L’UE et le Canada ont signé leur ambitieux traité de libre-échange (CETA) après un retard dû à de vifs désaccords entre Belges. Mais le plus difficile commence : sa ratification obligatoire par chacun des différents parlements des pays de l’Union.
Le texte du CETA devra désormais être ratifié par le Parlement européen, sans doute au début de 2017, ce qui permettra une mise en œuvre provisoire et partielle. Ensuite, pas moins de 38 assemblées, nationales ou régionales, devront se prononcer dans les pays de l’Union. Des procédures qui pourraient prendre plusieurs années et semblent, désormais, pleines d’incertitudes.
Le premier ministre islandais Sigurdur Johannsson a annoncé sa démission après des législatives anticipées qui n’ont pas dessiné de majorité. M. Johannsson restera en fonction jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.
L’Islande entre dans une phase d’intenses marchandages politiques, ni l’alliance de centre-gauche emmenée par les Pirates contestataires, ni la coalition de centre-droit sortante n’obtenant la majorité absolue. Ces élections ont sonné comme une déception pour le jeune Parti pirate au programme libertaire qui n’a pas enregistré la percée que les sondages lui promettaient.
Le directeur du FBI, James Comey, a informé par courrier des élus du Congrès, contrôlé par les républicains, que de nouveaux messages potentiellement « pertinents » avaient été découverts dans une enquête distincte des investigations closes en juillet dernier sur la messagerie privée utilisée par Hillary Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. Ces messages doivent désormais être examinés pour déterminer s’ils contiennent des informations confidentielles. Donald Trump, qui semblait se diriger vers une défaite dans dix jours selon les sondages, a saisi l’aubaine pour assurer à ses partisans que l’élection n’était pas perdue.
Le président du Parti populaire a été reconduit à la tête du gouvernement après avoir remporté un vote de confiance au Congrès, grâce à l’abstention d’une partie des socialistes. M. Rajoy, qui a bénéficié des votes de son parti et de 32 députés centristes de Ciudadanos, revient ainsi au pouvoir après un blocage politique qui aura duré dix mois, marqués par deux élections législatives (le 20 décembre et le 26 juin) n’ayant pas donné de majorité claire.
Le centre de l’Italie a été frappé par un nouveau séisme, ressenti jusqu’à Rome. De magnitude 6,5, la secousse est la plus forte dans la péninsule depuis 1980, détruisant de nouveaux bâtiments sans toutefois faire de victimes. L’épicentre est situé à 6 kilomètres au nord de la petite ville de Norcia, non loin de celui qui avait déjà eu lieu cette semaine.
Figure majeure de l’art moderne, René Magritte est actuellement exposé au Centre Pompidou. Une exposition qui présente une centaine d’oeuvres de l’artiste belge et qui explore la passion de Magritte pour la philosophie et la réflexion. Parapluie, rideaux, ombres, flamme, objets, pomme, etc : des images simples, dans la réalisation, mais complexes dans l’interprétation. Voilà […]
Tous les jeux vidéo ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) rappelle ce message en insistant sur sa valeur éducationnelle: « Il y a un âge pour tout. Il y a un jeu pour tous les âges ».
Le jeu vidéo est un loisir pour les enfants, mais aussi pour les enfants qui ont grandi. Le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) insiste sur le caractère adulte de certains titres. Et la nécessité pour les parents de contrôler ce à quoi leurs enfants jouent.
Depuis 2003, la norme européenne PEGI informe les acheteurs sur le degré de violence ou d’outrance contenu dans un jeu vidéo. La nomenclature a été reconnue en 2014 par l’Assemblée nationale. A l’occasion de la Paris Games Week (qui continue jusqu’à ce lundi au soir au Parc des expositions de Paris), BFMTV.com a rencontré Emmanuel Martin, délégué général du SELL et directeur du salon pour faire le point sur les difficultés inhérentes à la transformation du jeu vidéo en loisir de masse mature.
Paris Games Week – Emmanuel Martin, délégué général du SELL.
> Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils mis autant de temps à s’emparer du problème de la classification des jeux vidéo?
Nous avons toujours eu le soutien des pouvoirs publics. PEGI est un système européen appliqué dans 38 pays. Dans certains, il est inscrit dans la loi, dans d’autres, c’est différent. C’est un système d’autorégulation créé par l’industrie et les pouvoirs publics sont toujours curieux de voir comment ça marche. Il faut vraiment prouver sa légitimité et montrer que la régulation fonctionne de manière indépendante. PEGI l’a fait rapidement et a été très vite cité par la Commission européenne comme quelque chose d’extrêmement cohérent et précieux.
En France on a eu très tôt le soutien du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Mon prédécesseur était un ancien du CSA, donc les liens ont été tissés très vite. Depuis 2012, un membre du CSA, qui est actuellement Nathalie Sonnac représente la France au Conseil de PEGI.
En 2008, le ministère de l’Intérieur, un service qui ne connaît pas bien l’industrie du jeu vidéo, a promulgué pendant l’été un décret et une signalétique franco-française sans avoir pris conscience qu’il y avait une signalétique mise en place au niveau européen. On dû faire effacer ce décret ce qui n’est pas évident à faire. Ça a débouché sur une nouvelle écriture de la loi sur la protection des mineurs en 2014 dans la loi de simplification administrative de Benoît Hamon, ce qui entraîné l’homologation de PEGI par le ministère de l’Intérieur en décembre 2015.
> Comment ça marche? Si mon enfant de 12 ans veut acheter un jeu interdit au moins de 16 ans, pourra-t-il le faire?
PEGI est un conseil, ce n’est pas une obligation. Votre enfant pourra le faire. Le problème des jeux vidéo c’est que les canaux de diffusion sont tellement importants, qu’on se doute que l’interdiction n’aura pas grand effet. Lors du passage à la caisse en grande distribution les jeux sont souvent achetés par des familles, donc la caissière ne va pas vérifier l’âge de chaque personne, il y a aussi beaucoup de dématérialisé (vente via Internet, NDLR)…
Donc, la réflexion qu’on a eu, c’est si on ne peut pas contrôler le point de vente, il faut sensibiliser les familles. Il y a une raison toute simple à cela qui est que 55% des jeux sont achetés par des adultes pour être offerts aux enfants. Il y a beaucoup de parents, de grands parents pour qui le jeu vidéo reste du domaine de l’enfance. Ils ne se rendent pas compte que l’âge moyen des joueurs c’est 34 ans et on se retrouve dans la situation où un papy ou une mamie vont offrir l’équivalent d’un Stephen King à un gamin de 12 ans.
> L’université Grenoble-Alpes a récemment montré dans une étude des correspondances entre une baisse des résultats scolaires, voire une désocialisation, et une addiction aux jeux vidéo. Qu’en pensez-vous?
Aujourd’hui, on a aucune étude scientifique, épidémiologique qui montre une quelconque addiction aux jeux vidéo. L’académie des sciences refuse le terme d’addiction, et parle de jeu excessif. Quand on discute avec Marc Valleur, du service d’addictologie au centre Marmotan, avec Jean-Marc Bottero, de France addictions, ils nous indiquent que les familles sont en train d’apprivoiser le jeu vidéo.
Mais effectivement, certains adolescents se réfugient dans le jeu vidéo parce qu’ils ont d’autres soucis. C’est un refuge, mais le jeu vidéo en lui-même n’est pas une substance addictive. On a des millions de joueurs aujourd’hui et seulement quelques dizaines de cas qui se sont effectivement perdus dans le jeu vidéo.
Alors que les accidents cardiovasculaires sont en forte hausse et touchent de plus en plus de personnes de moins de 65 ans, ce samedi 29 octobre se tient la journée mondiale contre l’AVC, avec pour but de sensibiliser les populations sur les facteurs de risque et les précautions à prendre.
Atlantico : Ce samedi 29 octobre 2016 se tient la journée mondiale de l’AVC qui vise à sensibiliser le public à cette pathologie. En 2010, d’après les chiffres du gouvernement on comptait un AVC toutes les quatre minutes et à peu près 130.000 hospitalisations par an. En 2013 on estime que 30% de la mortalité mondiale est imputable à un AVC. Que peut-on dire de cette évolution ? Fait-on face à une épidémie ?
Christophe de Jaeger : On ne fait clairement pas face à une épidémie au sens maladie infectieuse, mais en revanche on se rend effectivement compte que la fréquence de ce genre d’accident augmente. Et on est forcé de se poser les questions du pourquoi. Il y a des conditions favorisant la survenue d’AVC qui sont bien connues comme par exemple l’hypertension artérielle et en particulier lorsqu’elle est négligée.
Il m’apparaît important de revenir sur ce qu’est l’AVC, puisque c’est souvent un sujet mal connu. Concrètement, un AVC est un accident vasculaire cérébral. Ce qui correspond au moment où le sang n’arrive plus à irriguer les cellules nerveuses. Celles-ci vont donc souffrir et si le flux sanguin ne se remet pas en place elles vont finir par mourir. Cela montre bien l’urgence que représente un AVC. Si on le néglige, on se prive de la possibilité d’intervenir et on risque d’avoir des séquelles parfois extrêmement lourdes. Or, aujourd’hui c’est une priorité des médecins que de réduire la fréquence, mais aussi la gravité des séquelles liés aux AVC.
Les chiffres ont tendance à montrer qu’il y a plus d’AVC : la tendance est à la hausse. Cette augmentation est évidemment liée à la croissance et au vieillissement de la population. L’âge est un facteur de fréquence en matière d’AVC. Mais ce qui est plus grave, c’est qu’on constate effectivement plus d’AVC dans les populations de moins de 65 ans. C’est quelque chose qui se dégage très clairement sur les dernières années. L’AVC gagne du terrain et n’est plus qu’un problème de gens âgés. Les gens de moins de 65 ans aujourd’hui sont des gens qui sont en pleine forme, qui ont des projets, qui se déplacent, qui vont en vacances… Ce ne sont pas des gens que l’on imagine pouvant être des victimes d’AVC.
La vraie question qui se pose, c’est pourquoi il y a de plus en plus d’AVC et en particulier chez des gens plus jeunes. Cela pourrait s’expliquer par une augmentation des facteurs de risque chez les moins de 65 ans. Reprenons les chiffres de l’Insee : ils montrent que l’espérance de vie en bonne santé diminue en France, et ce depuis 2007. L’hypertension est un des facteurs de risque important d’AVC. Un autre facteur de risque est une surcharge pondérale. Il y a également un autre facteur dont on parle très peu hélas : le stress. Cette population plus jeune est une population angoisée et soumise à un stress de plus en plus important, d’où d’ailleurs de plus en plus de cabinets qui s’occupent de la gestion du stress, etc. Le stress est un réel problème de santé publique.
L’essayiste Eric Zemmour a donné une conférence ce jeudi 27 octobre à Bergerac à l’occasion de la sortie de son livre « Un quinquennat pour rien ». Plus de 300 personnes l’ont écouté exposer sa vision de la France.
Après avoir remporté l’élection régionale cet été à Peumerit, Caroline Le Gars s’attaque au concours national de Miss Pin up. La compétition aura lieu ce samedi soir à Villeuneuve-lès-Avignon (30). La Bigoudène de 35 ans est la seule Bretonne en lice. La soirée sera ponctuée de trois passages (deux défilés et un show de deux minutes) devant un jury afin de départager les dix candidates. La récompense ? « Des cadeaux et une belle écharpe », indique la Penmarchaise. Caroline portera une robe de la styliste et créatrice bigoudène Mélissa Thaëron.
Angéline Dezouche joue ce soir le titre de Miss Pin-up France à côté d’Avignon. « Ça va se jouer au charme », dévoile la candidate.
Le plus difficile pour me préparer, c’est comme pour un mariage : le choix de la robe. » Angéline Dezouche, Cognaçaise de 31 ans, va tenter ce soir de décrocher la couronne de Miss Pin-up France (1) à Villeneuve-lès-Avignon, une ville du Gard toute proche d’Avignon. Ce concours de charme qui replonge dans les codes esthétiques des années 40 et 50 et ne se prend pas trop au sérieux rassemble dix candidates issues des concours régionaux.
La Cognaçaise qui glisse régulièrement dans la peau de Leen Rosangel, jeune femme décomplexée à la fois modèle rétro – pin-up – pour des photos, maquilleuse spécialisée dans le relooking vintage et membre d’un groupe d’effeuillage burlesque de Puilboreau en Charente-Maritime (2) a été élue Miss Pin-up de la région Nouvelle-Aquitaine…