Amazon a pour habitude depuis longtemps, de proposer des appareils dont les prix sont largement accessibles. Pour sa nouvelle tablette Fire HD 8, le géant du commerce électronique ne déroge pas à la règle avec une tablette à 110 euros. Alors que peut-on attendre de cette nouvelle Fire HD ?
La tablette Fire HD 8 proposera un écran de 8 pouces de 1280 x 800 pixels, ce qui sera un peu plus important que les tablettes précédentes de la marque. Le processeur est un quadricœur 1,3Ghz, sans plus de précision. Elle disposera également de 1,5 Go de RAM. La tablette disposera d’une batterie offrant environ 12 heures d’autonomie. Pour l’espace de stockage, on trouvera deux versions : de 16 Go (le modèle à 110 euros) ou de 32 Go pour 130 euros. La Fire HD 8 existera en plusieurs couleurs, dont le noir, magenta, bleu et orange.
Fire HD 8 : une sortie le 21 septembre
Amazon ne mise donc pas sur la tablette en elle-même en proposant le juste nécessaire, pour conserver un prix d’appel très bas, afin de plutôt jouer la carte du contenu. L’entreprise propose en effet son propre magasin d’applications et ne fournit pas le Play Store. Une bonne façon de diriger les clients sur l’ensemble de ses services, afin de commander des livres, des films, etc. L’OS de la Fire HD 8 est donc le Fire OS, vous l’aurez deviné et la tablette proposera l’assistant vocal Alexa.
Cette stratégie est toutefois risquée en Europe, car l’offre d’Amazon n’étant pas la même aux États-Unis qu’en France par exemple, les futurs acheteurs pourraient se trouver rapidement bloqués dans leurs usages au quotidien. La Fire HD 8 est disponible en précommande dès aujourd’hui et les premières livraisons de la tablette auront lieu le 21 septembre.
Star Trek: Discovery will launch its maiden voyage a bit later than planned. Citing the project’s huge production demands, CBS announced Wednesday that Bryan Fuller’s anticipated reboot — initially set to bow in January — will now debut in May, with the premiere airing on CBS network before moving exclusively to CBS All Access. In a statement,…
SÉRIES TV – Maintenant que tout le monde a repris le chemin du travail ou de l’école, il est grand temps pour les séries télévisées de sortir de leur pause estivale et reprendre du service.
Dimanche 18 septembre, la cérémonie des Emmy Awards viendra clore pour de bon la saison passée en récompensant les meilleures séries et performances de 2015/2016 et dès le lendemain, une vague d’épisodes inédits commencera à déferler sur les petits écrans outre-Atlantique.
Pour que vous ne ratiez pas le retour de vos séries préférées et ni les nouveautés qui vous intriguent, Le HuffPost a rassemblé ci-dessous toutes les dates de reprise ou de lancement de la rentrée 2016. À vos agendas!
SEPTEMBRE
Dimanche 11
Masters of Sex – saison 4
Mercredi 14
Blindspot – saison 2 American Horror Story – saison 6
Lundi 19
The Big Bang Theory – saison 10 Gotham – saison 3 Kevin Can Wait – NOUVEAU -> bande-annonce ici Lucifer – saison 2 The Good Place – NOUVEAU -> bande-annonce ici
Mardi 20
NCIS – saison 14 Brooklyn Nine-Nine – saison 4 New Girl – saison 6 Scream Queens – saison 2 Bull – NOUVEAU -> bande-annonce ici This Is Us – NOUVEAU -> bande-annonce ici NCIS: New Orleans – saison 3 Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. – saison 4
Mercredi 21
The Goldbergs – saison 4 Lethal Weapon – NOUVEAU -> bande-annonce ici Speechless – NOUVEAU -> bande-annonce ici Empire – saison 3 Modern Family – saison 8 Law & Order: Special Victims Unit – saison 18 Black-ish – saison 3 Chicago P.D. – saison 4 Designated Survivor – NOUVEAU -> bande-annonce ici
Jeudi 22
Rosewood – saison 2 Grey’s Anatomy – saison 13 Superstore – saison 2 Chicago Med – saison 2 Notorious – NOUVEAU -> bande-annonce ici Pitch – NOUVEAU -> bande-annonce ici The Blacklist – saison 4 How to Get Away with Murder – saison 3
Vendredi 23
MacGyver – NOUVEAU -> bande-annonce ici Last Man Standing – saison 6 Dr. Ken – saison 2 The Exorcist – NOUVEAU -> bande-annonce ici Hawaii Five-0 – saison 7 Blue Bloods – saison 7
Dimanche 25
Bob’s Burgers – saison 7 The Simpsons – saison 28 Once Upon a Time – saison 6 Son of Zorn – NOUVEAU -> bande-annonce ici Secrets and Lies – saison 2 Family Guy – saison 15 The Last Man on Earth – saison 3 Quantico – saison 2
Supergirl – saison 2 No Tomorrow – NOUVEAU -> bande-annonce ici 2 Broke Girls – saison 6
Mardi 11
The Middle – saison 8 American Housewife – NOUVEAU -> bande-annonce ici Fresh off the Boat – saison 3 The Real O’Neals – saison 2 Chicago Fire – saison 5
Jeudi 13
DC’s Legends of Tomorrow – saison 2 Supernatural – saison 12
Vendredi 14
Haters Back Off – NOUVEAU
Lundi 17
Jane the Virgin – saison 3 The Odd Couple – saison 3
Vendredi 21
The Vampire Diaries – saison 8 Crazy Ex-Girlfriend – saison 2
La positivité du corps est en plein essor aujourd’hui. Ce matin, nous avons rapporté la campagne Women’s Equality Party’s visant à booster la diversité durant la fashion week de Londres en encourageant les designers à utiliser des modèles grande taille. Et il semblerait que le WEP ne soit pas le seul à vouloir faire changer les choses à propos du manque de diversité dans le monde de la mode.
Une nouvelle campagne vise à augmenter la diversité dans l’industrie de la mode. [Photo : Instagram/allwomanproject]
Le All Woman Project est une nouvelle campagne créée par Charli Howard, une mannequin taille 34 à qui l’on avait dit qu’elle était « trop grosse » pour travailler dans la mode, et Clémentine Desseaux, une bloggeuse et mannequin.
En dépit des demandes incessantes faites aux publicitaires et aux magazines pour qu’ils utilisent une plus grande représentation de mannequins reflétant mieux la femme normale, les femmes doivent toujours chercher longtemps avant de trouver une femme ayant leur morphologie sur les panneaux publicitaires, les podiums et les publicités pour la mode. Et Charli et Clémentine en ont marre.
Ces superbes images ont pour but d’aider les femmes de toutes tailles à se sentir mieux représentées dans le monde de la mode. [Photo : Instagram/allwomanproject]
Le duo a décidé de réunir une équipe diversifiée de mannequins afin de les faire poser ensemble pour une série de photos incroyablement encourageantes, pour ne pas dire magnifiques. Photographié par les mannequins et photographes Heather Hazzan et Lily Cummings, le All Woman Project réunit des visages familiers chez les mannequins grande taille comme Iskra Lawrence, Denise Bidot et Barbie Ferreira, ainsi que le top androgyne Elliot Sailors, l’activiste Shivani Persad et la rappeuse Victoria Brito.
L’objectif est simple. Aider toutes les filles, peu importe leurs silhouette, taille, âge ou race à se sentir mieux représentées dans les médias.
« Nous voulons que toutes les jeunes filles qui regardent les magazines de mode y voit une représentation de leur silhouette ou de leur appartenance ethnique, quelque chose que la plupart d’entre nous n’avons pas connu », a expliqué Clémentine à propos de l’idée derrière la campagne.
Les femmes ont partagé ces images sur les réseaux sociaux. [Photo : Instagram/allwomanproject]
Et le message envoyé est important.
« Ce projet a été mis en place parce que nous pensons toutes les deux que les grandes marques peuvent faire preuve de plus de diversité dans leur choix de mannequins et de silhouettes », explique Charli.
« Nous espérons que le All Woman Project va prouver que les mannequins fines et rondes peuvent apparaitre dans les mêmes campagnes, et que c’est beau à voir. Bien que la société nous amène à croire que nos défauts sont honteux, nous espérons prouver que rien n’est moche sur un corps, et nous voulons que les femmes commencent à aimer le leur. Tout le monde mérite d’être représenté dans la mode, et nous espérons que les jeunes filles qui regardent la campagne y verront leur silhouette représentée par un de nos mannequins ».
Le projet encourage tous ceux qui souhaitent rejoindre le mouvement à répondre à l’appel #iamallwoman, qui a débuté aujourd’hui sur clapit, une nouvelle plateforme de réseau social. Elles veulent que les femmes partagent leurs propres photos en utilisant le hashtag #iamallwoman et en taguant @allwomanproject afin de pouvoir leur dire ce qui fait d’elles des femmes.
Les participations les plus « applaudies » auront une chance d’apparaitre sur le site officiel du All Woman Project’s.
La plupart d’entre nous décongelons les choses de façon automatique – nous les sortons du congélateur et les laissons toute la nuit au réfrigérateur ou les passons au micro-ondes.
[Photo : Pexels]
Mais d’après des scientifiques alimentaires norvégiens, ce n’est pas la bonne façon de décongeler notre dîner, en effet, il faut utiliser de l’eau à la place.
Susanne Ekstedt, chercheuse au SP Technical Research Institute de Suède à Göteborg, explique qu’il est préférable de décongeler les aliments dans l’eau lorsque l’on prévoit de les utiliser immédiatement.
La bonne méthode est de mettre la nourriture dans du plastique et de la réchauffer en utilisant l’eau froide du robinet (car l’eau est très conductrice).
Et le goût est bien meilleur.
[Photo : Pexels]
Susanne Ekstedt a expliqué à Metro : « C’est quelque chose que les scientifiques alimentaires connaissent depuis longtemps. Mais ce savoir a surtout été transmis à l’industrie alimentaire. La plupart des gens ne semblent pas être au courant de cela ».
Bjørg Egelandsdal, professeur de l’université norvégienne des sciences de la vie à Ås, a également expliqué : « Il n’y a jamais eu de réelle preuve scientifique justifiant que la nourriture doive être décongelée dans un réfrigérateur ».
« L’idée derrière ce conseil est peut-être liée au fait que le réfrigérateur est plus hygiénique. Il est vrai que la viande ainsi que d’autres denrées alimentaires doivent être conservées au réfrigérateur une fois décongelées, mais il est vraiment préférable de décongeler rapidement les aliments dans l’eau si vous souhaitez les utiliser aussitôt ».
Décongélation alimentaire : ce qu’il faut et ne faut pas faire
– Toujours bien décongeler les aliments avant de les cuire
– Nettoyer et désinfecter votre évier après y avoir fait décongeler de la nourriture
– Toujours utiliser de l’eau froide pour décongeler des aliments
– Même si la nourriture semble décongelée de l’extérieur, toujours vérifier qu’elle l’est également à l’intérieur
– Décongeler des petites quantités de nourriture à la fois est plus efficace
– Congeler la viande et le poisson avant leur date limite de consommation
– Manger la viande et le poisson dans les 24 heures suivant leur décongélation
« Ne jugez pas ce que l’avenir a condamné, le passé pourrait bien vous en absoudre. »
On ne le sait pas assez : Thierry Lhermitte est un fan de science, de maths et d’informatique. « Au lycée, seuls les maths m’intéressaient », raconte-t-il. Il a été chroniqueur scietnifique dans Le Magazine de la santé et ambassadeur de la Fondation pour la recherche médicale, et peut parler de simulateurs de vol, d’inférences bayésiennes (une méthode statistique, ndlr) ou d’Alan Turing, rapporte Le Point.
Il fut donc un gros geek avant l’heure, qui programmait en Basic et jouait aux jeux vidéos sur son Amstrad 6128 au début des années 1980. Il est également investisseur dans des startups. Et d’ajouter, taquin, « Ce que j’aime bien faire sur Facebook, c’est poster de fausses citations, juste pour voir le nombre d’abrutis qui vont liker. […] Celle qui a le mieux marché, c’est un faux Voltaire : « Ne jugez pas ce que l’avenir a condamné, le passé pourrait bien vous en absoudre. » Evidemment, ça ne veut rien dire. »
L’auteur emblématique de « Watchmen » ou encore « V pour Vendetta » a expliqué qu’il souhaitait se concentrer sur le cinéma et la littérature.
C’est l’un des plus célèbres auteurs de comics, ces bandes dessinées américaines qui ont vu naître, notamment, une foule de super-héros. Alan Moore, 62 ans, a laissé entendre lors d’une conférence à Londres qu’il comptaitquitterle monde des comics, rapporte jeudi 8 septembre le Guardian. « Je crois que j’en ai fait assez pour les comics. J’ai donné tout ce que je pouvais », a annoncé le scénariste de Watchmen,V pour Vendetta et From Hell.
« Je pense que si je continuais à travailler dans les comics, inévitablement les idées en souffriraient, inévitablement vous commenceriez à me voirressasser des choses déjà vues et je crois que vous et moi, nous méritons mieux que ça. »
« Les autres terrains me paraissent beaucoup plus excitants »
Le scénariste britannique a précisé qu’il comptait désormais se concentrer sur lecinéma et la littérature. « Je sais que je suis capable de faire tout ce qu’il est possible de faire dans le domaine des comics. […] Les autres terrains me paraissent beaucoup plus excitants », a-t-il expliqué à l’occasion de cette conférence. Alan Moore a déjà publié plusieurs romans, comme La Voix du feuou, le mois dernier, Jerusalem.
Mais les passionnés de comics n’en ont pas encore tout à fait fini avec sa prose.« Il reste en moi environ 250 pages de comics », a-t-il souligné, précisant qu’il comptait notamment terminer un dernier opus de La Ligue des gentlemen extraordinaires.
Alors que les enfants viennent de reprendre le chemin de l’école, l’association Attitude Prévention dévoile les résultats d’une étude sur le comportement des parents en tant que piétons lors des trajets scolaires. Ainsi trois quart d’entre eux reconnaissent avoir déjà été imprudents. Cependant, la quasi-totalité des enfants ont relevé des comportements à risque chez leur papa ou leur maman.
En 2015, 468 piétons ont été tués (14% de la mortalité routière). Or jusqu’au portail de l’école, nombre de parents minimisent les risques qu’ils encourent et qu’ils font encourir à leur petit. Ainsi, la moitié des personnes interrogées ont déjà utilisé leur téléphone portable pour passer ou recevoir des appels. La même proportion a déjà traversé en dehors des passages protégés. Un parent sur trois a traversé lorsque le feu piéton était rouge et/ou marché sur la chaussée plutôt que sur le trottoir.
Les enfants seraient-ils plus attentifs que leurs parents ?
Dans son étude, l’association Attitude Prévention a directement interrogé les enfants pour connaître leur ressenti sur le comportement parental. Et le verdict est sans appel, puisque 91% des enfants de 6 à 12 ans ont déjà identifié une attitude à risque chez leurs parents. La moitié déclare même avoir déjà repris leurs parents dans la rue…
Pour ces bambins, le premier comportement inadapté est l’utilisation du téléphone portable (77%), suivi du fait de traverser en dehors des clous pour 64%.
Devant ce constat déprimant, il n’est peut-être pas inutile de rappeler quelques conseils (de bon sens). Pour traverser la rue, expliquez à l’enfant les règles de sécurité routière. A savoir :
Aller sur un passage piéton. S’il n’y en a pas, lui montrer comment choisir un lieu avec une bonne visibilité des deux côtés et où il sera visible ;
Regarder à gauche et à droite puis encore à gauche avant de s’engager sur la chaussée pour voir si des véhicules arrivent ;
S’il y a des feux, vérifier que le bonhomme est vert et que tous les véhicules sont à l’arrêt avant de s’engager ;
Traverser en marchant, et surtout pas en courant pour ne pas risquer de tomber sur la chaussée ;
Apprenez-lui à détecter de potentiels dangers de la route : sorties de garage, travaux, tombée de la nuit, pluie, neige…
Sous un couvert de « courage » et en faisant référence à de bonnes décisions passées, Apple ferme un peu plus son écosystème. Il en retire le peu de souplesse d’utilisation que comprenait encore son célèbre téléphone.
Sous un couvert de « courage » et en faisant référence à de bonnes décisions passées, Apple ferme un peu plus son écosystème. Il en retire le peu de souplesse d’utilisation que comprenait encore son célèbre téléphone.
Il y a eu le « pour », voici le contre ! Tout le monde ne se réjouit pas – loin de là ! – de la disparition de la fameuse prise jack des nouveaux iPhone 7. S’il existe quelques arguments techniques intéressants, la (longue) liste des inconvénients a de quoi faire grincer des dents. Et se transforme, à la lecture, en long réquisitoire.
Plus de batterie ? Plus de musique
Le premier argument évident contre cette disparition est logiquement pratique : la prise Ligning unique de l’iPhone 7 servant à tout faire, vous devez choisir entre recharger votre téléphone ou écouter de la musique de manière filaire. Si cette situation ne vous satisfait pas, vous devez vous procurer un adaptateur… qui n’existe pas encore, ou alors dans les cartons d’un industriel chinois qui se frotte les mains en pensant au volume d’utilisateurs concernés. Apple aurait pu contourner cela en intégrant la recharge sans fil, mais l’iPhone 7 n’en est toujours pas équipé.
Le sans-fil, et la multiplication des objets à charger
Adopter des casques sans fil implique qu’ils fonctionnent sur batterie. En bonne icône de la Silicon valley, Apple pense ses produits pour des utilisateurs qui vivent dans des régions où il est facile de recharger des périphériques sans fil. Mais certaines régions du globe n’ont pas forcément ce luxe de l’accès constant à l’électricité.
Et même pour les utilisateurs chanceux, c’est une contrainte supplémentaire, il faut veiller à toujours avoir des casques assez chargés pour tenir la durée.
Un adaptateur ne vaut pas une prise
Peu de gens ont un jour cassé la prise jack de leur téléphone. Nombreux sont ceux qui, en revanche, ont dû racheter un câble. Et pour cause, un câble est fragile par essence, plus qu’une prise. C’est cette fragilité qui risque de poser problème dans le cas de l’adaptateur Lightning vers Jack fourni avec l’iPhone 7.
On le sait bien, Apple veut depuis toujours un monde sans fil. Il n’empêche que le jack reste la norme, qu’il est simple, rustique et pratique. Sur le reste de la planète, pas dans le microcosme high tech, les voitures en sont toujours à généraliser le jack 3,5 mm – on crie « youpi » quand une voiture de location en est équipée. Et l’immense majorité du parc installé utilise cette connexion.
Lorsqu’on se retrouve chez un ami au fin fond de l’Ariège, il vaudra mieux ne pas avoir perdu ou oublié son adaptateur sous peine de laisser son cousin prendre le contrôle de la musique pendant tout un week-end. Or, la cornemuse c’est beau, mais ça use.
Lightning n’est pas un standard ouvert
Il faut reconnaître à Apple d’avoir fait le bon choix historique de retirer les ports série (RS-232), parallèle (DB-25) et le lecteur de disquette de son premier iMac, des prises qui avaient laissé la place à l’USB 1. Bonne décision, belle victoire. Mais la situation est ici bien différente et pour une raison majeure : Apple s’était débarrassé à l’époque de vieilles connectiques standards au profit d’un autre standard, tout aussi ouvert.
Or, Lightning n’est pas un standard ouvert, il s’agit d’une technologie propriétaire et les constructeurs d’accessoires n’ont aucune visibilité ni aucun poids sur ses évolutions.
A titre d’exemple, si DxO n’a pas pu intégrer la recharge en Lightning sur son son DxO One – et a donc dû recourir à une seconde prise Micro USB – c’est qu’à l’époque, les iDevices n’autorisaient pas la prise Lightning à alimenter les périphériques. Une situation qui a changé du jour au lendemain l’an dernier – mais après le développement du DxO One, dommage –, selon le bon vouloir d’Apple.
Ainsi, si les adaptateurs Lightning > jack 3,5 mm sont bien évidemment disponibles à la vente, tous les constructeurs des dits adaptateurs devront être certifiés Apple et reverser leur dime à la firme californienne.
Pas un progrès
Le port USB (Universal Serie Bus), qui a supplanté les ports spécialisés série, imprimante, joystick (DA-15), a apporté de vrais améliorations. Il a simplifié les branchements, a généralisé le plug-and-play dans les ordinateurs et a offert des vitesses de transfert bien plus grandes que les précédentes interfaces. Tout comme le Lightning aujourd’hui, il a pu profiter d’adaptateurs mais ceux-ci étaient voués à relier de gros engins (imprimantes, scanners, etc.) à un ordinateur de bureau.
La comparaison tant technique qu’ergonomique par Apple avec la situation actuelle est absurde : le Lightning n’est pas standard et l’ajout d’un adaptateur est un acte contraignant dans le cas d’un produit mobile. Quant à la qualité audio, il est très improbable que même les plus audiophiles puissent faire la différence entre un signal passant par un jack alimenté par une bonne puce sonore et un signal converti par des puces intégrées aux casques.
Apporter et promouvoir une technologie c’est bien, l’imposer c’est mal.
La menace du « tu payes ou je coupe »
Un des arguments techniques phare d’Apple de ce grand remplacement est de garantir la chaîne numérique. Soit. Les casques sans fil sont déjà équipés de convertisseurs numérique/analogique, la chaîne numérique existe déjà pour les allergiques du câble. En version câblée cependant, le seul intérêt est de libérer le téléphone de ce convertisseur.
Or, l’intégration de ce composant dans les casques peut non seulement faire augmenter leur prix, mais il permet aussi d’introduire la menace des DRM tels qu’on la connaît avec le HDMI. On peut imaginer que pour écouter tel album/programme/film, il faudrait un câble et un casque tous deux certifiés, solution idéale pour contrôler ce que les gens écoutent, comment ils l’écoutent et limiter un piratage supposé. Sans parler qu’ajouter un composant à un produit plutôt sollicité physiquement (le casque passe sur nos têtes, le fond de nos poches, sacs, etc.) ne peut faire qu’ajouter à sa fragilité, quand une bonne puce intégrée dans le téléphone a peu de chance de pâtir des affres du quotidien.
Pour ceux qui prennent cette peur pour de la paranoïa, les précédents de l’histoire numérique (format audio propriétaires, DRM imbéciles, etc.) légitiment quelque peu la vigilance.
Ecologie et économie
Ecologiquement, la production de millions d’adaptateurs livrés avec les iPhone 7 et 7 plus, de même que la production supposée de millions d’adaptateurs Lightning vers jack + Lightning (ou double Lightning) va avoir un impact. Tout comme l’incitation déguisée à acquérir des casques et chaînes sans fil.
Faire tourner l’économie c’est bien, mais aux vues des engagements écologiques qu’Apple assène à chaque conférence, il est dommage que ses équipes n’aient pas pris la peine de mesurer les dommages collatéraux d’une telle décision. Apple a une image puissante et vend des dizaines de types de terminaux chaque trimestre. L’innovation ne justifie pas, en 2016, de ne pas réfléchir aux impacts de ses décisions.
Du courage, vraiment ?
On termine sur la notion de courage énoncée par Apple lors de sa conférence. Comme le fait remarquer cet éditorial du site Engadget, « ce n’est pas de courage dont Apple fait preuve. Mais d’un autre mot en « C » : consumérisme ».
Une conclusion à laquelle nous souscrivons : on peut appeler ça de l’audace, de la hardiesse ou du culot, mais nous allons faire les rabat-joie en réservant le courage aux pompiers et autres personnes (ou corps de métiers) qui affrontent de vrais dangers – non, les cris d’orfraies des geeks et autres journalistes ne représentant pas un vrai danger.
Vu l’argent, les enjeux et la puissance d’Apple, il vraisemblable que, à l’instar des hommes politiques, chaque mot de la keynote soit savamment pesé. Il est de notre rôle d’être vigilants et de ne pas laisser Apple écrire sa propre odyssée.
Les opposants à la loi El Khomri ont appelé à une nouvelle mobilisation pour la 14e fois depuis mars. L’aérien sera le secteur le plus perturbé.
Les opposants à la loi travail sont en grève jeudi et manifestent pour la 14e fois depuis mars. À Paris, ils se réuniront à partir de 14 heures depuis la place de la Bastille jusqu’à celle de la République avec en tête les leaders de la CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et FIDL pour qui ce texte surfe sur une logique de «dumping social». En province, plus d’une centaine de manifestations et de rassemblements sont également prévus.
Les organisateurs souhaitent rassembler beaucoup de monde. Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a dit samedi à la Fête de l’Humanité, souhaiter «une grosse mobilisation», mais le mouvement semble s’essouffler. Lors de la précédente journée, le 5 juillet, au moment des vacances scolaires, à peine 30.000 personnes s’étaient mobilisées.
15% des vols annulés, faibles perturbations à la RATP et la SNCF
Des appels à la grève ont été lancés dans la fonction publique, à la Poste, à la SNCF, à la RATP, chez Air France, chez les intermittents du spectacle ou encore les contrôleurs aériens.
• À la RATP, l’impact sera limité. Par sécurité, la RATP fermer les stations sur le parcourt du défilé: les stations Bastille, Chemin Vert, SB-Froissart, Filles du Calvaire et République dès 10h du matin. La SNCF indique également que
• Relayés à la SNCF par trois syndicats, la mobilisation n’entraînera pas la perturbation du trafic, la SNCF prévoit «un trafic normal». Des préavis couvrant l’ensemble du groupe public ont été déposés par la CGT-cheminots et SUD-rail, du mercredi soir au vendredi matin, ainsi que par FO sur un périmètre plus restreint.
• Dans le ciel, en revanche, les vols seront légèrement perturbés. La direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a dès mardi recommandé aux compagnies de réduire de 15% leurs programmes de vols dans les deux aéroports parisiens de Roissy et Orly, ainsi qu’à Beauvais.
En conséquence, EasyJet informe dans un communiqué avoir annulé préventivement 64 vols, dont certains au départ ou à l’arrivée d’aéroports français régionaux et quelques liaisons inter-européennes. La compagnie à bas coût appelle une nouvelle fois «le gouvernement et l’Union européenne à développer un plan d’actions pour minimiser l’impact des grèves des contrôleurs aériens sur les passagers». Pour sa part, la compagnie low cost espagnole Vueling a annoncé huit annulations de vols au départ d’Orly, en direction de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal.
Un mouvement pour rien?
Outre la question de la sécurité, la difficulté sera de poursuivre la bataille contre un texte déjà promulgué et dont les décrets ont commencé à être publiés. D’ailleurs, les syndicats n’ont pas prévu de nouvelle journée de mobilisation. Contrairement aux fois précédentes, aucune intersyndicale n’a été programmée jeudi soir pour décider de la suite du mouvement. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, souhaite déplacer la mobilisation sur le terrain juridique, à travers les questions prioritaires de constitutionnalité ou des recours juridiques européens.
Côté CGT, Philippe Martinez se montre évasif quant à la poursuite du mouvement dans la rue. «On verra», dit-il. Pour lui, le bras de fer doit avoir lieu en entreprise, lors de négociations d’accords visant à appliquer la nouvelle loi. Les syndicats devront «se déployer dans les entreprises et se battre pied à pied pour qu’elle n’y rentre pas», a-t-il lancé samedi. Son organisation prévoit de mettre en place des «observatoires» pour aider ses syndicats à proposer dans les négociations d’autres alternatives que celles prévues par la loi travail.
«Cela demande un travail fin, ça va être long», reconnaît Fabrice Angéi, membre de la direction de la CGT. Mais le gouvernement est passé à autre chose. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a entamé la semaine dernière une série de concertations avec les syndicats et le patronat devant s’achever fin septembre. La loi travail n’y figurait pas en tête de liste, la priorité allant à une éventuelle réouverture des négociations sur l’assurance chômage, qui ont échoué mi-juin.
Le gouvernement continue la mise en place de la loi. Les décrets d’application devraient, dans leur grande majorité, intervenir en octobre. À commencer par les plus décriés: sur le temps de travail, les accords offensifs qui permettront aux entreprises d’ajuster leur organisation pour «préserver ou développer l’emploi», et le référendum en entreprise. Et la mobilisation de jeudi n’est plus en mesure d’infléchir ce calendrier.