20170531 – Qui sont les jeunes Français concernés par la puberté précoce ?

Les filles sont davantage concernées par la puberté précoce que les garçons.@ AFP

Santé publique France a livré mardi des données nationales sur la puberté précoce en France. Un phénomène qui a des conséquences sur la santé et la psychologie des enfants.

C’est la première fois qu’un tel rapport est publié en France. Mardi, dans le cadre des Rencontres Santé publiques France à Paris, des premières données nationales ont été présentées autour de la puberté précoce. Ces chiffres varient beaucoup d’une région à l’autre. Ainsi dans les environs de Lyon et de Toulouse, les cas de puberté précoce sont bien plus nombreux qu’ailleurs en France. Mais comment expliquer ces données ? Et quelles sont les conséquences d’une telle maladie sur les enfants ? Europe 1 fait le point.

  • Qu’est-ce que la puberté précoce?

Des seins qui poussent chez les filles, des testicules qui augmentent de volume chez les garçons, l’apparition d’une pilosité pubienne… Lorsque les premiers signes de la puberté, cette période pendant laquelle les organes sexuels se transforment et la croissance se stoppe, apparaissent avant 8 ans chez les filles et avant 9 ans chez les garçons, on parle de puberté précoce. Car si en France, il n’existe pas de « norme » de la puberté, l’assurance maladie estime toutefois qu’elle démarre en moyenne chez les filles vers 11 ans et chez les garçons vers 12 ans.

  • Le nombre de cas est-il en augmentation  ?

Les observations de Santé publique France ne permettent pas de dire que cette pathologie est plus importante d’année en année. « C’est une photographie de la situation. On ne pourra parler d’évolution qu’en comparant ces données à d’autres données compilées dans les années à venir », précise Melina Le Barbier, responsable d’unité à Santé publique France.

Toutefois, plusieurs études font état d’une apparition plus précoce des signes de la puberté dans les pays développés. « On peut parler d’une avancée des stades pubertaires », constate Olivier Puel, pédiatre endocrinologue co-fondateur de l’Association Française des Pédiatres Endocrinologues Libéraux (Afpel). En 2009, une étude danoise publiée dans la revue scientifique Pediatrics mettait en évidence que l’âge de l’apparition des seins chez les jeunes filles au Danemark était passé de 10 ans en moyenne il y a vingt ans, à 9 ans en 2009. « En France, on observe fréquemment dans nos cabinets des fillettes dont les seins poussent vers l’âge de 9 ans », ajoute Olivier Puel.

  •  Comment expliquer cette tendance ?

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer les pubertés précoces dans le cas où celles ci ne sont pas liées à des lésions cérébrales ou des causes génétiques et médicales. La première concerne les perturbateurs endocriniens, comme les pesticides, les phtalates, le bisphénol A. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans certains troubles comme l’obésité, le diabète et ces fameuses pubertés précoces. « Ils vont jouer le rôle des œstrogènes et peuvent ainsi induire un développement pubertaire », détaille Olivier Puel.

Chez les filles, le rôle de l’exposition aux perturbateurs endocriniens contenus notamment dans les cosmétiques ou soins de cheveux contenant des oestrogènes est considéré comme scientifiquement « plausible », complète par ailleurs Joëlle Le Moal. « Mais il est aujourd’hui compliqué d’établir un lien de cause à effet », nuance Melina Le Barbier.

D’autres facteurs pourraient expliquer l’avancée des stades pubertaires. C’est le cas de l’obésité. « Chez le garçon, un indice de masse corporel élevé peut être corrélé avec une puberté précoce », précise le pédiatre endocrinologue. « Cela pourrait aller de pair avec la tendance de prise de poids de la population », ajoute-t-il.

  • Qui est concerné ?

En France, les filles sont plus nombreuses à voir leur puberté commencer plus précocement. 1.173 nouveaux cas de puberté précoce ont été répertoriés chaque année entre 2011 et 2013 chez les filles, contre 117 cas chez les garçons, soit dix fois mois, rapporte Santé publique France. « Mais il est probable que les cas soient moins bien détectés chez les garçons », explique Joëlle Le Moal, médecin épidémiologiste (Direction santé environnement de l’agence sanitaire Santé publique France) qui a dirigé ce travail avec des spécialistes de l’hôpital Robert Debré à Paris. « Chez les garçons c’est un peu moins évident car c’est moins visible », note Olivier Puel. « La pilosité est davantage perçue comme un atout », ajoute Christine Barois, psychiatre pour enfants, adolescents et adultes, installée à Paris.

Les chercheurs ont également constaté des différences notables entre régions, certaines étant plus touchées que d’autres, selon les données diffusées mardi par Santé publique France. « Pour les filles, nous avons identifié deux régions à forte incidence : Midi-Pyrénées autour de Toulouse et Rhône-Alpes autour de Lyon », précise Joëlle Le Moal. Dans ces régions, la puberté précoce des filles est douze fois plus fréquente qu’ailleurs en France. Parmi les zones moins touchées, situées dans la moitié nord, figurent Lille et le Pas-de-Calais. Schématiquement pour les garçons, c’est à peu près pareil, précise la chercheuse.

Santé publique France estime qu’elle n’est pas en mesure aujourd’hui d’expliquer ces différences régionales. Mais pour approfondir la question, les chercheurs prévoient d’étudier certains types de cultures – viticulture et arboriculture – auxquelles auraient pu être exposées les familles. Les éventuelles expositions industrielles sont également à prendre en compte, tout comme l’alimentation.

  • Pourquoi est-ce que cela inquiète?

Faire sa puberté plus tôt que tout le monde peut avoir des conséquences sur la santé et la psychologie des enfants concernés. Si la puberté survient très tôt et de manière très rapide, il peut y avoir un retentissement sur la taille de la personne concernée.  Les filles risquent ainsi d’avoir leurs règles plus tôt, en CM1 ou en CM2, au lieu de les avoir en 5e ou en 4e. « Cela induit un vécu différent, une libido différente », souligne Olivier Puel.

« Selon la pédiatre endocrinologue Louise Greenspan, qui a rédigé un ouvrage sur la question, les enfants à la puberté précoce sont davantage concernés par des comportements à risque, des risques d’obésité », ajoute le pédiatre endocrinologue. « Il existe également un risque théorique de ménopause précoce, car les femmes possèdent un nombre déterminé d’ovules qui pourrait s’épuiser plus tôt », ajoute le pédiatre. « Enfin, plus le corps produit des hormones de façon précoce, plus il existe un risque de développement de cancers hormonaux comme le cancer du sein et de l’utérus. »

Psychologiquement, le phénomène n’est pas non plus anodin. « C’est complètement désadapté. Ce n’est déjà pas évident de voir son corps se modifier lorsque l’on est adolescent, mais quand on est encore à l’école primaire, cela devient vraiment compliqué « , explique Christine Barois.

En d’autres termes, les filles n’ont pas le corps qui correspond à ce qu’elles ont dans la tête. « On explique aux fillettes qu’elles sont désormais capables de devenir maman alors qu’elles pensent à jouer et non à séduire ». La poussée des seins chez les filles peut être également un sujet de raillerie. Un malaise peut se créer », complète la psychiatre. « C’est difficile à assumer ».

Source : Qui sont les jeunes Français concernés par la puberté précoce ?

20170531 – Mark Hamill déteste le scénario de Star Wars

Mark Hamill déteste le scénario de Star Wars

Mark Hamill, l’insubordonné. L’interprète de Luke Skywalker, qui a signé pour une nouvelle trilogie de Star Wars, n’est pas très à l’aise avec le scénario. Dans une interview accordée cette semaine à Vanity Fair, il a ainsi résumé les faits : « Pour le dire vite, je suis en désaccord fondamental avec tous les choix faits pour mon personnage ». Une déclaration on ne peut plus claire mais le jedi reste pro : « mon travail exige que je prenne ce que vous avez créé (les scénaristes) et que je fasse de mon mieux pour réaliser votre vision ». Le réveil de la force n’est pas pour tout de suite…

Source : Rihanna enceinte? Les rumeurs persistent…Mark Hamill déteste le scénario de Star Wars

20170531 –  Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille

Suivant de près la sortie de l’album « Spirit », le groupe britannique Depeche Mode poursuit sa tournée monumentale en Europe. Dans une ambiance surchauffée, le « Global Spirit Tour » a ravi plus de 25 000 fans au stade Pierre Mauroy de Lille. France 3 Lille y était et nous livre quelques bonus.

Depeche Mode et son « Global Spirit Tour » est en concert dans les plus grandes salles françaises. Sur scène, Martin Gore, Andy Fletcher et le charismatique chanteur Dave Gahan prennent visiblement du plaisir et offrent un show grandiose à leur public. Une tournée mondiale qui passera au Stade de France le 1er juillet 2017.

Reportage : L. Levy / S. Gurak / R. Gauvin / A. Da Fonseca 

Les trois membres fondateurs de Depeche Mode ont joué, après les titres de « Spirit », leurs grands classiques pour conclure en apothéose avec « Personal Jesus ».
Trente-six ans de carrière depuis leur premier tube, des dizaines de millions d’albums vendus, Depeche Mode est toujours au rendez-vous pour ses fans. Aucune scène ne résiste au trio britannique électro-pop. Généreux et puissants ils lancent leur « So Much Love » efficace.
Loin du silence et de l’isolement, le public s’est aussi délecté du tube sorti en 1990 « Enjoy the silence ».
Depeche Mode n’a jamais laissé tomber ses fans et inversement comme le prouve cet extrait de « Never Let me down again ».
Chaque concert du « Global Spirit Tour » est un moment de joie intense partagé entre les trois musiciens et leur public fidèle. Modeste et pudique, Dave Gahan dit simplement « J’ai eu la chance de rencontrer ce groupe et de faire partie de cette histoire, et puis voilà… ».

Source : VIDEOS. Depeche Mode enflamme le stade Pierre Mauroy de Lille

20170531 – News : Météo-France annonce un été très chaud

Météo-France prédit un été très chaud sur toute la France.@ AFP

La chaleur de ces derniers jours est l’avant-goût d’un été qui sera très chaud, selon les prévisions de Météo-France.

L’été s’annonce chaud, a indiqué mercredi Météo-France, après les températures record de la fin mai qui ont accentué la sécheresse des sols, surtout dans le Nord-Est et en Corse.

« Signal chaud ». « Le signal chaud est prédominant pour cet été » sur l’ouest et le nord de l’Europe ainsi qu’autour du bassin méditerranéen, a précisé Jean-Michel Soubeyroux, de la direction de la climatologie de Météo-France.

En revanche, ces prévisions saisonnières ne donnent aucune indication sur les pluies ni sur d’éventuels épisodes de canicule à attendre.

Les précipitations difficiles à prévoir. Les précipitations estivales, qui prennent généralement des formes orageuses, restent de fait difficiles à prévoir à moyen terme. Seule la région de la Turquie montre des signes particuliers, avec un « scénario sec probable ». Dans l’immédiat, Météo-France prévoit le retour de précipitations en France pour la fin de la semaine.

Les Hauts-de-France et le Grand Est pourraient avoir besoin de précipitations. « Les précipitations des prochaines semaines seront déterminantes pour les Hauts-de-France et le Grand Est, afin d’éviter une aggravation de la sécheresse sur ces régions », souligne l’organisme de prévision.

« La sécheresse des sols est forte dans les Ardennes, en Lorraine, voire exceptionnelle en Corse » où la pluie a été quasi absente depuis début mars, souligne le prévisionniste Étienne Kapikian.

Un déficit de pluviométrie de 30 % sur les six derniers mois. L’Hexagone a connu un déficit pluviométrique proche de 30% sur les six derniers mois. Les pluies début mai ont apporté un peu de répit, mais à partir du 20 mai, le thermomètre a grimpé pour atteindre des records.

La sécheresse des sols reste cependant moins sévère et aussi plus localisée qu’au printemps 2011, où tout le pays avait été concerné.

Source : Météo-France annonce un été très chaud