iPhone se feront même si celle-ci n’est pas endommagée. Ceux qui l’ont changée en décembre 2017 pourront également se faire rembourser la différence.
Après l’annonce, la mise en pratique. Toute fin décembre 2017, Apple annonçait une baisse draconienne du prix du changement de batterie des iPhone. Mais derrière l’effet d’annonce, il était alors difficile de savoir comment cela allait se mettre en place concrètement. Quelques jours après, on commence à en savoir un peu plus.
Selon le site iGen, aucune condition n’est désormais requise pour changer la batterie de son iPhone 6, 6s, SE ou 7. Depuis l’annonce le doute s’était en effet installé, jusqu’à présent Apple facturait un changement de batterie 89 euros, mais ne l’effectuait que si celle-ci était en dessous de 80 % de sa capacité initiale. Au-dessus de ce chiffre, Apple était intransigeant : impossible de remplacer sa batterie, même en payant, si l’outil de diagnostic n’était pas d’accord.
60 euros remboursés pour un changement en décembre
Mais une note distribuée en interne auprès des employés d’Apple explique que ces conditions pré-requises ne seront désormais plus d’actualités. A la demande du client, la société changera la batterie pour 29 euros, quel que soit son état.
Autre bonne nouvelle, ceux ayant procédé à un changement de batterie à 89 euros entre le 14 décembre et le 31 décembre 2017 se verront rembourser les 60 euros de différence. Si le changement a été fait juste avant le 14 décembre, un remboursement peut être effectué à la…
« Le président nord-coréen Kim Jong-Un vient d’expliquer que ‘le bouton nucléaire se trouve à chaque instant sur son bureau’. Est-ce que quelqu’un de son régime appauvri et affamé peut l’informer que moi aussi j’ai le bouton nucléaire. Sauf qu’il est beaucoup plus gros et puissant que le sien. Et que mon bouton fonctionne, lui. »
North Korean Leader Kim Jong Un just stated that the « Nuclear Button is on his desk at all times. » Will someone from his depleted and food starved regime please inform him that I too have a Nuclear Button, but it is a much bigger & more powerful one than his, and my Button works!
Une menace à peine voilée donc, comme le président des États-Unis en a pris l’habitude depuis que les tensions avec la Corée du Nord ont repris. Très commenté dans les médias américains et sur les réseaux sociaux, ce message a par ailleurs valu une salve de signalements à Donald Trump, de nombreux internautes estimant que son tweet méritait une exclusion du réseau social.
« Je viens de signaler @realDonaldTrump parce que je suis convaincu que la menace nucléaire doit contrevenir aux règles de Twitter. S’il vous plaît, Twitter, aidez-nous. »
Does threatening a nation with nuclear war violate Twitter Terms of Service? https://t.co/GSk0FmS5LY
Avis Pimpf : C’est vraiment à qui a la plus grosse, vraiment puéril et stupide… ce qui est inquiétant c’est qu’ils ont tous les deux accès à des engins de destruction massive aux conséquences des plus désastreuses…
Le producteur Ram Bergman, l’actrice Daisy Ridley, le réalisateur Rian Johnson et l’acteur Mark Hamill ont de quoi être heureux. / ALFREDO ESTRELLA/AFP
VIDÉO – L’année 2017 s’achève bien pour les studios Disney. Le film Les Derniers Jedi a dépassé la barre du milliard de dollars de recettes dans le monde, avant même sa sortie en Chine.
Les Derniers Jedi sont déjà les premiers au box-office mondial. Star Wars, épisode VIII finit l’année en pulvérisant la barre du milliard de dollars de recettes dans le monde après seulement trois semaines en salles, ont annoncé dimanche les studios Disney qui attendent de nouveaux revenus avec sa sortie prochaine en Chine.
Le huitième épisode de la saga intergalactique, créée par George Lucas en 1977, a engrangé 517,1 millions de dollars depuis sa sortie il y a trois semaines dans les salles d’Amérique du Nord, où il reste installé à la première place du box-office, et 523,3 millions de dollars dans le reste du monde, selon les estimations de Disney portant jusqu’à dimanche 31 décembre 2017. Toujours selon la même source, Star Wars: Les Derniers Jedi serait également numéro 1 en Europe.
Ces recettes en font «la 24e meilleure sortie mondiale de tous les temps», précise le communiqué, soulignant que le film «poursuit son avancée mondiale avant sa sortie en Chine le 5 janvier». Le film Avatar (2009) détient toujours le record de recettes mondiales, avec 2,7 milliards de dollars. Et en Amérique du Nord, Star Wars VIII arrache la première place des meilleures sorties enregistrées en 2017 à La Belle et la Bête, selon Disney. D’après le site spécialisé Deadline.com, les studios Disney sont les seuls à avoir dépassé les 5 milliards de dollars de recettes mondiales au cours des trois dernières années.
On voit pour la dernière fois Carrie Fisher dans Star Wars
Ce nouveau volet met face à face Rey, l’héritière des Jedi, et Kylo Ren, la principale menace venue du Premier Ordre et on y voit pour la dernière fois Carrie Fisher dans le rôle de Leia Organa: l’actrice est décédée en décembre 2016, à 60 ans, quelque temps après avoir terminé le tournage de ses (…) Lire la suite sur Figaro.fr