20160429 – News : La violence verbale inouïe envers les femmes qui ne veulent pas d’enfant

«Pas d’enfant, pas de stérilet»: c’est le genre de propos qu’une femme qui ne veut pas d’enfant peut entendre«Et toi, quand est-ce que tu t’y mets?», «Tu sais pas ce que tu rates», «C’est égoïste de ne pas vouloir d’enfant», «Tu changeras d’avis, tu verras»…

«Et toi, quand est-ce que tu t’y mets?», «Tu sais pas ce que tu rates», «C’est égoïste de ne pas vouloir d’enfant», «Tu changeras d’avis, tu verras»… Les personnes qui ne veulent pas d’enfants, et en particulier les femmes, sont quotidiennement les réceptacles de remarques acides, voire franchement dégueulasses de la part de leur entourage, parfois même très proche. Le fait de ne pas être mère, la trentaine passée, surtout si c’est un choix, est presque toujours considéré comme une anomalie. Et si certains s’efforcent d’en rire, à l’image du réseau Childfree qui a par exemple publié sur internet un bingo recensant ces petites phrases assassines, il n’en demeure pas moins que faire le choix de la non maternité ne devrait en aucun cas être à ce point questionné et jugé. Encore moins si ce jugement émane de la part de soignants.

Mais les professionnels de santé, pourtant avertis et censés s’interdire d’émettre une opinion sur les choix de vie de leur patients, participent aussi parfois à ce tribunal populaire, avec, en plus, l’air docte de celui qui sait et à qui on ne la fait pas.

Sur le blog participatif «L’école des soignants», animé par les Dr Marc Zaffran et Martin Winckler, une femme, Laura, raconte toutes ces fois ou des professionnels de santé, pharmaciens, gynécologues, se sont autorisés à proférer des remarques d’une méchanceté inouïe, et de façon complètement gratuite.

A l’image de cette «gynécologue renommée en banlieue parisienne» qui recevait Laura alors que cette dernière avait 34 ans:

«-Les femmes comme vous, ça devrait se faire soigner! (en colère)

(Je lui réponds que je ne viens pas chez un médecin pour être jugée ou je sors de la consultation immédiatement -elle se calme un peu.)

-Vous ne voulez plus prendre la pilule, vous ne voulez pas d’enfant et (…) Lire la suite sur Slate.fr

Source : La violence verbale inouïe envers les femmes qui ne veulent pas d’enfant

 

Avis Pimpf : C’est encore assez dingue de nos jours d’entendre ce genre de discours, à chacun ou plutôt chacune de décider de sa vie, de vouloir des enfants ou pas , de se marier ou pas , d’être en couple ou pas , il n’y a pas qu’un seul chemin qu’une seule voie à suivre pour tous   !!

Je trouve à la fois ce témoignage intéressant mais aussi inquiétant de voir l’étroitesse d’esprit de certains, surtout en plus venant de professionnels de la santé, en quoi ça les regarde?

Personnellement je dois avouer avoir voulu des enfants avec mon épouse, c’était voulu à deux et non imposés par des choix sociologique , familiaux ou autre, ce genre de mentalité qui veut imposer sa volonté aux autres me révolte et me révulse  ! Les femmes ont lutté pour avoir un choix sur la sexualité, pas pour la subir pour des abrutis .

Personnellement j’ai toujours dit qu’il valait mieux vouloir des enfants que de se forcer à en avoir ne pas les aimer et ne pas s’en occuper, il y a déjà suffisamment de malheureux sur notre planète pour en rajouter en plus. Bref…

8 réflexions au sujet de « 20160429 – News : La violence verbale inouïe envers les femmes qui ne veulent pas d’enfant »

  1. Moi je la vis cette violence et je peux dire qu’elle vient de tout le monde. Je me souviens il y a quelques années lorsque je me suis retrouvée en entretien d’embauche, avoir subi des phrases assassines et pour les trois quart provenant de femme. J’ai eu droit au « avez-vous des enfants ? », « non » était ma réponse, « pourquoi ? » ou encore « vous comptez en avoir ? » « non » était toujours ma réponse. j’avais fini par trouver une réponse très belle et assassine envers ceux qui me posaient ces questions (au passage, totalement indiscrètes lors d’un entretien d’embauche) : « C’est la Nature qui décide ! » Je le disais de façon si sèche que beaucoup se trouvait tout à coup mal à l’aise en particulier les femmes.
    C’est très dur d’affirmer aujourd’hui ne pas vouloir d’enfants. Avec mon mari on a subi du harcèlement de la part d’inconnus et de notre entourage comme si c’était inconcevable de faire ce choix. Avec les années cela se calme un peu mais cela reste très tabou.
    Heureusement dans mon entourage proche, nous sommes beaucoup dans ce cas donc nous parlons le même langage et ne nous posons tout simplement pas la question.
    Cela me rappelle une phrase que j’entends à longueur de temps : « oh, t’inquiète pas ça viendra » sauf que moi je n’ai pas envie que ça vienne !
    Il y a cette croyance que la femme ne peut s’épanouir qu’en étant mère. Si tu n’as pas d’enfants, tu n’es pas une femme « complète » comme je l’entends si souvent.
    J’aurai beaucoup de choses à dire mais je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. En tout cas, merci de dire que ce choix appartient à chacun.

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    1. malheureusement ce genre de pression sociale est souvent si stupide, et cela n’arrête jamais dès le départ: alors « quand les fiançailles », « quand le mariage » , quand les « enfants , quand les prochains, quand ceci ou cela, comme s’il n’y avait qu’un seul schéma qu’une seule manière d’agir, déjà chacun a son parcours, ses envies et même ses problèmes persos, et chacun le gère à sa façon… je comprends vu ton témoignage que cela n’est pas facile. Nous avons aussi des proches qui ont décidé de ne pas en avoir ou qui ne peuvent pas et devoir se justifier à chaque réunion de famille ou d’amis devient lourd… c’est terrible ce poids social… on a pas gagné les libertés individuelles pour rien, mais bon comme tu le dis si bien , il y aurait tant à dire la dessus, merci du commentaire !

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    1. je suis d’accord avec toi, tout le monde n’a pas la fibre maternelle/paternelle et si c’est pour faire comme les autres et faire des enfants malheureux il vaut mieux ne pas en avoir… mais bon, Bises,

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  2. Parler gentiment, poliment et respectueusement, est un préalable pour s’adresser à tout être humain.

    Mais, en 2016, le vrai soucis n’est pas celui des femmes auxquelles on reproche de ne pas faire d’enfant ; car depuis plus de 40 ans, les femmes européennes et particulièrement françaises sont fortement incitées à ne PAS faire d’enfants : par le planning familial, la prescription ultra libérale de la pilule (d’avant, pendant, après), l’usage de tous les moyens de contraception possibles et imaginables ; et pire, par la légalisation du meurtre d’enfants, soit 10 MILLIONS DE CADAVRES depuis la promulgation de la Loi Veil du 17 janvier 1975 sur l’Interruption Volontaire de Grossesse ; et plus récemment par le raccourcissement du délai de réflexion des femmes enceintes désirant avorter.

    Alors, si ne pas vouloir avoir d’enfant est un choix légitime, de même, est AUSSI un choix tout aussi légitime, que celui de ne pas vouloir que son pays ait une relève à même d’assurer vos soins, vos routes, vos écoles, votre retraite, la défense de votre nation, d’empêcher le remplacement de votre population et par la même de votre culture…etc.

    Vous voulez éteindre votre civilisation ? A votre guise ! à 93 ans, je ne pense pas avoir le « plaisir » de goûter au chaos que vous laisserez à vos concitoyens ; et de là haut, où j’espère que les nuages sont équipés de fortes rambardes, je m’y cramponnerai fermement, pour ne pas dégringoler sur terre, lors d’une crise de franche rigolade, à vous voir vous lamenter sur les effets des causes que vous chérissez si tendrement.

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    1. je ne sais pas sincèrement, je comprends ton point de vue mais je ne le partage pas . En France on a longtemps eu le plus fort taux de natalité en Europe, car on avait pas mal de conditions aidant à l’agrandissement des familles, en dehors du contexte de crise et de marasme économique et social.
      Si je me place à titre personnel je ne fais pas des enfants pour les autres ou pour la nation mais parce que c’est une envie de fonder une famille, et pas parce que mon pays me le demande. Je ne fais pas des enfants pour des allocations ou pour les aide, mais parce-que cela correspond à mon objectif de vie, et que cela rentre dans les projets en commun avec mon épouse. Si on fait des enfants, uniquement parce qu’il faut , comment leur apporter réellement de l’amour, et prendre soin d’eux? j’ai du mal à envisager cela comme une obligation, on n’est pas en chine ancien régime à réguler ou augmenter le nombre d’enfants que doivent avoir un couple, ou est la liberté?.
      Je suis pour le brassage de communautés de personnes, c’est ce qui fait la richesse de notre planète et même de ce pays qu’est la France , Merci du commentaire

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