20160620 – News  / Social / Famille : Comment s’en sortent les pères face aux injonctions contradictoires qu’on ne cesse de leur envoyer ? | Atlantico.fr

Atlantico : Aujourd’hui est le jour de la fête des pères. Quelle photographie peut-on faire de leur rôle dans la famille actuelle ?

Dr Stéphane Clerget : Les pères occupent bien entendu une place fondamentale dans l’éducation de leurs enfants et notamment dans leur construction identitaire en tant que modèle masculin auprès de leur fils comme de leur fille. Leur rôle apparaît moins figé qu’autrefois et ils sont présents dès l’accouchement (et ne sont plus maintenus à l’écart dans les couloirs de la maternité) pour ensuite participer aux soins dit (encore) de maternage du nouveau né. Mais aujourd’hui encore ils se sentent trop souvent les assistants de leur compagne qu’il cherche à « aider » plus que de véritables associés.

Beaucoup refusent désormais de n’être qu’un symbole d’autorité et ont à cœur d’être présents aux différentes étapes du développement du bambin. C’est dans l’éducation des filles que leur implication a le plus progressé tandis qu’autrefois elle n’était l’affaire que des femmes de la famille. Les filles grâce à cela gagnent en assurance. Encore faut il qu’ils soient présents. Avoir un enfant avec un homme, donner un père à son enfant, devient une liberté de femme : elle seule peut en décider. Et s’il peut reconnaître son enfant, en cas de séparation, il est trop souvent condamné à ne pouvoir l’élever dans son studio que deux weekend par mois.

Comment ce rôle a-t-il pu évoluer depuis 1968, date à partir de laquelle la société a commencé à vouloir le redéfinir ?

Le rôle paternel a peu changé au cours des siècles jusqu’à l’époque contemporaine. Il détenait seul l’autorité sur sa femme et ses enfants. Et en son absence, le patriarcat sociétal prenait le relais. Et l’image du père, son autorité, étaient alors dévolus à des figures tutélaires masculines. Cependant l’éducation des filles et des jeunes garçons n’était globalement que l’affaire des mères. Le père dominait la maison mais l’éducation au quotidien, le ministère de l’intérieur, était un champ de compétence maternel. L’égalité des droits entre hommes et femmes, acquise progressivement depuis le milieu du XXe siècle et l’autorité parentale désormais commune dans les années 70 en France a redistribué les rôles. Mais alors que les femmes ont su prendre toute leur place dans la société et notamment les postes de pouvoir, les hommes ont tardé en tant que père à faire de même dans les territoires dont ils étaient jusqu’alors exclus. Qu’il s’agisse des champs professionnels comme celui de la petite enfance mais surtout du champ domestique, ils ne s’y sentent pas toujours, loin s’en faut, aussi légitimes que les femmes.

Entre injonctions d’indifférenciation vis-à-vis du rôle de la mère, les sociologues préférant parler de « parentalité » pour gommer les différences entre les deux, et celui d’accomplir leur rôle spécifique, comment s’y retrouvent-ils actuellement ?

Difficilement. Ils manquent de modèles. Celui de leur père a pu être insatisfaisant en raison de son absence au quotidien ou apparaître inadapté s’ils ont été éduqués « à l’ancienne ». Leur mère est alors le modèle dominant pour s’occuper des jeunes enfants mais ils ne s’y retrouvent pas toujours pour des raisons identitaires et éducatives. Les nouveaux pères qui font ce choix en font parfois des tonnes avec un perfectionnisme ou un jusqu’au boutisme qui rappellent celui des premières femmes qui accédaient à des postes de responsabilités et se devaient de faire mieux que les hommes. Pour les autres, il s’agit d’inventer une nouvelle identité paternelle qui reste encore à définir sur un plan sociologique. On est à l’heure de l’expérimentation et les jeunes pères ne se sont jamais autant qu’aujourd’hui passionnés pour les sciences de l’éducation et la psychologie de l’enfant. Sur un plan psychologique justement, les garçons de ces nouveaux pères seront plus à l’aise pour investir au quotidien l’éducation de leurs propres enfants car alors cette fonction sera en concordance avec leur modélisation identitaire (autrement dit conforme a leur sexe). L’avenir est certainement des façons d’être père diverses sans pour autant une indifférenciation avec les façons d’être des mères aux yeux de l’enfant. En effet dès l’âge de quelques mois ce dernier perçoit une différence des sexes et l’interprète à sa manière.

 

Source : Comment s’en sortent les pères face aux injonctions contradictoires qu’on ne cesse de leur envoyer ? | Atlantico.fr

 

Avis Pimpf : Oui je sais qu’il y a encore une partie qui restent sur l’ancien modèle  d’éducation et relation parentale, mais le rôle du père pour ceux qui s’investissent avec leur enfant a beaucoup changé,  mais n’est pas toujours bien vu de nos jours  bizarre non ?

20160120 – News : Un papa n’est ni un baby-sitter ni un assistant, c’est un parent | Rachel Toalson

VIE DE FAMILLE – Bon, il faut que crache le morceau… et c’est plutôt un gros morceau. Désolée d’avance pour le coup de gueule. Vous savez ce qui serait bien? Vivre dans un monde où les hommes s’occuperaient de leurs enfants sans que l’on trouve ça extraordinairement exceptionnel.

Source : Un papa n’est ni un baby-sitter ni un assistant, c’est un parent | Rachel Toalson

 

Avis Pimpf : Superbe article qu’avait posté Puce , mon épouse sur son mur FB et je dis super article , je vais vous dire rapidement pourquoi ,  dès la naissance de notre enfant, il a maintenant plus de 4 ans on a pris un abonnement aux magazine Parents, on a acheté le magazine enfants, Famili , etc… et aussi pris des bouquins car malgré tout  savoir comment agir avec son premier enfant, ce n’est pas inné  en nous et on n’a pas réponse à tout, MAIS… car oui il y a un grand mais,  dans cette belle époque où on nous targue de sexisme , de stéréotype etc… quelle n’est pas ma surprise quand je lis en tant que père ces magazines ou article ou la place du Père  dans l’éducation et la présence des enfants est si peu présente… !! alors vous allez me dire oui mais dans tel livre spécifique  on en parle etc… je suis d’accord avec vous mais dans le grand public c’est encore la maman qui fait tout , le père ne participe pas ni à changer les couches ni à les border le soir avant de les coucher, ni à  les consoler quand ils sont tristes, ni à leur préparer à manger , ni à jouer avec eux, leur apprendre à ranger, s’habiller , on ne participe pas aux réunions parents / professeur on ne l’amène pas au médecin et on ne reste pas à la maison quand ils sont malades etc… ??? on en est encore au grand schéma c’est le papa qui amène les sous et qui va gronder , le reste du temps on ne te demande pas ton avis… ça m’énerve !! car on est au 21ème siècle et je ne pense pas être le seul papa à m’impliquer avec ses enfants alors je dis bravo à cet article et les mentalités doivent aussi évoluer dans ce sens !

20150718 – Tattoo Dad

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Ces hommes viennent de voir naître leur enfant. Les expressions de leurs visages sont merveilleuses | Slate.fr

Ces hommes viennent de voir naître leur enfant. Les expressions de leurs visages sont merveilleuses | Slate.fr.

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A titre personnel , c’était un des plus beaux jours de ma vie, des plus intense , de voir arriver ainsi un petit bout si fragile et de le confier dans vos bras c’était MAGIQUE !  gravé dans mon cœur à jamais. Je peux comprendre leur émotion intense dans ces moments