20170529 – Vie de couple : trop de boulot, libido à zéro – Madame Figaro

Si l’arrivée d’un bébé justifie souvent la disparition temporaire du désir, d’autres facteurs peuvent également jouer. Photo RubberBall Productions / Getty images

 

À s’investir à corps perdu dans leur travail, les femmes ne trouvent plus d’énergie pour vivre leur sexualité. Analyse et conseils d’experts pour regagner une vitalité intérieure salvatrice.

Pas facile d’aborder le sujet. Quand on a «tout pour être heureuse» (bien dans sa peau, dans son boulot, dans son couple…), et qu’on est décidée à réussir sur tous les fronts, comment avouer qu’il y a tout de même une ombre au tableau, une part de vie un peu moins triomphante… Surtout quand c’est au chapitre sexe que s’inscrivent des ratés, à une époque où l’épanouissement en la matière fait partie de la panoplie des gagnant(e)s…

“C’est le nouveau mal du siècle !”

«Je n’en suis pas très fière, j’en parle peu, reconnaît Hélène. Pourtant, quand on lance entre amies le sujet, chacune a son mot à dire. Certaines traversent de vrais déserts sexuels. C’est le nouveau mal du siècle !» À 42 ans, Hélène est responsable marketing dans une grosse société d’informatique. Un poste qui lui plaît mais dévore par périodes tout son temps et son énergie. «J’ai une pression et des horaires lourds, explique-t-elle. Et comme j’ai la “chance” de pouvoir travailler à la maison, les jours où je rentre plus tôt, dès que j’ai couché mes deux enfants, je me reconnecte. C’est un vrai problème, ce no limit entre vie pro et vie perso. Quand j’arrive dans mon lit, souvent je n’ai plus envie de rien : j’aspire au vide.»

Pas grave, pense Hélène. Son mari, encore plus débordé mais toujours désirant, ne lui a pas encore posé d’ultimatum («ça ne peut pas continuer comme ça»). Et puis, elle est «vigilante» : ils se retrouvent pendant les vacances… Quand beaucoup de couples autour d’eux sont en train d’exploser. Caroline, 35 ans, chef de pub dans un groupe de presse, en couple avec Antoine, directeur artistique, aussi work addict qu’elle, vit le même syndrome, à sa manière : «Il y a des périodes où on oublie de faire l’amour, on est plus en mode câlins, explique-t-elle. Parfois ça dure des mois. Il suffit d’un week-end loin de tout, et ça repart.»

Horaires élastiques, fatigue et stress chroniques

La concurrence boulot-libido est devenue un phénomène de société. «La fatigue accumulée durant votre journée de travail vous a-t-elle déjà empêché(e) de faire l’amour le soir ?» La question a été posée il y a cinq ans à plus de 1 500 salariés (1). La réponse ? Oui, pour 72,6% des répondants. «Avez-vous l’impression que le stress au travail joue un rôle négatif sur votre vie sexuelle et amoureuse ?» Réponse : oui, à 66%, avec un pic de 70% chez les cadres. Un quart d’entre eux (23,8 %) confessent même des «troubles sexuels». Plus précisément, des «troubles du désir», pour 84% de ces femmes et 65,4% de ces hommes.

«C’est encore pire en 2017», affirme Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia, qui a commandité l’étude (cabinet d’expertise spécialisé dans les risques psychosociaux). «L’emprise du travail et son pouvoir symbolique sur la vie sexuelle et amoureuse ne font que s’aggraver.» Tendre n’est plus la nuit…

Horaires élastiques, fatigue et stress chroniques, prise de médicaments pour tenir le coup, rapports sexuels bâclés… Jean-Claude Delgènes égrène tout ce qui coupe les ailes à la libido. En première ligne, les fameuses NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), qui permettent au travail de s’immiscer désormais dans la sphère très privée.

«Les individus n’arrivent plus à lâcher prise, résume-t-il. On leur en demande de plus en plus, mais ils sont souvent eux-mêmes compulsifs avec le travail, de plus en plus connectés, même en vacances ! Si l’on veut sauver la libido, il faut faire des arbitrages, dégager du temps pour soi. Peut-être travailler différemment, moins et mieux.»

Le syndrome DSH, désir sexuel hypoactif

Trop de boulot, zéro libido.

Le désir est en danger, il existe même un terme aujourd’hui pour désigner le syndrome : DSH (désir sexuel hypoactif), qui «affecterait la moitié des femmes adultes», alerte le sexologue Pascal de Sutter, dans un article sur le site masantésexuelle.com. En cause, «le double travail» qui leur demande de «performer sur tous les plans. Elles se passent très bien de sexualité, souligne-t-il. Elles disent juste “ne plus avoir envie” même si rationnellement elles voudraient bien “avoir envie”».

Envie d’avoir envie, cela peut faire très mal. Les cabinets de psys comme de sexologues voient aujourd’hui affluer un type nouveau de patientes qui souffrent du même symptôme, malgré des enjeux socioprofessionnels très différents. «La fatigue physique est la grande responsable», confirme Patrick Papazian, médecin sexologue hospitalier, auteur de Parlez-moi d’amour !, (Éditions de l’Opportun). «Cela vaut pour une caissière qui souffre de troubles musculo-squelettiques et dont le corps est devenu un ennemi, comme pour une businesswoman explosée par les jet lags à répétiton. L’autre ennemi, c’est le stress.»

La grande différence, c’est que pour les unes, le travail est subi dans la peine. Celui-là peut tuer la libido à petit feu, l’absence de désir pouvant même devenir à la longue un signe de burn-out ou de dépression. Alors que chez les exaltées du travail, toutes celles qui «prennent leur pied au boulot», la libido ne meurt pas, elle change simplement d’objet. Elle se déplace. Sublimation de la pulsion sexuelle ? Le travail peut, de fait, devenir un amant magnifique.

La jouissance trouvée dans le travail

À 33 ans, en plein boom professionnel dans une société de jeux vidéo, Claire, ex-sex addict (c’est elle qui le dit en riant), traîne un «no sex» arrogant depuis bientôt trois ans. «Je m’éclate tellement dans mon travail qu’il est devenu ma priorité. Je ne compte pas mes heures, j’en rêve la nuit, je trouve des solutions au réveil… Forcément, il n’y a plus de place pour grand-chose, surtout pas pour un homme. Même mes sex-friends ont arrêté d’appeler. Le pire, c’est que ça ne me manque pas.»

Combien sont-elles aujourd’hui, créatrices de start-up, avocates, chirurgiennes ou femmes politiques, à trouver tellement de jouissance au travail que le sexe a du mal à rivaliser ? «La libido, c’est une décharge d’hormones, explique Florence Lautrédou, psychanalyste et coach, auteure de L’Amour, le vrai, (éditions Odile Jacob). Œstrogènes, mais aussi dopamine, endorphine, sérotonine, adrénaline…, qui sont les hormones du plaisir et de l’action. Exactement les mêmes que sécrète l’«état de flux» (l’expression est du psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi, NDLR) que peut provoquer le travail : on est tellement emporté(e) dans ce qu’on fait que tout paraît fluide, on se sent “au top”, on ne voit pas le temps passer… Comme quand on était petit(e), qu’on jouait avec un copain et que soudain on entendait : “au bain !”. C’est un état d’extrême présence.»

Créer un sas de décompression

Ce n’est pas Camille, 47 ans, qui dira le contraire. Romancière, elle décrit le travail d’écriture comme une vraie alternative à l’amour. «J’ai des souvenirs plus intenses d’écriture que de moments de sexe, avoue-t-elle en riant. Plus précis… C’est un état d’exaltation, de jouissance. Quand j’écris, j’oublie tout, tout ce que j’ai tant de mal à oublier quand je fais l’amour. Il n’y a plus de place pour rien. C’est presque masturbatoire. Je n’ai besoin de personne, je suis sûre de trouver mon plaisir.» Orgasme garanti. C’est tellement plus simple, au fond, avec le travail, tellement moins risqué que dans la relation amoureuse…

«Le désir sexuel suppose une dimension d’échange, de partage, de don, souligne Florence Lautrédou. La relation à l’autre. Dans le travail, la jouissance est davantage solitaire. Aussi, quand on arrive du boulot chez soi “en high”, comme sous cocaïne, on est sur une autre planète. Il se trouve que l’autre n’est pas dans le même état, ou l’est également mais alors chacun est dans sa bulle narcissique. Pour entrer en phase avec l’autre, un ajustement est nécessaire, une synchronisation. Pour que la rencontre sexuelle ait lieu, il faut savoir s’arrêter et aménager un espace pour son partenaire.»

L’art du sas, cet espace-temps où l’on «redescend» vers l’autre, et vers soi, où l’on se rend disponible… C’est ce que prêche aussi Patrick Papazian, même dans des cas moins extrêmes. «Le travail, c’est étymologiquement la contrainte, le contrôle, tout le contraire de l’abandon que nécessite le désir, rappelle le médecin. À quelques exceptions près, il impose l’asexuation des rapports humains. Pour les femmes, en particulier, il exige d’étouffer tous les signaux de désir si l’on veut mener sa carrière le plus sereinement possible. Il faudrait donc huit ou dix heures par jour, gommer toute expression de son être sexuel, animal, et soudain, de retour à la maison, passer en mode sexe, désirer, être conquise, se laisser approcher… Ce n’est pas facile de switcher, il n’y a pas d’interrupteur On/Off. Pour que le désir s’installe, il faut se créer des sas d’érotisation, se faire belle, faire du sport, s’autoriser à passer trois heures chez le coiffeur, et prendre du temps avec l’autre…»

Créer des ponts, passer d’un monde à l’autre en douceur, jouer sur tous les tableaux. Cesser d’opposer vie pro et vie perso, mais en faire des alliées. Elles se nourrissent à la même source, et alors ? Le désir est un réservoir inépuisable.

(1) Enquête Technologia/ UMC, Les effets du travail sur la vie privée.

Source : Vie de couple : trop de boulot, libido à zéro – Madame Figaro

 

Avis Pimpf : même si l’article s’oriente pas mal sur les femmes,  la réciproque reste vrai chez les hommes aussi, le boulot, certains évènements de la vie le stress , et certaines types de maladie, tout peut être un frein à la libido et aux relations dans le couple, il faut savoir en parler , communiquer et ne pas laisser les problèmes s’installer même si ce n’est pas évident.

20170529 – Cette BD raconte la vie secrète des parents avec humour

VIE DE FAMILLE – L’illustratrice et blogueuse, Nathalie Jomard, a publié le tome 3 de sa BD « Le petit grumeau illustré’, ce 24 mai. Elle dessine la vie de famille avec humour, mais toujours de façon réaliste depuis 2008 sur son blog qui est à la fois sa « cour de récré » et son « défouloir ».

Désormais plus de 58.000 personnes suivent l’illustratrice sur son compte Facebook. « Très rapidement, le blog a conquis un public de plus en plus grand et large et j’ai réalisé que mes notes, au-delà du fait qu’elles témoignaient de mon expérience personnelle, relevaient également de quelque chose de plus large et de plus universel: le quotidien de tous les parents », explique Nathalie Jomard au HuffPost. Elle décide alors de rassembler ses dessins dans des BD.

Dans le tome 1, Nathalie Jomard découvrait les joies de l’éducation avec son premier enfant. »Avec ma première fille, tel un Christophe Colomb de l’expédition pédiatrique, j’ai découvert le continent inexploré (pour moi) de la parentalité. Tout était nouveau, tout était exotique. Parfois, c’était cocasse », raconte-elle. La dessinatrice a écrit un second tome lorsqu’elle était enceinte de son deuxième enfant. Dans le tome 3, Nathalie Jomard est désormais mère de deux enfants…

La suite de l’article dans le lien ci dessous et le blog de  l’auteur à l’adresse suivante :

Petit Précis de Grumeautique :  http://grumeautique.blogspot.fr/

Source : Cette BD raconte la vie secrète des parents avec humour

20170529 – Vanves : les habitants boudent la navette devenue payante – Le Parisien

Vanves, le 22 mai 2017. La navette a vu sa fréquentation diminuer depuis qu’elle est devenue payante, en janvier dernier. LP/A.L.

Malena, 12 ans, grimpe dans la navette de Vanves à la sortie de son collège, ce mardi après-midi. A l’intérieur, inutile de chercher bien loin une place assise, le véhicule est… quasi vide. « Avant, il y avait au moins cinq personnes de plus », note l’adolescente. Mais depuis le 1er janvier, date de la fin de la gratuité de ce service, une nette baisse de sa fréquentation a été observée.

Son tarif est désormais le même que sur tout le tarif francilien, soit celui, par exemple, d’un ticket de métro (1,90 € ; 14,50 € le carnet de dix). Résultat : des usagers ayant l’habitude de l’utiliser pour seulement quelques arrêts ont décidé de bouder la navette.

« Je la prends moins et je connais beaucoup de gens qui ont arrêté de l’utiliser, car ils trouvent que c’est devenu trop cher », confirme Mounyrate, une utilisatrice de 46 ans. Elle parle surtout de personnes âgées, « ceux qui ont des petites retraites. » « Moi, je suis obligée d’acheter des carnets pour ma fille qui va à la bibliothèque, cela ne vaut pas le coup », grommelle-t-elle.

Pour la relancer, la ville aidera financièrement les personnes en difficulté« Il y a moins de monde, mais parfois certaines personnes la prenaient un peu pour se promener », analyse Antonio, l’un des chauffeurs de cette navette. Désormais, ceux qui montent sont « ceux qui en ont vraiment besoin », estime-t-il. « En heure de pointe, je devais parfois refuser des gens car elle était pleine. »

Le service, lancé par la ville dans les années 1980, n’a pourtant « jamais connu une affluence extraordinaire », nuance le maire (UDI) de Vanves, Bernard Gauducheau, également vice-président au territoire Grand Paris Seine Ouest (GPSO), qui gère la navette. « Beaucoup d’usagers ne sont pas concernés car ils avaient déjà le Pass Navigo », rappelle l’élu. Une étude menée par GPSO avait permis d’estimer que 25 % des utilisateurs étaient déjà abonnés, et que 57 % possédaient déjà des tickets, ce qui limitait l’impact du changement.

Sa modification tarifaire permet, d’après le territoire, de pérenniser son service, renforcé et passé au 100 % électrique en 2015. Le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) versera ainsi un peu plus de 30 000 € par an, ce qui couvrira 14 % du déficit d’exploitation de la navette.

Conscient, toutefois, que ce changement « a généré une baisse de fréquentation » de la navette, le maire de Vanves décidé d’ouvrir prochainement la possibilité « aux personnes dans le besoin » d’obtenir une aide financière au cas par cas, via le centre communal d’action sociale (CCAS). Une somme qui pourrait atteindre les 120 €.

  leparisien.fr

Source : Vanves : les habitants boudent la navette devenue payante – Le Parisien

20170529 – TGV rebaptisé inOui : la « vraie grave erreur » de la SNCF

Un TGV en Gare de Lyon, le 10 juin 2014 à Paris. (YANN KORBI / CITIZENSIDE.COM / AFP)

La SNCF a annoncé qu’elle allait progressivement changer sa marque historique des trains à grande vitesse TGV, devenant inOui à partir du mois de juillet. Pour Jean-Marc Lehu, enseignant-chercheur en stratégie de marque à l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, la SNCF commet une grosse erreur de communication, a-t-il expliqué samedi 27 mai sur franceinfo.

franceinfo : TGV est une marque très forte, est-ce une bonne idée de changer de nom ?

Jean-Marc Lehu : C’est une vraie grave erreur. On détruit un capital de marque. On va vous dire qu’on ne détruit pas vraiment la marque, puisqu’on dira toujours : ‘je monte dans le TGV’, mais là vous êtes dans un double problème. Vous dites que vous montez dans un TGV qui s’appelle ‘inOui’ et vous communiquez sur ‘inOui’ par rapport à des TGV. Encore une fois, nous sommes au XXIe siècle, vous avez un consommateur qui est devenu très exigeant par rapport à la marque. Quand vous dites que c’est ‘inOui’, il s’attend à des monts et merveilles, il s’attend à utopia, il s’attend au monde des bisounours, il s’attend à avoir tout sur un plateau d’argent. Et là, vous avez en face la SNCF, avec tout son passé historique, avec ses problèmes sociaux de temps en temps, avec naturellement la lourdeur d’un gros établissement qui n’est pas une start-up. Si demain, à la moindre incartade, et il y en aura, tout le monde connaît le train qui arrive en retard, la grève, la crise, l’accident sur la voie, vous serez effectivement dans une situation inouïe, celle d’avoir fait une promesse qui n’est pas remplie.

Qu’est-ce qui pousse la SNCF à changer le nom du TGV ?

Il y a deux éléments fondamentaux. Le premier, c’est de suivre la tendance. Le deuxième élément est certainement une volonté stratégique dite d’ombrélisation. Cela signifie avoir une marque commune à l’ensemble de ses activités. Cette marque serait évocatrice de ce qu’est le cœur de promesse de la SNCF avec les transports en bus, en automobile, ou les transports ferroviaires. Ce nom est ‘oui’, malheureusement. Je ne suis pas devin et je mangerai mon chapeau si ça devient un grand succès, mais si vous me posez la question aujourd’hui, je pense que la SNCF commet une véritable erreur. D’un point de vue stratégique, elle avait tout compris. Elle quittait progressivement le seul cœur de métier du transport ferroviaire pour se diriger vers la mobilité. On aurait pu penser à une réflexion stratégique autour du terme de mobilité ou du thème même de la mobilité.

La suite de l’article dans le lien ci dessous :

Source : TGV rebaptisé inOui : la « vraie grave erreur » de la SNCF

 

Avis Pimpf : sincèrement je ne vois pas l’intérêt de changer de nom il y a peut être plus urgent pour investir les sous de la SNCF comme rénover les voies et le matériel ? je vais paraitre vieux con mais pour moi ce restera toujours TGV , que ce soit Lyria, etc… le TGV reste toujours le point commun de tous… bref…