20170317 – News / Astuce geek : 10 choses à savoir pour mieux chercher sur Google – LCI

COUP DE POUCE – Vous cherchiez un sujet sur Google et vous voilà noyé sous des millions de réponses. Pas de panique ! Il suffit d’appliquer quelques conseils pour bien cibler et optimiser votre requête sur le moteur de recherche.

Une question, une information à vérifier ou juste un délire entre amis : le moteur de recherche de Google est devenu un réflexe pour beaucoup. Au point de s’y perdre parfois parmi les millions de réponses qui apparaissent pour une simple requête.

De manière générale, pensez comme le moteur de recherche et pas comme vous parleriez. Google est là pour vous aider, mais n’est pas devin ni votre miroir magique. Si vous lui demandez « Où puis-je trouver un fleuriste ? », il comprendra nettement moins bien qu’en tapant « Fleuriste à proximité ». Alors pour optimiser votre recherche et aller directement à l’essentiel, voici nos conseils :

1. Si votre requête comporte plusieurs mots associés, pour l’optimiser, mettez les termes à rechercher ente guillemets. Google ne proposera alors que les pages où la sélection apparaît comme demandée (ex: « le sommet de l’Europe » : avec ou sans les guillemets, on passe de 382.000 à plus de 16 millions de réponses).

… le reste des astuces sur le lien ci dessous :

Source : Astuce geek : 10 choses à savoir pour mieux chercher sur Google – LCI

20170317 – News / Le Grand Paris Express gagne en profondeur – Libération

Balade le long de la future ligne de métro 15, qui reliera Pont-de-Sèvres (Boulogne) à Noisy-Champs, où la construction des gares, parfois spectaculaire, a commencé.

A force d’entendre parler du projet de métro automatique Grand Paris Express depuis 2008, on avait fini par oublier qu’il faudrait un jour le creuser. Ce jour, c’est maintenant. Après avoir été projetés, négociés, dessinés, financés, concertés, enquêtés, déclarés d’utilité publique et progressivement attribués aux constructeurs, les 205 kilomètres commencent à se traduire en chantiers. On n’en est pas encore aux tunneliers, qui ne perceront qu’à partir de 2018, mais la construction des gares est lancée. Et se révèle plutôt spectaculaire.

Pour le donner à voir, la Société du Grand Paris (SGP), commanditaire de l’ouvrage, a organisé fin février une visite au long de la future ligne 15 sud, qui part du pont de Sèvres (à l’ouest) pour rejoindre la gare de Noisy-Champs (à l’est). A bord de l’autocar, on apprend que la ligne mesure 33 kilomètres, traverse 22 communes, comporte 16 gares, dont 15 en interconnexion avec les réseaux métro et RER. Elle concernera un million de personnes et doit ouvrir avant 2025.

Tournicotis

A Sèvres, on apprend aussi de la bouche d’Isabelle Rivière, chargée des relations territoriales, que le maire de l’époque, François Kosciusko-Morizet (le père de NKM), «aurait bien aimé avoir la gare sur sa commune». Mais à Boulogne, l’interconnexion avec le métro 9 était bien meilleure. «M. Kosciusko-Morizet a accepté de n’avoir que le puits de ventilation.» Isabelle Rivière, qui a mené des dizaines de négociations de ce genre, souligne qu’il faut «saluer les élus qui acceptent un puits. Une gare, c’est sexy, un équipement comme ça…»

Une gare du Grand Paris Express est une boîte de 109 mètres de long sur 22 à 25 mètres de large. Ces parallélépipèdes seront glissés dans le sous-sol plus ou moins profondément et s’accompagneront en surface d’une construction bien plus ambitieuse qu’une bouche de métro. Les 68 nouvelles gares ont été confiées à des architectes, et à peu près toutes les célébrités du secteur ont été servies. Pour le génie civil, en revanche, il n’existe pas tant de joueurs capables de répondre aux appels d’offres d’un projet de 24,9 milliards d’euros.

Côté ingénierie, les deux tronçons de la ligne 15 sud ont été attribués aux sociétés Ingérop et Systra. La construction elle-même fait l’objet de huit marchés dont les deux plus gros sont celui que pilote Bouygues (entre Villejuif et Créteil, 6,6 kilomètres de tunnel, 807 millions d’euros) et Vinci Construction (entre Fort d’Issy-Vanves-Clamart et Villejuif, 8 kilomètres, 926 millions d’euros). Les marchés comportent des clauses réservant 20 % des dépenses aux PME et 5 % d’emplois d’insertion.

Dès septembre, les 4,7 kilomètres de tunnel entre la ¬ligne et le site de maintenance de Bry-Villiers-Champigny ont été remportés par le groupement Alliance, piloté par Demathieu Bard, entreprise ne faisant pas partie du club des majors mais qui, pour faire bon poids, s’était alliée avec des italiens et des belges. Un marché de 363 millions seulement, si l’on ose dire, mais la présence de constructeurs étrangers «a fait grincer les dents», admet-on à la SGP.

Le savoir-faire n’est sans doute pas réservé aux français mais pour réaliser ce métro, il va en falloir. Entre Pont-de-Sèvres et Clamart, «tous les ouvrages sont dans l’eau et il y a trois traversées sous-fluviales», explique Guillaume Pons, le directeur de la ligne, tandis que nous longeons le fleuve. Entre Châtillon et Arcueil-Cachan, ajoute-t-il, «nous avons un sujet géologie». 5 kilomètres de carrières. Contrairement au métro parisien qui passe sous les rues, le Grand Paris Express tracera sa voie dans les profondeurs (à 40 ou 50 mètres par endroits), ce qui permet de s’affranchir des tournicotis de la voirie, de tracer de grandes lignes droites et de vastes courbes pour atteindre une vitesse moyenne de 110 km/h (55 km/h dans Paris).

 

«Ripage»

Nous voilà devant la gare SNCF de Clamart. Ici s’ajoutera celle de Fort d’Issy-Vanves-Clamart. Sa «boîte» sera glissée sous les voies actuelles, après avoir été construite en surface puis poussée : cela ¬s’appelle un «ripage» – on peut voir la vidéo du premier, à Champigny en janvier. Ce deuxième est prévu le 15 août : la population est invitée à partager ce moment spectaculaire.

Le car poursuit son trajet. On longe quantité d’immeubles d’habitation qui profiteront un jour du métro mais vont d’abord déguster les nuisances. A ¬défaut de pouvoir diminuer les décibels, la SGP distribue de l’info à haute dose aux riverains. «Nous avons des comités de suivi des travaux tous les deux mois et je fais des réunions de quartier à la demande», explique Isabelle Rivière. «Elle va tout le temps chez les gens, elle prend le café», chuchote Philippe Yvin, le président du directoire de la SGP, admiratif. A Clamart, le chantier va se dérouler pendant dix-huit mois, jour et nuit. Se soucier des voisins est la moindre des choses, éviter des recours au tribunal est prudent aussi.

Quatre futures stations plus loin, le chantier de la gare de Cachan, où le Grand Paris Express se connectera au RER B, donne une idée de l’environnement sonore. Le marché a été déménagé à 100 mètres de là, «à nos frais», précise Yvin. Le Café du marché, lui, est resté sur place, comme la pharmacie et la retoucherie, tous trois aux premières loges du potin. A nouveau, une gare va se glisser sous les rails du train, du RER B en ¬l’espèce. Vu l’âge vénérable de la «ligne de Sceaux», qui remonte au XIXe siècle, la RATP a préféré s’occuper elle-même de la construction d’un pont pour soutenir ses voies. La SGP se chargera, elle, du ripage de sa boîte, le week-end de la Toussaint. Avec arrêt de la circulation des RER évidemment.

«Chance inouïe»

Entre Cachan (altitude 42 mètres) et Villejuif, le car grimpe par des rues sinueuses vers l’Institut Gustave-Roussy, perché sur une butte en haut du parc des Hautes-Bruyères (120 mètres). Le métro va devoir faire le même trajet en sous-sol, sachant que le matériel ferroviaire n’apprécie pas trop les pentes de plus de 5 %. La gare Villejuif-Institut-Gustave-Roussy va donc être l’une des plus profondes de la ligne, à plus de 40 mètres. Les premières études la plaçaient à - 70. «On l’a remontée au maximum», dit Guillaume Pons. Mais, mais, mais… comme ce sera un grand fût à ciel ouvert, il se peut que la lumière du jour atteigne le fond. Très fort. Pour le moment, sur le site, il n’y a rien sauf le premier adjoint au maire, Jorge Carvalho, qui accueille les visiteurs.

A Villejuif, les lignes 14 (Saint-Denis Pleyel-Aéroport d’Orly, à terme) et 15 vont se croiser. «On a une chance inouïe de faire partie de ce noyau des transports», s’enthousiasme l’élu, qui souligne le projet de 3 300 logements prévu pour accompagner l’arrivée du métro. La gare va consommer 7 500 m² du parc. «Un don ¬foncier de la ville, ce qui n’est pas si courant», note le président du directoire. Il vient d’acheter 29 hectares sur l’ancien site des usines Peugeot d’Aulnay-sous-Bois pour y mettre un des centres de maintenance du métro. PSA ne lui en a pas fait cadeau : «29 millions, 100 euros le mètre carré mais PSA paie la dépollution. Ça nous met le prix final à 70. C’est une bonne affaire…»

Villejuif aura deux gares : la seconde est en centre-ville, au terminus de l’actuelle ligne 7. Sur l’avenue Louis-Aragon, toute une rangée de bâtiments viennent d’être démolis. Le métro a beau traverser les tréfonds, il lui faut pas mal d’émergences en surface, et quand elles rencontrent une construction qui barre le chemin, on la démolit. La SGP bénéficie d’un droit de passage dans les sous-sols, sorte de servitude qui lui évite d’avoir à acquérir des cubages démentiels de tréfonds. En surface, elle achète. Nombre de bâtiments et terrains ont été acquis grâce aux talents de négociatrice de Marie-Françoise Hébrard, «une star du métier», précise Yvin. En tout cas, d’une efficacité incontestable : les instances judiciaires contre les expropriations sont «marginales», assure-t-on à la SGP. Et vu qu’on arrose abondamment les chantiers de démolition pour éviter la poussière, le Café des Sports de Villejuif a, paraît-il, pu garder sa terrasse ouverte.

Source : Le Grand Paris Express gagne en profondeur – Libération

20170317 – News / Guide de la famille Tout-Écran : des conseils pratiques pour les parents – Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Vous vous posez des questions pour accompagner vos enfants dans ce monde numérique d’information en continu ? Le guide pratique « Famille Tout-Écran » propose des éclairages utiles et des conseils pratiques à tous les parents, autour de cinq thématiques : apprendre à ses enfants à s’informer, conseiller ses enfants sur l’usage des réseaux sociaux, maîtriser en famille le temps dédié aux écrans, protéger ses enfants des images violentes, s’engager et s’impliquer en tant que parents.

Cet ouvrage gratuit est une mine de conseils pour les parents souhaitant guider leurs enfants « connectés », à l’heure du numérique :

  • des conseils de professionnels, d’experts, journalistes, enseignants, associations, éducateurs, psychologues, scientifiques.
  • de nombreuses ressources et sites simples à utiliser avec vos enfants, pour les aider à comprendre l’actualité et à prendre du recul par rapport aux écrans et à l’information.
  • des pistes, des outils et des activités pour dialoguer avec vos enfants.
  • un quiz « Quel parent connecté êtes-vous ? »

Il s’adresse aussi à l’ensemble des acteurs éducatifs et associatifs.

Le guide pratique « Famille Tout-Écran » a été mis en place par le Clemi. Il est né de la réflexion d’un groupe de travail dédié aux pratiques informationnelles des plus jeunes, composé notamment des membres du Conseil d’orientation et de perfectionnement du Clemi : le ministère de la Culture, France Télévisions, Radio France, le CSA, la Cnil, la Caf, l’Unaf, le Cemea, la Ligue de l’enseignement, Parents 3.0, Jets d’encre, ICEM-Pédagogie Freinet, et le ministère de l’Éducation nationale.

Vignette Guide Famille Tout Ecran
Guide pratique « La famille Tout-Écran »

  • Être parent à l’ère du numérique
  • Présentation de la Famille Tout-Écran
  • Apprendre à vos enfants à s’informer
  • Conseiller vos enfants sur l’usage des réseaux sociaux
  • Maîtriser en famille le temps dédié aux écrans
  • Protéger vos enfants des images violentes
  • S’engager et s’impliquer en tant que parents

Guide « La Famille Tout-Écran »

Source : Guide de la famille Tout-Écran : des conseils pratiques pour les parents – Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

20170317 – News / La famille reste un sujet de clivage

Présidentielle 2017. L’ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes fait débat.

La politique familiale divise fortement les candidats. L’extrême droite et la droite veulent revenir sur certaines ­mesures emblématiques du quinquennat Hollande, en particulier la loi sur le mariage pour tous de mai 2013. Marine Le Pen est la seule à promettre son abrogation. Elle prévoit pour la remplacer la création d’une « union civile », qui ­serait un « pacs amélioré » (sur la transmission du patrimoine ­notamment), sans effet rétroactif : les couples mariés le resteraient.

François Fillon, lui, se pose en candidat de la famille et bénéficie du soutien indéfectible de Sens commun, composante des Républicains issue de La Manif pour tous, hostile à la loi Taubira. Il ne reviendrait pas sur le mariage entre personnes de même sexe mais réserverait l’adoption plénière aux couples hétérosexuels. « La filiation n’a de sens qu’à l’égard d’un homme et d’une femme », affirme le candidat sur son site. L’adoption simple, qui n’offre pas les mêmes droits et n’efface pas la filiation biologique d’origine, resterait possible pour les couples homosexuels.

De plus, le candidat LR veut des sanctions renforcées contre la gestation pour autrui. Il promet de restaurer l’universalité des ­allocations familiales (Marine Le Pen aussi) et de relever le plafond du quotient familial. Tous deux veulent revenir sur le congé parental, aujourd’hui raccourci si le père n’en prend pas une partie.

Avis attendu depuis quatre ans

A gauche, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon vont dans le sens opposé, en promettant d’accomplir une promesse faite par François Hollande en 2012 : l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA, aujourd’hui réservée aux couples hétérosexuels infertiles) à toutes les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle et sans indication médicale.

Emmanuel Macron assume la loi Taubira et affirme que « toutes les configurations familiales ont droit à une égale considération ». Il se ­déclare en outre favorable à l’ouverture de la PMA, mais se montre très prudent sur ce sujet qui divise. Dans un entretien à La Croix du 13 mars, il indique qu’il « respectera » l’avis du Comité ­consultatif national d’éthique pour trancher sur le sujet. Or, cet avis, qui est attendu depuis quatre ans, ne sera pas forcément conclusif. « Je regarderai aussi l’état de la société (…) pour agir de manière apaisée », ajoute le candidat.

En matière de soutien aux ­familles, Jean-Luc…

Source : La famille reste un sujet de clivage

20170317 – News / Sexualité. Des jeux de rôle pour relancer le désir ? – Santé – LeTelegramme.fr

Pimenter ses ébats avec des scénarios et des déguisements ? Sur le papier, l’idée est séduisante. Pourtant, quand la libido est un peu à la traîne, ce n’est pas forcément la meilleure façon de raviver la flamme. Explications. Tapez « jeux de rôle érotiques » dans un moteur de recherche, vous ne manquerez pas d’idées en retour : l’hôtesse et le passager exigeant, l’infirmière sexy et le malade, l’écolière fautive et son sévère professeur, l’escort-girl et le riche homme d’affaires… « Tous ces scénarios peuvent effectivement contribuer à améliorer l’imaginaire d’un couple allant bien, à amplifier sa connivence et son plaisir », reconnaît Philippe Arlin, psychologue et sexologue, auteur de « Sexuellement incorrect ». « Mais quand les partenaires ont déjà bien du mal à s’imaginer en situation sexuelle dans des circonstances habituelles, de tels mises en scène risquent de s’avérer contre-productives ! Sans compter qu’ils vont presque toujours dans le même sens : à Madame d’endosser un rôle pour exciter Monsieur. Or que cette dernière joue la femme soumise ou aguicheuse, cette configuration est difficile à assumer pour les deux partenaires si des blocages existent au sein du couple. » D’abord des câlins gratuits Pour faire renaître le désir, d’un côté comme de l’autre, mieux vaut donc s’y prendre autrement, en commençant par exemple par des câlins gratuits. Dépourvus de toute intention sexuelle, ces contacts physiques déchargent les deux partenaires d’une sacrée pression et leur permettent de redécouvrir le plaisir simple d’être dans les bras de l’autre. « Les deux amants peuvent être nus, c’est même recommandé, mais cette étreinte doit rester chaste, sans mains baladeuses ni baisers fougueux », explique Philippe Arlin. « Pratiqués régulièrement et de la manière la plus spontanée possible, ces câlins gratuits réinjectent de la complicité entre les conjoints, complicité dont ils bénéficieront lors des rapports sexuels ultérieurs. »

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/sante/sexualite-des-jeux-de-role-pour-relancer-le-desir-17-03-2017-11438475.php

Source : Sexualité. Des jeux de rôle pour relancer le désir ? – Santé – LeTelegramme.fr

20170317 – News / 13 personnalités geek qui se présentent à la présidentielle

A l’approche des élections présidentielles, Hitek a imaginé les slogans de campagne de quelques personnalités Geek. Du programme le plus extrême mené par Voldemort à celui le plus écolo défendu pas Yoda, voici un tour d’horizon de l’éventail politique Geek. Des candidats qui n’ont pas forcément énormément de choses à envier à nos politiciens, mais si certains manquent un tout petit peu de crédibilité. Oui Hodor, on parle bien de toi ! Alors quel candidat vous séduit le plus ?

Source : 13 personnalités geek qui se présentent à la présidentielle

20170317 – News / Paris : l’égorgeur du 11e était fiché S – Le Point

L’individu de 31 ans qui a égorgé son frère de 29 ans puis son père de 63 ans rue de Montreuil dans le 11e arrondissement de Paris vient d’être interné à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, connue sous le sigle I3P, située dans le 13e. Il n’a pas pour autant été déclaré irresponsable de ses actes. « Seules une évaluation approfondie ainsi qu’une décision de l’autorité judiciaire » pourraient le permettre, indique-t-on à la préfecture de police.

L’individu a pu être identifié : Ramzi D., un Tunisien originaire de la ville de Tataouine, est fiché S en raison de sa radicalisation. Les premiers témoins avaient déclaré avoir entendu Allahou Akbar, « une formulation qui, si elle a bien été prononcée et cela reste à déterminer, ne suffit pas à qualifier un acte criminel en « terroriste », précise une source judiciaire qui écarte toute « connotation terroriste ». En clair, les motifs de son acte, à ce stade de l’enquête, semblent internes à la famille. Aucune appartenance à une quelconque raison n’a pu être établie jusqu’à présent.

Vers 11 h 15, au 119 rue de Montreuil, tout près de la place de la Nation, l’auteur présumé, né à Paris, a porté plusieurs coups de couteau à la gorge de son frère cadet dans le hall de l’immeuble. Une dispute – peut-être liée au mode de vie supposé du cadet – serait à l’origine de l’assassinat. Il a ensuite frappé son père, de nationalité tunisienne, de trois coups de couteau, avant de l’égorger une fois à terre.

Source : Paris : l’égorgeur du 11e était fiché S – Le Point

20170317 – News / A Paris, bientôt de nouveaux sièges anti-SDF dans le métro ? – Libération

L’installation expérimentale de nouveaux types d’assises par la RATP sur le quai de la station de métro Stalingrad interroge.

Depuis quelques jours, la RATP expérimente de nouveaux types d’assises sur les quais du métro de la station Stalingrad, à Paris. Des sortes de sièges ou de banquettes qui n’en sont pas vraiment et qui s’apparentent à des blocs inclinés de couleur bleu.

A y regarder de plus près, on ne peut s’empêcher de se demander si la structure même de ces modules et le peu d’espace qui les sépare ne sont tout simplement pas étudiés pour entraver l’installation des sans domicile fixe. Que ce soit dessus ou entre. D’autant que dans cette station, ils sont nombreux à y dormir. L’initiative n’étonne pas certaines associations leur venant en aide et notamment celle du Carillon, qui commente : «C’est malheureusement la politique actuelle du mobilier urbain».

Contactée par Libération, la RATP reste trés évasive sur le sujet. «Ces nouvelles assises offrent une possibilité de s’asseoir à tous les voyageurs et facilitent le nettoyage», argumente-t-elle. Lorsqu’on les questionne sur le lien de causalité entre la mise en place de ces sièges et les SDF, l’entreprise se dit «très mobilisée et préoccupée par ce sujet» avec la création en 1994 d’une équipe dédiée, le Recueil Social, «pour prendre en charge les SDF» séjournant sur son réseau et les orienter vers des «structures adaptées». Avant de concéder, qu’«en effet, les espaces de la RATP ne sont pas adaptés à des séjours prolongés et le métro ne peut avoir vocation à devenir un lieu de vie et d’accueil des personnes sans domicile fixe, car rien n’est pensé comme tel.» Elle rappelle aussi que «le métro ne dispose pas de moyens d’accueil ni d’installations d’hygiène» et que «par ailleurs il est démontré par les équipes de terrain que l’installation prolongée dans le métro entraîne une désocialisation rapide et un risque accru d’accident pour la personne concernée […]».

Dans les rues de Paris, il n’est pas rare de voir des plots, des sortes de pics et même des décos façon cactus pour les éviter d’investir des lieux, comme le racontait Le Parisien. Des «astuces» prises en photo par le collectif Survival Group.

Aurore Coulaud

Source : A Paris, bientôt de nouveaux sièges anti-SDF dans le métro ? – Libération

Avis Pimpf : ah l’influence bobo parisienne, on ne voit pas voir les pauvres SDF  qui nous « gênent » au quotidien… oui il y a un soucis avec les SDF mais faire ça pour les éloigner, ne résoudra pas leur misère et détresse

20170317 – News / Au début du XXe siècle, la crise du logement sévissait déjà à Paris

La Ville Lumière fait rêver. Mais connaissez-vous vraiment son histoire? En partenariat avec Le Pavillon de l’Arsenal, chaque semaine, Le Figaro Immobilier vous fait remonter le temps. Épisode 10 : la ville ouverte.

À la veille de la Première guerre mondiale, Paris doit faire face à un problème de surpopulation. Avec presque trois millions de personnes, la question du logement devient un problème crucial. Elle n’est d’ailleurs toujours pas réglée, cent ans plus tard. Résultat: 12.000 personnes meurent alors chaque année à Paris de la tuberculose – cette «maladie de l’habitat» comme on la nommait à l’époque -, selon une grande enquête menée par Paul Juillerat, ancien chef du service d’hygiène de Paris et membre du Conseil d’hygiène et de salubrité de la Seine. Les spécialistes expliquent l’apparition de cas de tuberculose par la trop forte densité et en particulier à l’étroitesse des voies de circulation par rapport à la hauteur des immeubles.

» Lire aussi – Mal-logement: un quinquennat de Hollande jugé «en demi-teinte»

La Ville engage alors les premières opérations complètes de rénovation. Plus tôt au début du siècle, le Conseil municipal a créé une liste de six îlots dits «tuberculeux» ou insalubres qui s’étendra à 17, après la Première Guerre mondiale. L’îlot numéro 1 (quartier Saint-Merri et le plateau Beaubourg) ne sera entièrement détruit qu’en 1930.

Les ancêtres des offices HLM voient le jour en 1914

Cette période voit également la création, en 1914, de l’Office public d’habitation à bon marché (OPHBM), l’ancêtre de notre actuel Office public d’aménagement et de construction (Opac). Les premiers logements sociaux, appelés, à l’époque, habitations à bon marché (HBM) sont construits. Les gouvernements successifs décident la suppression de l’enceinte fortifiée de la capitale, qui n’est plus adaptée aux besoins de la Défense, et l’aménagement de la partie située entre les boulevards des Maréchaux et la limite extrême de la zone de servitude militaire. Celle-ci sur laquelle a été tracé par la suite le boulevard périphérique avait été laissée volontairement en friche par la Défense de Paris pour des raisons militaires à la fin du XIXe siècle. Sur ces terrains, ont été bâtis des immeubles de briques oranges, hauts généralement de six étages pour les foyers modestes de la capitale. Une loi de 1949 les transformera en habitations à loyer modéré qui constituent aujourd’hui l’outil principal de l’État pour lutter contre la crise du logement.

Source : Au début du XXe siècle, la crise du logement sévissait déjà à Paris

20170317 – News / Depeche Mode : 3 choses à savoir sur leur nouvel album « Spirit »

Depeche Mode – Martin Gore, Dave Gahan et Andrew Fletcher – à New York en juillet 2016. © Anton Corbijn
Par Laure Narlian @Nijikid Journaliste, responsable de la rubrique Rock-Electro-Rap de Culturebox

Mis à jour le 17/03/2017 à 12H07, publié le 15/03/2017 à 16H53

Dave Gahan et les siens reviennent vendredi 17 mars avec un nouvel album, « Spirit ». Un disque au discours plus urgent que jamais amorcé avec le single explicite « Where’s The revolution » et pour lequel ils ont souhaité sortir de leur zone de confort. Un 14e album qu’ils ont surtout hâte de jouer sur scène, durant le Global Spirit Tour qui fait 3 haltes en France en mai et juillet.

1.
Il souffle sur cet album un esprit d’insurrection…

Ils ont beau être à l’abri des turpitudes matérielles, Dave Gahan et Martin Gore, les deux têtes pensantes de Depeche Mode, n’en sont pas moins affectés par la marche du monde. Et notamment par l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, où ces rejetons de la classe ouvrière anglaise qui ont connu l’ère Thatcher résident depuis plusieurs décennies. Mais aussi par le Brexit, survenu durant l’enregistrement. Ce nouvel album exude leur inquiétude et reflète le trouble général et le désenchantement actuel. Il formule aussi en filigrane l’espoir d’un sursaut collectif.

Je ne dirais pas que c’est un album politique, parce que je n’écoute pas la musique de façon partisane », explique Dave Gahan dans Rolling Stone. « Mais c’est clairement un album sur l’humanité et notre place sur Terre. »

Envoyé en éclaireur dès le 3 février,  le premier single « Where’s The Revolution » a donné le la. Dans cette chanson, le groupe se demande tout haut où est passée l’idée révolutionnaire d’un esprit commun à l’humanité. « Où est la révolution ? Allez le peuple, vous me laissez tomber (…) Qui prend vos décisions, vous ou votre religion ? Votre gouvernement, votre pays ? Vos patriotes junkies ? », asticote Dave Gahan dans cet appel aux armes au refrain obsédant.

« Je n’aime pas trop m’aventurer sur le terrain de la politique, mais en ce moment, c’est difficile de se retenir », admet Dave Gahan dans Les Inrockuptibles. « Ceux qui détiennent le pouvoir (…) veulent imposer la peur. On devrait davantage explorer l’idée de rassemblement plutôt que celle de division », ajoute-t-il.

Ce malaise  court tout du long sur ce 14e album de Depeche Mode. Sur « Going Backwards », Dave Gahan critique le retour en arrière, les « fanatiques », « la mentalité d’homme des cavernes » et le manque d’humanité. Il nous voit tous coupables sur « Worst Crime » qui appelle à passer à l’action. Sur le sans pitié « Scum », il interroge notre degré d’empathie pour les autres : « Qu’as-tu jamais fait pour quiconque ? », « Tu n’offrirais pas même tes miettes », « Tu es mort à l’intérieur ».

Rebelote avec « Poorman » qui force l’auditeur à faire son examen de conscience, les passants évitant de croiser le regard d’un sans-abri grelotant dans la rue. Sur « Cover », où plane l’esprit de Bowie, expliquait Gahan à Rolling Stone, une personne envoyée sur une autre planète réalise que tout se passe hélas comme sur Terre. Et que le changement qu’il souhaite voir advenir autour de lui commence par le sien. Quant à « Fail », qui referme l’album, un titre entièrement chanté par Martin Gore et qui rappelle un peu Massive Attack, il s’agit d’un requiem, d’un poignant constat d’échec et de défaite, où aucun membre de l’humanité n’est épargné.

2.
Depeche Mode a voulu se renouveler sur « Spirit » 

A cet appel à l’insurrection au dehors répond une petite révolution au-dedans. Pour ses trois précédents albums, Depeche Mode avait travaillé avec le même producteur, Ben Hillier. Le confort qui en découlait commençait à faire sonner chaque album comme le précédent. Cette fois, le groupe a souhaité éviter la redite et tenter de nouvelles de choses.

Ca s’est très bien passé avec Ben Hillier mais c’était devenu trop familier, trop évident. Il nous fallait à tous de nouveaux challenges avant que ça ne devienne ennuyeux », se souvient Dave Gahan dans les Inrockuptibles. « Quand je fais un album, je ne veux pas avoir la sensation de partir au travail.« 

Pour cet album enregistré entre New York et le studio de Martin Gore à Santa Barbara (Californie), les auteurs de « Personal Jesus » ont fait appel au stimulant producteur James Ford,  moitié de Simian Mobile Disco, connu pour son travail pour les Arctic Monkeys (sur l’album AM), The Last Shadow Puppets, Foals et Florence & The Machine.

« James Ford n’est pas seulement un bon producteur, c’est aussi un super musicien. Il a donc été capable de nous guider et d’emmener nos démos à un autre niveau », soulignait Dave Gahan en octobre dernier lors de leur conférence de presse internationale à Milan.

Musicalement, la tonalité de l’album est sombre, voire glaciale. Cependant, James Ford a cherché à créer une atmosphère de live et ne s’est pas privé d’ajouter sa petite touche personnelle organique, comme la pedal steel guitar sur « Cover Me ».

3.
Un album qu’ils ont hâte de jouer sur scène 

Dès l’annonce de la sortie de leur album en octobre dernier, Dave Gahan, Martin Gore et Andrew Fletche manifestaient l’envie de présenter « Spirit » sur scène.

« Nous sommes bien vivants. Nous faisons toujours de la musique ensemble dont nous sommes fiers et nous avons hâte de la jouer pour le public. Collectivement, nous pensons toujours que la musique est une des seules formes d’art qui rassemble les gens.« 

De fait, le groupe est attendu. Plus d’un million de billets de concerts se sont déjà écoulés pour le premier volet du « Global Spirit Tour » qui sillonnera 21 pays européens et passera par Nice (le 12 mai), Lille (le 29 mai) et Paris (Stade de France le 1er Juillet). Cette fidélité du public semble galvaniser la troupe qui a commencé les répétitions à la mi-février.

Cet album marque aussi le rapprochement de Depeche Mode avec Anton Cobijn qui a réalisé dans le passé des dizaines de clips pour eux (dont « Personal Jesus »). Pour « Spirit » le réalisateur néerlandais signe toutes les photos et tous les clips du groupe, y compris les visuels de scène. Et sur ce point, il promet de se surpasser en usant notamment des dernières technologies en la matière. Cette perspective de live alléchant comporte hélas son revers. Chaque chanson étant accompagnée de visuels précis, le show est millimétré et laisse peu de place à l’improvisation.

« En général, nous répétons beaucoup de chansons mais une fois que nous avons bouclé le set que nous voulons, il change très peu », expliquait Dave Gahan à Milan en octobre. « Si les visuels accompagnent certaines chansons ce n’est pas par hasard. »

La setlist de la tournée qui mettra à l’honneur les 12 titres de « Spirit » tout en faisant de la place aux classiques de Depeche Mode, devrait donc peu bouger. Les chansons ne seront pas interchangeables selon l’humeur ou la demande des fans. Il faudra se faire une raison.

Album « Spirit » (Columbia/Sony) sortie le 17 mars. La version deluxe comportera un disque de 5 remixes en bonus.
Depeche Mode en concert le 12 Mai à Nice, le 29 Mai à Lille et le 1er Juillet au Stade de France (Paris Saint-Denis).

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Source : Depeche Mode : 3 choses à savoir sur leur nouvel album « Spirit »

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