20170503 – Iron Man est bien amoché sur une vidéo de tournage d’Avengers Infinity War | News | Premiere.fr

Tony Stark et Peter Parker semblent être dans l’espace.

Marvel Studios offre la possibilité de gagner une place pour visiter le tournage d’Avengers : Infinity War à Atlanta. La campagne caritative Omaze permet de faire un don entre 10 et 7 500 dollars en faveur d’associations d’aides à l’enfance. Et Robert Downey Jr se charge de faire la promo du projet dans une vidéo de présentation où l’acteur est sur le tournage du prochain Avengers.

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR AVENGERS : INFINITY WAR

On le découvre sur ce qui ressemble à une planète désolée, avec le visage bien amoché. Il porte une combinaison de motion capture (on imagine que son armure a été en partie brisée lors d’un combat, et elle sera reconstituée en effets spéciaux numériques), tout comme son partenaire de jeu Tom Holland, qui jouera de nouveau Spider-Man.

De là à penser que le Tisseur va accompagner Tony Stark dans l’espace, il n’y a qu’un pas. Le duo pourrait bien se confronter directement à Thanos.

AVENGERS INFINITY WAR SE DÉROULERA QUATRE ANS APRÈS LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2

Source : Iron Man est bien amoché sur une vidéo de tournage d’Avengers Infinity War | News | Premiere.fr

20170503 – Un parent sur deux reconnaît avoir des difficultés pour élever ses enfants

(Photo d’illustration) – Denis Charlet-AFP

Pour 46% des parents, ce n’est pas facile d’élever leurs enfants. Au cœur des sujets de discorde: en grande majorité, l’utilisation des écrans.

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20170503 – Pourquoi les repas de famille virent à la bataille rangée dès qu’on parle politique ? – LCI

SECOND TOUR – C’est presque une tradition française : la politique, on adore en parler, en famille, à table. Avec un risque : que le repas familial ne tourne à la foire d’empoigne généralisée. Pourquoi ? Comment éviter cela ? Eléments de réponse avec Caroline Kruse, membre de l’Association nationale des conseillers conjugaux et familiaux.

« J’ai presque fondu en larmes d’énervement ! » Marie s’en souvient encore, de son dernier repas de famille où l’on a parlé politique. Pourtant c’était il y a quelques années. « Il y avait cet oncle qui votait Front national… Personne ne s’entendait parler. Je me suis promise de ne plus jamais me remettre dans un état comme ça, ça ne servait à rien », raconte-t-elle. « Les discussions politiques, c’est intéressant à partir du moment où l’on peut échanger, convaincre. C’est peut-être plus dur avec les extrêmes… Mais j’arrête les frais. » Le combo week-ends à rallonge, réunions familiales et élections qui approchent peut être fatal dans les familles ; laissant beaucoup de prétextes, à l’heure du déjeuner, à des discussions politiques enflammées.

La politique est-elle vraiment un sujet à risque dans les discussions entre proches ? Comment éviter que le dîner familial ou entre amis ne tourne au mauvais remake de Festen, cette réunion de famille qui vire au psychodrame ? LCI a posé quelques questions à Caroline Kruse, conseillère conjugale et familiale, membre du bureau de l’Association nationale des conseillers conjugaux et familiaux.

LCI : La politique peut-elle réellement faire tourner des repas de famille à la foire d’empoigne, ou est-ce un cliché ?

Caroline Kruse : Ce n’est pas une question si idiote ! En couple ou en famille, il y a des sujets sensibles, et on cherche à tout prix à les éviter. L’objectif n’est pas d’aller au conflit. C’est pour ça que du coup, les disputes surviennent souvent plutôt sur des broutilles, dans la cuisine ou des histoires de ménage… Mais elles vont aussi s’inviter dans des circonstances où c’est la matière même de l’événement qui peut être source de dispute : comme les grandes fêtes de famille, les anniversaires, où peuvent ressortir des rivalités entre les membres de la famille, des histoires d’ex, d’enfants des ex, des familles d’origine, mais aussi, les deuils avec ces questions d’héritages, ou bien encore… les élections. Les sujets de société, de l’ordre du « pour ou du contre », comme la peine de mort, le mariage pour tous, peuvent être ravageurs…

LCI : Comment expliquer ces crispations ?

Caroline Kruse : Pour prendre ce cas particulier des élections, on a l’impression que cela se passe comme si le pays se représentait à lui-même comme étant une grande famille, qui doit se choisir un père – ou une mère – , une famille composée d’enfants rivaux, qui se projettent dans les différentes propositions des candidats : il y a le rebelle, le bon garçon, le classique, le révolté… Et chacun essaie de persuader, séduire. Mais à travers les candidats qu’on défend, c’est soi-même qu’on met en avant. Du coup, on a l’impression que si l’autre rejette votre candidat, il vous rejette aussi.

LCI : Cela n’arrive pourtant pas dans tous les cas…

Caroline Kruse : Pour que vraiment cela s’enflamme, il faut qu’il existe une certaine proximité, à la fois entre les gens, et les choix. D’abord parce qu’entre collègues de travail ou groupes d’activité, on évite les sujets qui fâchent, on cherche à se montrer sous son meilleur jour, notamment parce que cela peut avoir des conséquences sur le travail, les relations sociales. Ensuite, le débat sera sans doute plus enflammé entre des partisans de Benoit Hamon, Jean-Luc Mélenchon, ou Emmanuel Macron, qu’avec quelqu’un qui vote FN. Car quand les positions de départ sont trop différentes, il n’y a pas de vrai désir de convaincre l’autre. Alors que si vous pensez de quelqu’un qu’il est comme vous, il y aura une certaine tristesse à constater qu’en fait il est différent là-dessus. Et la perception de ces différences peut susciter de la violence, avec la volonté de convaincre.

LCI : Est-ce que ces discussions enflammées peuvent affecter en profondeur les liens affectifs ?

Caroline Kruse : Cela dépend. Il y a les cas où l’on « s’attrape » un peu, et puis cela passe. Mais si à cette occasion, dans des circonstances où un couple ne va pas bien, on fait passer un message vraiment méprisant, s’il y a quelque chose de l’ordre de l’emprise, du mépris (« Tu ne comprends vraiment jamais rien, pauvre cruche ! », par exemple), la discussion peut évidemment affecter. Il faut être un peu vigilant à ne pas être trop personnel dans ses arguments ou ses attaques, ne pas se servir de la discussion comme prétexte pour faire passer d’autres messages.

LCI : Comment, alors, éviter ces situations de tension ?

Caroline Kruse : On trouve des tas de sites de développement personnel qui donnent des conseils type coaching : il faut s’entraîner à la communication non-violente ou bienveillante, dire « je » au lieu de dire « tu », exprimer ses sentiments, prendre des précautions, être empathique… On peut reconnaître le bon sens et le bien-fondé de ces méthodes mais… elles ne sont pas forcément faciles à appliquer. Car quand le débat commence à réellement s’enflammer, que l’agressivité est très forte, c’est souvent qu’il y a autre chose qui ressort derrière : quand ça s’enflamme, on n’est plus dans la raison, mais dans le « tu ne n’aimes pas ».

LCI : Comment enrayer cette réaction ?

Caroline Kruse : Soit on décide, au cours d’un repas de famille, de ne pas parler politique… soit être conscient que celui qui attaque mon candidat, se trouve tout aussi attaqué personnellement quand j’attaque le sien. Comme je l’ai dit, quand cela s’enflamme, on n’est plus dans la raison, on prend les choses comme des attaques personnelles. On est en quelque sorte « au-delà », on est dans une espèce de « jouissance d’agressivité ». Si on a déjà conscience de cela, on peut peut-être jouer là-dessus. Il faut éviter de rentrer dans cet état-là. Mais pour éviter d’y rentrer, soit donc on passe la consigne d’éviter ce genre de sujet, soit on essaie de réfléchir à « pourquoi ça me blesse tellement, quand on attaque mon candidat », « pourquoi je me mets hors de moi, je suis agressif, violent, en colère ». En essayant de réfléchir sur soi, on peut faire tomber un peu la pression, mettre de la distance. On peut aussi se demander si cela vaut la peine de se mettre dans des états comme ça… pour des gens qu’on aime !

Source : Pourquoi les repas de famille virent à la bataille rangée dès qu’on parle politique ? – LCI

20170503 – Ces cathos de Vanves ont décidé de tracter contre Marine Le Pen – Le Parisien

Vanves, 3 mai 2017. Un groupe d’une vingtaine de catholiques de la commune a tracté pour faire « barrage à l’extrême-droite » à la sortie des messes. A l’image de Danielle Nizieux et de Renaud Paul, ici devant l’église Saint-François d’Assises. LP/A.L.

Ils ne pouvaient pas « rester les bras croisés » entre les deux tours de l’élection présidentielle. A Vanves, une vingtaine de catholiques ont décidé de se mobiliser pour appeler à « faire barrage à l’extrême droite. » Ces fidèles des églises Saint-François et Saint-Rémy ont décidé d’éditer un tract, qui a été distribué samedi et dimanche à la sortie des messes. Ils appellent noir sur blanc à « voter Emmanuel Macron au deuxième tour » dimanche.

L’initiative est rare, et le texte n’a pas été distribué devant l’église, mais « sur le trottoir d’en face », précisent ces fidèles. Car le clergé n’a pas souhaité prendre de position officielle entre les deux tours. « Pourquoi ce silence ? s’interroge Françoise, l’une des signataires. Nous ne pouvions pas rester sans rien dire. Les discours de Marine Le Pen me révulsent, insiste-t-elle. On ne peut adhérer à ses idées et à celles de l’évangile, c’est antinomique. Elle attise la haine et le rejet d’une partie de l’humanité. Ça ne veut pas dire que je défends Macron, mais je vote contre elle ! »

« Les cathos, ce n’est pas seulement la Manif pour Tous ou Sens commun »Si ces hommes et ces femmes se disent de « toutes opinions politiques », certains ont déjà été engagés au niveau local. Le texte a notamment été signé par Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves.

Tous ces croyants ont réagi quelques jours après le premier tour, lorsqu’ils n’ont entendu ni les évêques de France, ni le pape François en personne, prendre de position claire entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

« Seuls quelques évêques, comme celui de Troyes, ont pris la parole à titre personnel », regrette Renaud Paul, à l’initiative de ce tract avec Danielle Nizieux. « On veut dire haut et fort que les cathos en France, ce n’est pas seulement la Manif pour Tous ou Sens commun (NDLR : mouvements politiques conservateurs de droite qui se sont notamment opposés au mariage pour tous) », explique cette dernière.

Le tractage a été diversement accueilli. « C’était moitié-moitié, estime Danielle Nizieux. Beaucoup de personnes y ont été très favorables. Mais d’autres sont venues nous dire que ce n’est pas notre rôle, qu’ils ne voteraient pas forcément pour Marine Le Pen, mais blanc… »

De son côté, le curé de Vanves, Bertrand Auville, n’a « ni encouragé, ni sollicité » cette initiative. « Moi je ne l’aurais pas menée car je ne dis pas pour qui je vote, explique-t-il. L’Eglise incite les gens à se positionner eux-mêmes en conscience, à ne pas avoir un choix à l’affect mais réfléchi, à ne pas penser à leur intérêt propre mais plutôt au bien commun. Cela exclut de dire explicitement de voter pour untel ou contre untel. »

  leparisien.fr

Source : Ces cathos de Vanves ont décidé de tracter contre Marine Le Pen – Le Parisien

20170503 – Musique Depeche Mode s’engage contre la haine – Vsd

Revenu de l’enfer, le trio sort un album quasi engagé avant de triompher dans des stades à leur démesure.

Au début des années quatre-vingt, ils n’étaient sans doute pas nombreux à prédire un tel avenir à Depeche Mode, un groupe anglais né avec la mode de la pop synthétique et porté par quelques hits particulièrement bien troussés pour se déhancher: Just Can’t Get Enough, Master And Servant… Ils ont vendu 100 millions d’albums et leur venue en ville met désormais en ébullition l’un des plus vastes palaces parisiens, le Peninsula. Un étage leur est même réservé, où, après avoir montré plusieurs fois patte blanche, on peut s’entretenir avec l’un des musiciens. Il est vrai que les trois dates françaises de l’été s’annoncent comme événementielles et que le nouvel album, «Spirit», flirte avec une thématique bien à propos en cette époque difficile: notre destinée.

C’est avec le charismatique Martin Gore, guitariste et principal artisan des chansons de Depeche Mode, que nous nous entretenons. «J’ai écrit Where’s The Revolution avant l’élection de Donald Trump et le Brexit, deux choses que je n’aurais jamais imaginées, même s’il existait de nombreux signes avant-coureurs. Ces deux événements récents m’ont déconcerté, mais je pourrais aussi évoquer la crise en Syrie ou ce Moyen- Orient qui ne cesse de s’effondrer. People Are People était aussi politique, je m’interrogeais sur ce qui pouvait bien nourrir la haine entre des peuples. Dans New Dress, je m’inquiétais sur l’importance démesurée de la mort d’une princesse qui obscurcissait tout le reste. La frustration et la colère que des gens peuvent avoir vont souvent dans une mauvaise direction, le populisme excessif est dangereux. Le système doit changer, oui, mais cela doit-il passer par des émeutes dans la rue? Non. Ce serait criminel pour un groupe comme nous d’ignorer tout cela. »

Depeche Mode n’a jamais voulu faire carrière, Dave et Martin ont d’ailleurs passé des années dans le brouillard, opiacé pour le premier, éthylique pour le second. Mais s’ils sont devenus l’un des groupes les plus importants du monde, c’est grâce à la qualité de leurs propositions, et aussi peut-être de cette évidence : les chansons qui comptent ne peuvent ignorer leur époque. Elles en témoignent.

En concert le 12 mai à Nice (06), le 29 à Villeneuve-d’Ascq (59) et le 1er juillet au Stade de France à Saint-Denis (93).

Par Christian Eudeline

Source : Musique Depeche Mode s’engage contre la haine – Vsd

20170503 – Les bactéries prolifèrent plus dans l’habitacle d’une voiture que sur la cuvette des toilettes – LCI

PASSAGERS CLANDESTINS – Une nouvelle étude révèle qu’il existe plus de bactéries dans l’habitacle d’un véhicule que dans une cuvette de toilettes. Or, les germes en question peuvent être responsables de nombreuses maladies, comme des intoxications alimentaires. De quoi vous pousser à faire un ménage de printemps au plus vite !

Confortablement installé(e) au volant de votre véhicule, vous pensez être à l’abri des bactéries ? Rien n’est moins sûr. Une nouvelle étude commandée par CosmétiCar, un spécialiste du lavage auto sans eau, pointe du doigt les défauts d’hygiène des habitacles des voitures. L’étude est certes intéressée, puisqu’à visée commerciale, mais elle a le mérite d’exister. « Il existe plus de bactéries dans un véhicule que sur une cuvette des toilettes », conclut-elle. Or, « ce nid de germes » est « potentiellement dangereux pour l’organisme ».

Pour cette étude, les chercheurs ont réalisé des prélèvements sur le volant, le levier de vitesses et les autres commandes de 1200 véhicules. Verdict : le volant contient à lui seul 800 bactéries au centimètre carré contre 80 pour la cuvette des toilettes. Bien sûr, le nombre de bactéries relevées dépend des habitudes de chaque conducteur. Manger au volant ou se maquiller n’est pas des plus hygiéniques et les voitures partagées par plusieurs personnes sont forcément moins propres que celles de location, normalement nettoyées entre chaque prêt. Les sacs à main de ces dames, parfois fourre-tout, ont donc trouvé un sacré concurrent.

Des risques d’intoxications alimentaires et de maladies

Faute d’être nettoyé régulièrement, ces lieux constituent un formidable lieu de culture pour les germes en tout genre. Les passagers clandestins les plus souvent retrouvés sont les bactéries B acillus cereus et E. coli, notamment responsables des intoxications alimentaires et ses symptômes associés.

De plus, il suffit qu’une personne atteinte d’une grippe ou d’un rhume prenne place à bord pour que les virus se dispersent dans l’habitacle ou moindre éternuement. Sans oublier les moisissures et les champignons qui profitent du manque de vigilance pour s’étendre. Pour limiter les risques et passer des vacances sereines, loin du médecin, vous savez ce qu’il vous reste à faire avant de prendre la route des grandes vacances.

Source : Les bactéries prolifèrent plus dans l’habitacle d’une voiture que sur la cuvette des toilettes – LCI

20170503 – Régime sans gluten : une fausse bonne idée

Alors que le régime sans gluten compte de plus en plus d’adeptes, une étude tire la sonnette d’alarme sur ce qui, finalement, s’avère être une mauvaise idée pour la santé lorsque l’on ne souffre pas d’une intolérance au gluten avérée (maladie coeliaque).

C’est une nouvelle tendance : exclure de son alimentation tous les aliments susceptibles de contenir du gluten, pour éviter les ballonnements qu’il provoque et, surtout, préserver sa santé.

Pour quelle raison ? Notamment parce que la maladie coeliaque, déclenchée par l’intolérance au gluten, augmente le risque de pathologies cardio-vasculaires, pour les patients qui en sont atteints. Chez ces malades, l’éviction du gluten de l’alimentation permet de diminuer ce risque.

La tentation est donc grande de penser qu’en diminuant ou supprimant le gluten de son alimentation, même lorsque l’on ne souffre pas d’intolérance, on fait baisser le risque de développer une pathologie cardiovasculaire.

Mais cette supposition vient d’être battue en brèche par une étude publiée dans le British Medical Journal.

Pas de diminution du risque cardiovasculaire

Des scientifiques viennent, en effet, de démonter que l’éviction ou la restriction en gluten chez les personnes ne présentant d’intolérance à cette protéine ne fait pas baisser le risque cardiovasculaire. Elle pourrait même l’augmenter.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont penché sur les résultats de questionnaires alimentaires complétés, tous les quatre ans, par des professionnels de santé américains, entre 1986 et 2010. Près de 65.000 femmes et un peu plus de 45.000 hommes ont été inclus dans cette étude, tous sans antécédents cardiovasculaires et sans maladie coeliaque diagnostiquée au cours de l’étude. La consommation de gluten a été évaluée à partir des données renseignées dans les questionnaires et les participants ont été répartis en cinq groupe, en fonction de la quantité de gluten consommé. Les pathologies cardiovasculaires survenues pendant ces 26 années d’étude ont été compilées.

Les scientifiques ont ainsi observé qu’il n’y avait pas d’association significative entre la consommation estimée de gluten et la survenue de maladies cardiovasculaires, qu’elles aient ou non entraîné un décès. Cette observation est valable autant chez les hommes que chez les femmes et quels que soient les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire identifiés par ailleurs (diabète, hypertension, hypercholestérolémie, consommation d’alcool ou de tabac…).

Le gluten réservé aux intolérants

Les chercheurs ont également constaté une corrélation entre la consommation de céréales complètes et la diminution du risque cardiovasculaire ainsi que la mortalité associée. Selon eux, l’éviction des céréales complètes de l’alimentation, inhérente à l’adoption d’un régime sans gluten, présenterait donc un risque pour la santé.  « Nos résultats montrent qu’un régime restreint en gluten ne présente pas de bénéfices, au moins en termes de santé cardio-vasculaire, chez les personnes ne souffrant pas de maladie céliaque », souligne Benjamin Lebwohl, l’un des auteurs de l’étude. « Il pourrait même causer du tort à ces personnes si elles suivent un régime faible en gluten qui est également particulièrement faible en céréales complètes, car ces céréales ont un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires », souligne-t-il.

Ces résultats ne plaident donc pas en faveur de la promotion d’un régime sans ou restreint en gluten dans le but de réduire le risque cardiovasculaire. Selon les auteurs de l’étude, ce type de régime ne devrait pas être encouragé chez les personnes ne souffrant pas de maladies coeliaque.

Source : Régime sans gluten : une fausse bonne idée

20170503 – J.J. Abrams prédit la fin des films en salles | News | Premiere.fr

La sortie simultanée des films en salles et en VOD est « inévitable » d’après J.J. Abrams, en attendant la mort de la salle de cinéma.

Devinez qui trouve que l’expérience des films en salles est vraiment décevante ces temps-ci ? J.J. Abrams. Bon, vous le saviez parce que vous avez lu le titre de cette news, OK. Mais que le réalisateur de films aussi spectaculaires que Star Trek, Super 8 ou Star Wars : Le Réveil de la Force n’ait plus trop envie d’aller dans une salle donne à réfléchir. C’est Variety qui nous transmet les propos d’Abrams tenus lundi dernier au Milken Institute (un think tank d’économistes). J.J. parle de sa dernière séance de cinéma, et ça ne fait pas envie : « il y a une chaîne de cinémas qui déteste les films, j’en suis persuadé. Tu vas là-bas. Ils ne sont pas aimables. Il fait froid. Pas de musique. Les lumières s’éteignent dès que le film commence. Pas de cérémonial. Les fauteuils ne sont pas confortables. Tu es persuadé que quelqu’un se tient devant le projecteur. Et pendant ce temps, la plupart des spectateurs ont chez eux des télés qui ont une meilleur image que celle de la salle. » Ca fait envie, pas vrai ?

A partir de ce constat, Abrams prédit donc que la sortie simultanée des films en salles et en VOD est inévitable, en attendant la fin de l’exploitation en salles. « Je comprends les réalités économiques du sujet, et ça fait mal. En même temps, si (les salles) ne jouent pas le jeu, vous feriez mieux de ne pas amener les gens au cinéma pour leur faire vivre ce genre d’expérience. Les gens veulent voir des films, et ne peuvent pas toujours aller au cinéma. Il semble que c’est une chose inévitable que les films deviennent disponibles en premium (accès VOD sur abonnement ». Abrams fait partie des partisans de The Screening Room, un projet mené par Sean Parker qui ambitionne à offrir les dernières nouveautés cinéma en VOD pour un prix de 50 dollars par film visible pendant 48 heures (plus 150 dollars d’abonnement). Peter Jackson, Martin Scorsese et Steven Spielberg font partie des partisans de The Screening Room ; James Cameron et Christopher Nolan sont contre.

Le point de vue d’Abrams intervient dans un contexte où le monde du cinéma français se déchire autour de l’apparition de films Netflix dans la sélection cannoise. Sinon, J.J. n’a pas de film prévu en tant que réalisateur dans un futur proche : il reste toutefois attaché à Star Wars : Les Derniers Jedi, Mission : Impossible 6 et la saison 2 de Westworld en tant que producteur, entre mille autres projets.

Source : J.J. Abrams prédit la fin des films en salles | News | Premiere.fr