
Emmanuel Macron se rendra sur les lieux des attaques qui avaient fait 17 morts à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015. Des commémorations voulues dans la sobriété, sans prise de parole.
De la sobriété, c’est ce qu’ont demandé les familles des victimes des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 pour les commémorations ce dimanche. Organisé par la Mairie de Paris, l’hommage se fera en présence du président de la République Emmanuel Macron, ainsi que de la maire Anne Hidalgo. D’après RTL, Brigitte Macron devrait être au côté de son époux. Le ministre de l’intérieur Gérard Collomb, la ministre de la justice Nicole Belloubet, la ministre de la culture Françoise Nyssen et le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux participeront également à la cérémonie.
En mémoire des 17 personnes assassinées par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly il y a trois ans, un hommage est prévu sur chaque lieu des attaques. À 11 heures, Emmanuel Macron et sa femme se rendront rue Nicolas-Appert, dans le XIe arrondissement de Paris, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Une minute de silence sera respectée à l’égard de Cabu, Charb, Honoré, Tignou, Wolinski, Elsa Cayat, Bernard Maris et de Franck Brinsolaro.
Le cortège se dirigera ensuite boulevard Richard Lenoir, où a été tué le policier Ahmed Merabet. Il avait perdu la vie alors qu’il tentait de stopper les terroristes dans leur fuite.
À midi enfin, les commémorations auront lieu devant l’Hyper Cacher, porte de Vincennes, dans le XXe arrondissement de la capitale. Après avoir abattu la policière Clarissa Jean-Philippe la veille, c’est là que le 9 janvier, Amedy Coulibaly avait pris en otage et tué quatre clients et employés juifs: Yohan Cohen, Yohav Hattab, Philippe Braham et François-Michel Saada.
La Marseillaise et des dépôts de gerbes sont prévus pour chacun des lieux. En revanche, aucun discours ne sera prononcé, en accord avec la volonté des familles. Une cérémonie en continuité de celle de 2016, où le président François Hollande n’était, en revanche, pas présent.
Source : Attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher : un dimanche d’hommage, trois ans après