20160921 – News : Etude – Les parents, les enfants et l’apprentissage par le numérique | IDBOOX

La plateforme éducative Squla et Ipsos ont réalisé une étude passionnante sur le regard que portent les enfants âgés de 6 à 12 ans et leurs parents  sur les apprentissages scolaires et parascolaires. 

Ce qui est intéressant, outre les résultats riches d’enseignements, c’est que l’étude a été menée en interrogeant les enfants et les parents. Ces regards croisés donnent des tendances dont voici les chiffres clés.

Français et mathématiques

99 %des parents considèrent que l’apprentissage du français, à travers l’orthographe, l’écriture et la lecture est essentiel à l’avenir de leur enfant. De la même manière ils attachent une importance considérable aux mathématiques (91%), les langues vivantes arrivent juste derrière (71%).

Pour les enfants, les mathématiques apparaissent comme étant, de loin, leur matière préférée (29 %) suivie par le sport (17 %) et le français (16 %).

L’accompagnement des enfants

Parents et enfants s’accordent à dire que les mères aident beaucoup plus souvent les enfants à faire leurs devoirs que les pères (entre 4 et 5 fois plus souvent).

Avec une nuance toutefois : les pères sont 23 % à dire que ce sont eux qui aident le plus leur enfant, quand seulement 12 % des mères leur reconnaissent ce rôle. Autre écart, et de taille : 23 % des enfants disent faire leurs devoirs le plus souvent seuls, contre 2 % des parents qui ont ce sentiment.

Le temps des devoirs est souvent un moment de stress et de tension entre parents et enfants : 50 % estiment qu’ils n’ont pas le temps pour accompagner les enfants, 48% qu’ils n’ont pas de patience et d’énergie.

39 % ne savent pas comment donner le goût d’apprendre à leur enfant et 33 % se sentent impuissants quand ils pensent à l’éducation de leur enfant.

Un quart (25 %) mettent aussi en cause leur manque de connaissances ou de capacités. Au total, c’est près d’un parent sur deux (47 %) qui avoue vivre le moment des devoirs comme un moment de stress.

Du côté des enfants, ils avouent pour 37% d’entre eux, l’énervement fréquent des parents au moment des devoirs

Ils aiment faire les devoirs, de préférence avec le numérique !

Aussi étonnant que cela paraisse, 68% des enfants interrogés déclarent aimer faire leurs devoirs de classe.

Ils montrent un grand intérêt à l’idée de pouvoir jouer sur ces supports numériques tout en apprenant des choses : 96 % des enfants aimeraient en avoir la possibilité, dont 66 % qui aimeraient beaucoup.
98 % des enfants aiment utiliser des tablettes, des ordinateurs ou des smartphones.

Méfiance et intérêt vis-à-vis du numérique

Les parents restent méfiants sur l’utilisation d’appareils connectés. 4 parents sur 5 redoutent que leur enfant fasse de mauvaises rencontres sur Internet (81 %) et près de 9 sur 10 pensent qu’il y a trop de contenus dangereux pour les enfants sur Internet (89 %).

Toutefois, 93 % trouvent qu’Internet est intéressant et 85 % estiment que les technologies numériques peuvent épauler les parents afin de mieux aider les enfants dans leurs devoirs.

Ils sont convaincus que l’apprentissage doit être un plaisir pour les enfants (99 %), qu’il peut se faire par le jeu (95 %) et que s’amuser permet d’apprendre plus facilement (95 %).

62% des parents déclarent quant à eux que les enfants utilisent une tablette au moins une fois par semaine.

Les autres chiffres sont dans l’infographie ci-dessous

Découvrez notre rubrique dédiée à l’éducation numérique

 

 

Source : Etude – Les parents, les enfants et l’apprentissage par le numérique | IDBOOX

20160914 – News : Sur le chemin de l’école, des parents imprudents ! – 14/09/2016 – ladepeche.fr

Alors que les enfants viennent de reprendre le chemin de l’école, l’association Attitude Prévention dévoile les résultats d’une étude sur le comportement des parents en tant que piétons lors des trajets scolaires. Ainsi trois quart d’entre eux reconnaissent avoir déjà été imprudents. Cependant, la quasi-totalité des enfants ont relevé des comportements à risque chez leur papa ou leur maman.

En 2015, 468 piétons ont été tués (14% de la mortalité routière). Or jusqu’au portail de l’école, nombre de parents minimisent les risques qu’ils encourent et qu’ils font encourir à leur petit. Ainsi, la moitié des personnes interrogées ont déjà utilisé leur téléphone portable pour passer ou recevoir des appels. La même proportion a déjà traversé en dehors des passages protégés. Un parent sur trois a traversé lorsque le feu piéton était rouge et/ou marché sur la chaussée plutôt que sur le trottoir.

Les enfants seraient-ils plus attentifs que leurs parents ?

Dans son étude, l’association Attitude Prévention a directement interrogé les enfants pour connaître leur ressenti sur le comportement parental. Et le verdict est sans appel, puisque 91% des enfants de 6 à 12 ans ont déjà identifié une attitude à risque chez leurs parents. La moitié déclare même avoir déjà repris leurs parents dans la rue…

Pour ces bambins, le premier comportement inadapté est l’utilisation du téléphone portable (77%), suivi du fait de traverser en dehors des clous pour 64%.

Devant ce constat déprimant, il n’est peut-être pas inutile de rappeler quelques conseils (de bon sens). Pour traverser la rue, expliquez à l’enfant les règles de sécurité routière. A savoir :

  • Aller sur un passage piéton. S’il n’y en a pas, lui montrer comment choisir un lieu avec une bonne visibilité des deux côtés et où il sera visible ;
  • Regarder à gauche et à droite puis encore à gauche avant de s’engager sur la chaussée pour voir si des véhicules arrivent ;
  • S’il y a des feux, vérifier que le bonhomme est vert et que tous les véhicules sont à l’arrêt avant de s’engager ;
  • Traverser en marchant, et surtout pas en courant pour ne pas risquer de tomber sur la chaussée ;
  • Apprenez-lui à détecter de potentiels dangers de la route : sorties de garage, travaux, tombée de la nuit, pluie, neige…

Source : Sur le chemin de l’école, des parents imprudents ! – 14/09/2016 – ladepeche.fr

20160912 – L’astuce à piquer au pays le plus heureux du monde pour élever un enfant épanoui

Le Danemark est le pays le plus heureux du monde et ses habitants apprennent la notion du bonheur à leurs enfants dès leur plus jeune âge afin qu’ils grandissent tout en étant épanouis.

La botte secrète des Danois pour faire grandir des enfants épanouis :leur enseigner le bonheur ! Le but est aussi simple qu’efficace, ces petites têtes blondes sont les adultes de demain et s’ils sont heureux, ils retransmettront cette notion à leur tour. Avec cette tactique, le pays scandinave n’est pas près de perdre son titre de « Pays le plus heureux du monde ». Evidemment, tous les enfants n’ont pas la chance de se voir délivrer des cours de bonheur à l’école, mais les Danois ont une autre pratique, le Hygge, qui contribue à leur bien-être au quotidien et que l’on peut tout à fait adopter à la maison. Voici quelques clés tirées du site Mindbodygreen pour vous aider à y parvenir :

1- Passez du temps en famille

Programmer des plages (dîners, week-ends, petit-déjeuners…) en famille et s’y tenir sans seulement se contenter d’être là, il s’agit de profiter de cet instant avec ses proches. Il faut considérer ce moment comme un temps précieux durant lequel on ne fait rien d’autre.

2- Créez une ambiance spéciale

Une table joliment décorée, un bon repas, des bougies dispatchées dans la maison, c’est en créant une atmosphère chaleureuse que l’on va pouvoir se mettre en mode « hygge ». Vous l’aurez sans doute deviné, les smartphones et autres écrans sont à éviter lors de ce moment car ils nuisent aux échanges réels.

Des instants pour profiter des siens
Des instants pour profiter des siens

3- Soyez positifs

Pour se sentir dans cet état de plénitude qui les caractérise, les Danois tentent de mettre à profit les temps de « hygge » pour laisser tous les sentiments négatifs de côté. Plaintes, jugements, vantardise et négativité n’ont donc pas leur place durant ces moments, le but est d’avoir des échanges positifs et d’instaurer un cadre rassurant à tous les participants.

4- Agissez en équipe

L’individualisme n’a pas sa place durant le « hygge ». On est là pour s’écouter les uns les autres et s’entraider. Cela passe aussi par la répartition des tâches ménagères. En effet, si tout le monde met la main à la pâte, on ira plus vite et cela évitera qu’une personne se charge de tout, toute seule.

5- Amusez-vous

Pendant les temps de « hygge », les Danois aiment passer du bon temps ensemble. Une partie de cartes, un match de football ou même une session de chorale improvisée, voilà qui donne le sourire à tout le monde.

Source : L’astuce à piquer au pays le plus heureux du monde pour élever un enfant épanoui

 

Avis Pimpf : Des conseils qui devraient presque être une évidence pour tous, passer du temps avec ceux qu’on aime, être du temps ensemble , échanger, communiquer, c’est la l’essentiel ?

20160910 – News : Comment parler de sexualité à des élèves ?

De l’école au collège, « l’éducation à la sexualité » fait partie du programme. Mais en pratique, la question n’est pas toujours simple à traiter.

« Comment un clitoris 3D va aider les élèves français à en apprendre sur le sexe »,titrait, en août, The Guardian, au sujet de l’invention d’Odile Fillod. Cette dernière, qui se définit comme une « chercheuse indépendante en sciences médico-sociales », a mis au point, avec l’aide d’une amie artiste, un modèle de clitoris en trois dimensions, imprimable au moyen d’une imprimante 3D. Son objectif : aider les enseignants français à enseigner le plaisir sexuel, et notamment le plaisir féminin, aux élèves. Selon Libération, le clitoris 3D devrait même être diffusé en janvier aux enseignants, « sur une plateforme de ressources pédagogiques anti-sexistes », qu’ils ne seront pas obligés d’utiliser. En attendant, les professeurs peuvent déjà librement s’appuyer dessus dans le cadre de leurs cours d’éducation à la sexualité.

>> Mais le clitoris 3D a-t-il vraiment sa place en salle de classe? De manière générale, est-ce le lieu pour enseigner le plaisir sexuel ? Comment aborder ces questions face à des adolescents ou des enfants ? Que valent les cours « d’éducation sexuelle » aujourd’hui ? Europe 1 a mené l’enquête.

Parler du plaisir oui, mais sans le « standardiser ». Pour Valérie Sipahimalani, professeure de SVT à Paris et secrétaire générale adjointe du SNES, le clitoris 3D ne doit pas être « une obligation ». Mais « s’il peut permettre de mieux comprendre le corps et le plaisir des femmes, c’est important », soutient-elle. « Le plaisir féminin est souvent oublié. Le professeur doit choisir son outil pédagogique. Mais c’est bien s’il a la palette la plus large possible », estime l’enseignante. Odile Fillod, la conceptrice du clitoris 3D, ne dit pas autre chose. « Il est essentiel que les femmes sachent que l’équivalent du pénis chez elles n’est pas le vagin, mais le clitoris. Les femmes ont des érections lorsqu’elles sont excitées, mais elles restent invisibles parce que le clitoris est interne. Je voulais montrer que les hommes et les femmes ne sont pas foncièrement différents », détaille-t-elle dans le Guardian.

>> Le fameux clitoris 3D :

https://player.vimeo.com/video/166628201

L’objet est, toutefois, encore loin de faire l’unanimité. « Avec un clitoris 3D, le risque est double », juge ainsi Stéphane Clerget, pédopsychiatre et auteur de Bien vivre ta première relation sexuelle si tu es une fille et Bien vivre ta première relation sexuelle si tu es un garçon. Et de poursuivre : « Cela créé un risque de provoquer l’excitation et l’agitation dans la classe. Mais il y a aussi un risque de malentendu : celui de croire que le plaisir s’apprend par un professeur, alors que c’est quelque chose de personnel. Avec un professeur qui montre un modèle 3D, il y a une idée d’injonction. Des élèves risquent de se dire : ‘ah, si je ne prends pas du plaisir comme ça c’est que je suis bizarre' ».

« Les fondamentaux dans la sexualité sont le respect, l’intimité et la découverte. La construction du plaisir sexuel doit se faire avec la découverte. Parler du clitoris à des adolescents est important pour évacuer la honte. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne chose de le montrer en 3D », avance également Hélène Romano, sexologue et auteure de École, sexe et vidéo. « Cela transgresse cette notion de découverte. Les adolescents ont une représentation du corps qui est imaginaire. Ils ont besoin de rêver, de fantasmer, de se représenter. En montrant un objet standardisé comme un clitoris 3D, on fixe cet imaginaire. Cela ne leur apprend pas la différence qu’il y a d’une femme à l’autre. Il n’y a pas un seul corps comme un autre. Si on va jusqu’au bout de la logique (d’un clitoris 3D), on peut aussi mettre un couple en train de faire l’amour au milieu de la classe ou apprendre à faire une fellation. Mais je ne pense pas que ça apprenne à avoir du plaisir ! En parler oui, mais le montrer, je suis sceptique », conclut la sexologue.

Ce n’est pas forcément facile d’aborder ces questions
VALÉRIE SIPAHIMALANI, PROFESSEURE DE SVT

L’Education nationale trop frileuse ? Pour Stéphane Clerget, s’il faut parler du plaisir à l’école, cela ne peut être qu’au moyen de termes très généraux. « Il faut dire qu’il n’est pas interdit de faire tel ou tel chose, expliquer les différentes manières d’avoir du plaisir, chez la femme comme chez l’homme. Il faut donner des informations sur les moyens de protections, les contraceptifs. Et en même temps bien souligner ce qu’il y a d’acceptable et de non acceptable (forcer quelqu’un, se masturber en public etc.). C’est même ça la première chose à faire », détaille le pédopsychiatre.  Le problème, pour Stéphane Clerget, c’est que ce « B.A.B.A n’est même pas encore correctement enseigné ». Et là-dessus, tout le monde est d’accord : l’éducation sexuelle, même la plus basique, peine à s’imposer à l’école.

Durant tout son parcours scolaire un élève doit, en théorie, suivre des cours « d’éducation à la sexualité ». Depuis 2003, en effet, ces enseignements sont obligatoires. Si, à l’école primaire, les maîtres ne sont tenus de délivrer que quelques connaissances de base (anatomie, définition de l’intimité, de la pudeur…) les choses sont censées s’intensifier dans le secondaire. Trois séances  par an doivent être proposées aux  élèves de collège et de lycées. Généralement, cela se passe en cours de SVT : l’enseignant assure la séance ou demande l’intervention d’une association. Cela se décide chaque année lors de réunions des équipes pédagogiques.

Les objectifs sont résumés, ici, sur le site du ministère de l’Education nationale. Parmi eux : « apporter aux élèves des informations objectives et des connaissances scientifiques « , « permettre une meilleure perception des risques » ou encore « faire connaître aux élèves les dimensions relationnelle, juridique, sociale et éthique de la sexualité ». Avec les nouveaux programmes, les professeurs de SVT, sont, en outre, désormais tenus de dispenser un cours pour « expliquer sur quoi reposent les comportements responsables dans le domaine de la sexualité », lit-on sur le site du ministère de l’Education nationale. Les professeurs sont incités, par exemple, à « expliquer la distinction entre reproduction et de sexualité ». Pour la secrétaire générale du SNES, cela peut offrir, enfin, un bon cadre « pour parler enfin du plaisir. Alors qu’historiquement, le sexe est abordé via les interdits ».

Mais dans la pratique, ces enseignements ont du mal à trouver leur place. De l’avis de nombreux acteurs, l’éducation sexuelle n’est évoquée qu’une ou deux fois par an, voire pas du tout. Et beaucoup prédisent le même avenir à ces questions dans les nouveaux programmes. « Il y a tout ce qu’il faut en termes juridiques. Mais sur le terrain, c’est plus difficile. Les équipes pédagogiques ont toujours autre chose à faire. Et elles ne savent pas toujours à qui s’adresser », explique ainsi Véronique Soulier, présidente d’Estim’, la principale association qui intervient dans les établissements et forme les enseignants sur ces questions.

« Ce n’est pas forcément facile d’aborder ces questions. Les cours d’anatomie sont abordés comme un cours de science comme un autre. Mais les cours d’éducation sexuelle, c’est différent. Il faut savoir s’y prendre avec un adolescent. Même avec toute la bonne volonté du monde, on peut aboutir à des effets inverses de ce que l’on voudrait. Il vaut donc mieux être formé », confirme Valérie Sipahimalani, la professeure de SVT. « La formation, en théorie, les enseignants y ont droit. Mais dans les faits, peu y ont recours. Il n’y en a pas assez pour tout le monde, et l’on prétexte qu’il y a toujours autre chose à faire », regrette-t-elle.

Certains élèves font dans la provocation

Comment parler de sexe à des adolescents ? L’enseignante, qui a plusieurs fois abordé ces questions en classe, notamment face à des élèves de première (14 à 16 ans en moyenne), a bien en tête les difficultés : « Certains élèvent parlent facilement, d’autres pas du tout. Parfois cela déclenche des fou-rires. Certains font dans la provocation : cela peut-être des blagues sexistes, des commentaires homophobes etc. Et il n’y a pas de recette miracle pour calmer l’attention. Il faut cadrer, parfois rappeler la loi, expliquer par exemple aux élèves : ‘certes, ta religion interdit l’homosexualité, mais tes propos sont répréhensibles par la loi’. En revanche, il ne faut pas juger la personne. On peut juger des propos, mais pas la personne ».

Selon la professeure de SVT, il y a surtout un piège dans lequel il ne faut pas tomber : « il ne faut pas se projeter soi-même ». « Certains enseignants, même à l’insu d’eux-mêmes, peuvent condamner certaines choses, ou donner l’impression qu’ils condamnent. Il faut arriver à faire dire les choses sans que l’élève se sente jugé. Un élève vierge, par exemple, c’est tout à fait acceptable. Tout comme un  élève plus débridé. L’enseignant ne doit pas projeter son propre jugement, ni parler de sa propre expérience », assure-t-elle. Et de poursuivre : « Il faut être capable de lancer des débats. La sexualité est quelque chose de personnel, il faut apprendre aux élèves à réfléchir par eux-mêmes pour qu’ils puissent s’emparer eux-mêmes du sujet, sans risque ».

Pour Stéphane Clergét, ce n’est pas forcément à un enseignant d’aborder ces questions-là. « Je pense que des membres d’associations spécialisées sont plus adaptés », glisse le pédopsychiatre. Et de s’expliquer : « Tous les profs ne sont pas à l’aise avec ces questions. Et les élèves n’osent pas forcément poser des questions à leur prof, qu’ils vont revoir tout au long de l’année. L’intervenant extérieur peut faire office de tiers. A condition que les parents d’élèves soient associés au recrutement de ces intervenants ».

Véronique Soulier, présidente d’Estim’, l’association qui intervient en collège et lycée, est effectivement rodée. Pour elle, un professeur peut très bien parler de sexe à ses élèves. Mais il doit connaître quelques principes de base. « On doit mettre un cadre en place, ne pas se moquer. On explique que la sexualité ce n’est ni tout blanc ni tout noir, c’est gris. Il faut aborder les questions sans tabou, mais dans la limite du respectable. Généralement, les élèves sont surpris et ils écoutent », raconte-t-elle. « Le plus souvent, ce qu’il se passe sous la couette, les élèves le savent. C’est plus dans la relation affective, humaine, qu’ils ont à apprendre. On met l’accent sur le plaisir, le respect, le consentement. On leur apprend à se construire des valeurs : on leur dit, par exemple, qu’ils ne doivent pas tout accepter s’ils n’en ont pas envie, qu’ils peuvent réfléchir à comment dire non », poursuit-elle. Et de conclure : « Tous les intervenants ne sont pas forcément à l’aise avec le sujet. Ils ont l’impression de rentrer dans l’intime des jeunes. Un jour, une infirmière m’a confiée qu’elle refusait de parler de masturbation avec des garçons. Or, on ne leur demande pas de rentrer dans l’intime, mais de parler de ces choses de manière générale ».

Source : Comment parler de sexualité à des élèves ?

20160910 – News / Ecrans : les pédiatres les déconseillent pour les moins de 3 ans

Près de la moitié des enfants de moins de 3 ans utilisent des tablettes ou des smartphones. Ils y passent en moyenne 30 minutes par semaine..

Smartphone, tablette, ordinateur, télévision… Près d’un enfant de moins de 3 ans sur deux utilise déjà ces écrans interactifs environ 30 minutes par semaine, et près d’un tiers l’utilise sans la présence d’un adulte, alerte l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA).

Inquiète de l’impact négatif que peuvent avoir ces appareils sur le développement des jeunes enfants, l’AFPA a réalisé une enquête descriptive auprès de parents suivis par 144 pédiatres (1). Elle révèle, notamment, que 44 % des parents prêtent leur téléphone portable à leur enfant de moins de 3 ans pour le consoler ou l’occuper. Plus d’un tiers des enfants ont également déjà visionné un programme télé non adapté à leur âge, comme le journal télévisé.

Limiter le temps sur la tablette

Pour le Dr François-Marie Caron, pédiatre à Amiens, il est important de donner des repères aux parents afin d’introduire ces écrans au bon moment et de la meilleure façon, en s’appuyant par exemple sur la règle « 3-6-9-12 ». Ainsi avant 3 ans, les pédiatres recommandent de privilégier les jeux traditionnels et les livres pour aider l’enfant à construire ses repères spatiaux et temporels. Ceux-ci ont également pour objectif qu’il apprenne à interagir à la fois avec son environnement et son entourage.
« L’enfant n’a pas besoin d’une tablette pour se développer. S’il n’en a pas, il ne prendra pas de « retard » sur les autres, explique le spécialiste. Si l’enfant est demandeur, on peut l’initier à son utilisation, à partir de 2 ans et demi. Il est important de privilégier le jeu à partager, sans autre but que de jouer ensemble ».

Pour les plus grands, entre 3 et 6 ans, l’utilisation des tablettes peut prendre plus de place, sans toutefois le monopoliser. « À cet âge, il est indispensable de respecter 4 conditions : toujours utiliser la tablette sur des périodes courtes et jamais pendant le repas ou avant de dormir, être accompagné par un adulte ou un aîné, poursuivre l’unique objectif de jouer et utiliser des logiciels adaptés », précise le Dr Caron.

Outre la tablette, la télévision préoccupe beaucoup les pédiatres. De fait, cet écran est toujours plébiscité par les plus jeunes, et il est loin d’être utilisé à bon escient. Aussi, pour les pédiatres, les enfants de moins de 3 ans ne devraient pas regarder la télévision, du fait de l’absence de programmes adaptés. Chez les aînés, là encore, les mots d’ordre sont accompagnement et limites.

Une surveillance étroite même après 12 ans

A partir de 9 et 12 ans, d’autres écrans et usages s’installent dans le quotidien. Les spécialistes estiment que les enfants de 9 ans peuvent surfer seuls sur internet si les parents leur ont appris à se protéger, et expliqué que tout ce qu’ils publieront sur cet espace dématérialisé est enregistré pour toujours. Mais le Dr Caron émet une exception : les réseaux sociaux.
« Ils sont à éviter avant 12 ans : certes ils représentent un nouvel espace d’expérimentation sociale et assouvissent le besoin de divertissement et de communication des jeunes adolescents, mais ils peuvent aussi, paradoxalement, engendrer un sentiment de solitude, une baisse de l’estime de soi, et surtout, des risques de harcèlement », explique le pédiatre.

Le spécialiste considère également que la pratique des jeux vidéo, particulièrement ceux en réseau,  et la possession d’un téléphone portable devraient être encore étroitement surveillées par les parents, en raison du risque de mésusage qui peut retentir sur le sommeil et les résultats scolaires.
(1) Enquête réalisée en février 2016 par 144 pédiatres de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire auprès parents de 197 enfants de moins de 3 ans (âge moyen : 20 mois) et 231 enfants de plus de 3 ans scolarisés en école primaire (âge moyen : 6,5 ans)

Source : Ecrans : les pédiatres les déconseillent pour les moins de 3 ans

20160710 – News : Si vos enfants ne savent pas coder à la rentrée, leur vie sera foutue

De nombreux manuels et applications proposent aux enfants d’apprendre le langage informatique…

 

Et en bouquins, on met quoi dans sa valise, au gamin ? Un album de coloriage Les Légendaires, le troisième tome de La 5e Vague, une BD Pokémon… Et un cahier de vacances parce que le 12 de moyenne en histoire, ça le fait pas.

Non, non, non. Vous avez tout faux. Cet été, votre gosse doit apprendre à coder. Manon entre au lycée ? Elle doit apprendre à coder. Lucas débarque en 6e ? Il doit apprendre à coder. Emma passe en CE2 ? Elle doit apprendre à coder. Nathan arrive en moyenne section ? Il doit apprendre à coder.

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Si la maîtresse le dit, c’est que c’est vrai

Il n’y a pas d’âge pour commencer. Pire, quel que soit son âge, c’est sans doute déjà trop tard. Ateliers ou stages intensifs, livrets pédagogiques ou applications ludiques pullulent pour donner des bases ou des perfectionnements en langage informatique. Même l’Education nationale prend la chose au sérieux. Le stade expérimental est désormais dépassé et l’apprentissage des langages informatiques entre dans les programmes à la rentrée 2016. Bref, vous êtes en retard sur l’Education nationale…

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Face à cette débauche d’offres pédagogiques de tous niveaux, de nombreux parents, et enfants, ont déjà la sensation de passer à côté de quelque chose. Le directeur des systèmes d’information de 20 Minutes (a.k.a le boss des nerds) a trois enfants. Leur a-t-il enseigné quelques rudiments de code ? « Hein ? Ah non… Je n’y ai jamais pensé… Tu crois que je devrais ? Mmmm… Holala, mais je devrais carrément ! »

Les arguments blasés du parent sur lequel glissait jusque-là ce type d’injonctions culpabilisantes ne tiennent plus. Hugues Marchand, président de l’associationCode : Demain est catégorique : « La maîtrise d’une tablette et la connaissance des bons usages sur Internet ne suffisent plus. Bientôt, 90 % des emplois nécessiteront de connaître les principes de la programmation informatique. Et surtout, dans notre monde, il faut savoir comment fonctionnent les programmes informatiques pour ne pas se laisser diriger par eux. On apprend l’Histoire aux enfants pour en faire des citoyens éclairés. Il faut apprendre le code aux enfants pour en faire des usagers malins, pas dupes, de l’informatique. » Olivier Crouzet, directeur pédagogique de l’école 42, voit également dans la maîtrise du code un moyen de « passer de l’utilisation à la configuration. C’est un changement d’état d’esprit complet grâce auquel on comprend que la technologie est là pour faire ce qu’on a envie qu’elle fasse. On ne doit pas être limités par la technologie, la subir, mais au contraire s’en servir pour être pionniers. »

Coder comme un vrai paysan

Imaginons que l’on soit convaincu. Comment s’y prendre ?

Un mercredi après-midi, on retrouve une dizaine de jeunes enfants, entre 4 et 9 ans, dans un des nombreux ateliers ouverts ces derniers mois. Le formateur, Eric, travaille comme développeur pour une société de télécoms. Quand il est devenu papa, il a imaginé ces ateliers, avec d’autres parents. « Je leur fais utiliser un programme simple. Pour ceux qui ne savent pas encore écrire, j’ai créé une tablette qui permet de placer des balises, avec des formes et des codes couleurs. Avec ça, ils peuvent créer un petit jeu avec des épreuves, des labyrinthes. Ou alors juste un petit cheminement. Certains enfants veulent créer un jeu très difficile, d’autres travaillent plutôt l’aspect visuel. »

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Oui, bon, mais ils ne codent pas vraiment en fait ? « Non, pas vraiment. On veut surtout leur faire comprendre qu’il y a un travail, un effort et une planification qui président à la création des outils informatiques de leur quotidien. » Le papa-informaticien compare son atelier à «une visite à la ferme. Montrer aux enfants comment travaillent les agriculteurs, leur fait prendre conscience que les plantes ne poussent pas toutes seules, qu’il faut élever les animaux, ramasser les œufs, traire les vaches, et que tout ça demande du travail. Vous n’en ferez pas tous des paysans, ni même des cultivateurs du dimanche avec leurs tomates cerise et leurs deux poules sur le balcon, mais au moins, ils ne seront pas complètement demeurés. »

Dictée, récré, coder

Si vous n’avez pas vos mercredis, vous pouvez toujours compter sur l’école pour faire le job. La fondation La main à la pâte a imaginé le projet pédagogique 1, 2,3… codez ! Celui-ci passe notamment par une formation des enseignants. 5.000 d’entre eux ont reçu un guide pédagogique publié aux éditions Le Pommier. L’objet, touffu, semble toutefois difficile d’accès même s’il se veut comme un outil « clé en mains ».

Avec, dans un coin de la tête, l’espoir de récolter une interview bien lol, on a refilé l’ouvrage à une institutrice qui, de son propre aveu, « ne pipe rien à l’informatique à part les mails et pour acheter des billets de train sur voyagessncf.com ». Dix jours plus tard le verdict est sans appel : « C’est très bien fichu. L’apprentissage du langage informatique fait appel à des logiques peu ou pas exploitées dans d’autres disciplines. C’est intéressant parce que ça met la logique propre de l’enfant au centre du processus. Il y a aussi une notion d’entraide collective, de mise en avant des qualités individuelles… » Quant à l’aspect de l’ouvrage, « bof on a l’habitude des manuels austères. »

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« Avant de coder, il faut savoir ce qu’on veut faire faire au programme, explique Olivier Crouzet. Il faut construire une suite logique, avec différentes étapes, penser aux différents cas de figure. Tout ça est indépendant du langage informatique mais primordial, et beaucoup plus difficile que coder parce que ça demande une logique particulière, une autonomie et une liberté, que les joueurs de Minecraft ont pu acquérir, par exemple. »

Le Java tue le script que mange le Python

Des voix discordantes prétendent cependant qu’apprendre, concrètement, les langages informatiques d’aujourd’hui, est inutile dans la mesure où ceux-ci changent sans cesse. « C’est beaucoup plus facile d’apprendre un langage informatique quand on en connaît déjà deux ou trois, affirme Eric, le papa-informaticien. Le premier est le plus difficile à apprendre, donc, oui, d’une certaine manière, plus on apprend ce premier langage jeune, plus ce sera facile d’apprendre les codes qui seront créés à l’avenir. »

Selon Olivier Crouzet, il est important de mettre les mains dans le code, même si le langage est obsolète dans quelques années. « On utilise souvent l’image du bac à sable, cette zone où les gens sont livrés à eux-mêmes et doivent s’approprier les outils en essayant encore et encore. Rien ne remplacera jamais la pratique. On est en juillet et je ne sais toujours pas quels langages mettre au programme de la rentrée, explique le directeur pédagogique de l’école 42. Mais ce n’est pas important. De toute façon, quand on arrive dans une entreprise, il faut toujours s’adapter à des systèmes préexistants. »

Pour autant, les spécialistes ne voient rien d’irrémédiable si, passé 15 ans, vous ne savez toujours pas coder. « Il y aura toujours quelqu’un qui sait mieux coder que vous de toute façon, affirme Olivier Crouzet. Le numérique est un changement profond de nos sociétés, qui change par exemple les relations entre les gens. L’important est de comprendre ça. Les enfants d’aujourd’hui vont tous apprendre les langages informatifs, c’est un fait. La vraie question est de savoir si leurs parents seront capables de s’y mettre aussi. »

Source : Si vos enfants ne savent pas coder à la rentrée, leur vie sera foutue

20160704 – News :La relation avec les parents influence la santé des enfants | Santé Magazine

Une étude menée par des chercheurs canadiens met en évidence la façon dont les relations familiales jouent sur la qualité de vie des adolescents et jeunes adultes.

 

Nous accordons beaucoup plus d’importance à la relation parents-enfants que ne le faisaient les familles il y a une cinquantaine d’années. Le bénéfice émotionnel de ce type de relation ne fait aucun doute, mais qu’en est-il du bénéfice santé ? Dans la revue International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, des chercheurs de l’université de Guelph, au Canada, apportent une réponse à cette question. Ils estiment que la relation entre les parents et les enfants peut avoir un impact sur le poids, l’exercice physique et la qualité de sommeil des adolescents et jeunes adultes.

Leurs travaux sont basés sur les données d’une cohorte de 2011 incluant plus de 3 700 femmes et 2 600 hommes âgés de 14 à 24 ans. Les scientifiques ont évalué les facteurs qui influencent la qualité de la relation parent-enfant et la stabilité de la famille en observant les activités quotidiennes, le rôle de chaque personne et leur lien émotionnel. Ils ont également pris en compte le poids des enfant, les troubles alimentaires éventuels, la consommation de fast food et de boissons sucrées, le temps passé devant les écrans, l’activité physique et la durée moyenne du temps de sommeil.

Rétablir la communication

Environ 80% des adolescents et jeunes adultes du groupe étudié étaient proches de leurs familles. Cette bonne relation a été associée à une diminution des troubles alimentaires, plus d’exercice physique, moins d’obésité et une meilleure qualité de sommeil. Le lien entre pères et fils serait particulièrement important dans la prise de poids, précisent les chercheurs. Une autre étude menée par une équipe de l’université d’état de nord Caroline, aux Etats-Unis, estime que les horaires de travail décalés seraient particulièrement néfastes au développement des enfants.

En cause, expliquent les auteurs de ces travaux, le manque de routine concernant l’alimentation, le sommeil et l’activité physique. Mais une bonne communication et un rapport parent-enfant de qualité suffisent à diminuer le stress, la pression, ainsi que l’inflammation de l’organisme de l’enfant, rappelle le site Medical Daily.

Source : La relation avec les parents influence la santé des enfants | Santé Magazine

20160702 – News : L’Assemblée vote contre les violences corporelles envers les enfants – L’Express

L’Assemblée nationale a voté contre « tout recours aux violences corporelles » des parents envers les enfants, en vertu d’un amendement adopté dans la nuit de vendredi à samedi lors de l’examen du projet de loi « égalité et citoyenneté ».

Fini la gifle et la fessée. Les parents doivent désormais éviter « tout recours aux violences corporelles » avec leurs enfants, ont voté les députés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de l’examen du projet de loi « égalité et citoyenneté ».

LIRE AUSSI >> La fessée: « Quand on blesse l’enfant, il n’apprend pas »

En vertu d’un amendement de députés socialistes et écologistes réformistes désormais adopté, la définition de l’autorité parentale dans le code civil a été précisée pour stipuler que parmi les devoirs qui la composent, figure « l’exclusion de tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».

Aucune sanction pénale nouvelle

« L’opinion publique est régulièrement choquée par le décès d’un enfant sous les coups de ses parents. Si, heureusement, les violences intrafamiliales ne tuent pas toujours, les spécialistes sont unanimes quant aux dégâts qu’elles occasionnent aux enfants qui en sont les victimes », soulignent Marie-Anne Chapdelaine, François-Michel Lambert et Edith Gueugneau dans l’exposé de leur mesure, soucieux d' »appeler l’attention de tous sur cet enjeu considérable ».

Ils notent que « la règle posée est de nature exclusivement civile et ne s’accompagne d’aucune sanction pénale nouvelle à l’encontre des parents. Elle énonce un principe clair, qui a vocation à être répété aux pères et mères, et à imprégner leur comportement futur ».

« Fier d’avoir porté et fait voter cet amendement contre la violence éducative et Pour une Education positive! », a tweeté François-Michel Lambert après l’adoption.

Une « éducation non violente »

La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a elle « salué » dans un communiqué l’adoption de cet amendement, « outil indispensable à la prévention de la maltraitance des enfants ».

Il « amplifie le travail de conviction que je mène, avec les associations, depuis deux ans, en faveur d’une éducation non violente », estime la ministre, et « permet aussi à la France de franchir une étape supplémentaire dans la mise en oeuvre de la convention internationale des droits de l’enfant ».

Les sanctions pour maltraitance existent déjà au pénal, avec circonstances aggravantes pour les personnes ayant autorité. Mais ces circonstances jouent souvent en sens inverse dans la jurisprudence, au nom d’un « but pédagogique » qui « atténue » finalement les sanctions dans les tribunaux, explique Olivier Maurel, président de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire.

La France épinglée en 2015

Jusqu’alors, 27 des 47 pays membres du Conseil de l’Europe avaient adopté une législation interdisant, en toutes circonstances, d’infliger des châtiments corporels aux enfants, mais certains pays, comme la France, étaient des plus rétifs à légiférer pour inclure le cadre familial.

La France avait été épinglée en mars 2015 par le Conseil de l’Europe pour n’avoir pas interdit clairement toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants, comme la fessée.

Le vote sur l’ensemble du projet de loi « égalité et citoyenneté », objet de 42 heures de débats en première lecture, aura lieu mercredi.

Source : L’Assemblée vote contre les violences corporelles envers les enfants – L’Express

20160616 – News : Education à la sexualité : insuffisante et inégalitaire | Viva magazine

Le Haut Conseil à l’égalité a rendu son rapport : en France, l’éducation à la sexualité est insuffisante et les stéréotypes sexistes ont la vie dure.

L’éducation à la sexualité en France n’est pas satisfaisante et très inégalitaire selon les territoires. Les tabous et les stéréotypes hommes/femmes persistent.

Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (Hce) a rendu public, mercredi 15 juin, son rapport relatif à l’éducation à la sexualité dont le but était de : « répondre aux attentes des jeunes, construire une société d’égalité femmes-hommes. »

La sexualité : un domaine emprunt d’inégalités entre les filles et les garçons

Dans son constat, le rapport du Haut conseil dresse d’importantes inégalités entre les filles et les garçons. Très tôt, dans un contexte d’hypersexualisation influencé par la pornographie, les filles sont victimes de la double injonction d’être « respectables » tout en étant « désirables ».

D’autre part, elles connaissent très mal leur corps et le plaisir féminin est perçu comme secondaire : 1 jeune fille de 15 ans sur 4 ne sait pas qu’elle a un clitoris.

Elles sont toujours victimes de violences sexuelles : 7,5 % des filles déclarent avoir été victimes, à l’école, de voyeurisme, de caresses ou de baisers forcés et une jeune femme sur dix de moins de 20 ans déclare avoir été agressée sexuellement au cours de sa vie.

Une collégienne sur cinq  a été victime de cyberviolence. En Ile-de-France, une lycéenne sur quatre déclare avoir été victime d’humiliations et de harcèlement en ligne, notamment concernant son apparence physique ou son comportement sexuel ou amoureux. Ce terreau inégalitaire rend très difficile la construction d’une société équilibrée entre les femmes et les hommes.

Education sexuelle à l’école : carton rouge pour la France

Le rapport pointe aussi l’éducation à la sexualité en milieu scolaire, qui reste anecdotique, inadaptée et centrée sur la reproduction et l’anatomie. Il y a un réel problème à faire passer les messages d’information concrets et réalistes sur la sexualité. Les jeunes gens sont très vite confrontés à des images véhiculées par les medias, les réseaux sociaux, la publicité, qui devienent leurs références. De leur côté, les associations (Planning familial, associations féministes…) qui revendiquent depuis longtemps plus de moyens ont du mal à répondre aux sollicitations des établissements.

Les propositions du Haut conseil

Pour une société avec plus d’égalité enre les hommes et les femmes, il est important d’après le Haut conseil de travailler sur plusieurs pistes de réflexion :

– un meilleur l’accès à l’Ivg et à la contraception, à  la prévention des grossesses à l’adolescence,

– la prise en compte du désir et du plaisir des jeunes femmes, des inégalités et violences sexistes, étudier l’instrumentalisation des codes culturels et religieux justifiant l’inégalité filles-garçons et l’intolérance vis-à-vis de l’homosexualité.

Il faut « renforcer de manière ambitieuse la politique interministérielle d’éducation à la sexualité ; organiser, financer, évaluer et renforcer la visibilité de l’action de l’Education nationale en matière d’éducation à la sexualité et responsabiliser les autres espaces clés de socialisation des jeunes hors école pour prendre en compte leur parcours de vie. »

Pour consulter le rapport, cliquez ici.

Source : Education à la sexualité : insuffisante et inégalitaire | Viva magazine

20160616 – News : Voici combien de temps doit vraiment dormir votre enfant – metronews

Les parents le savent bien, les enfants doivent bien se reposer pour mieux grandir. Mais de combien de temps ont-ils réellement besoin pour que leur sommeil soit réparateur ? L’American Academy of Sleep Medicine a publié ce lundi 13 juin ses toutes premières recommandations. Des directives qui s’accordent avec celles de l’American Academy of Pediatrics, rendues publiques en 2015.

EN SAVOIR + >> La durée d’une bonne nuit de sommeil varie avec l’âge (mais ne fait pas tout)

Avant d’élaborer ces précieux conseils, les chercheurs ont passé au crible les plus récentes études analysant l’impact de la durée du sommeil des enfants sur leur santé. Verdict :

⇒ Avant 4 mois : il n’y a pas de recommandation car la structure du sommeil des plus petits varie considérablement d’un nourrisson à l’autre.
⇒ De 4 à 12 mois : les bébés ont besoin de 12 à 16 heures de sommeil, siestes comprises.
⇒ De 1 à 2 ans : cette tranche d’âge doit dormir entre 11 et 14 heures en incluant les siestes.
⇒ De 3 à 5 ans : les enfants ont besoin de 10 à 13 heures.
⇒ De 6 à 12 ans : ils doivent dormir entre 9 et 12 heures.
⇒ De 13 à 18 ans : les adolescents ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil.

► Pourquoi le sommeil est important ?

Suivre ces recommandations permet aux enfants, toutes tranches d’âge confondues, d’être plus attentifs, plus concentrés et d’améliorer leurs facultés d’apprentissage. Outre les effets bénéfiques sur la mémoire, un sommeil réparateur permet aux enfants d’être plus en forme mais aussi d’être mieux moralement.

EN SAVOIR + >> La sieste en maternelle, c’est important (mais pas n’importe comment)

Quels sont les dangers du manque de sommeil ?
Les enfants qui ne dorment pas assez ont plus de risques de se blesser. Aussi, la tentation de manger est plus grande en cas de fatigue. Ces enfants ont donc un risque accru d’obésité et de diabète. Et comme la fatigue agit sur le moral, ils sont plus susceptibles de souffrir de dépression.

EN SAVOIR + >> Le manque de sommeil augmente le risque d’obésité

► Dormir plus que les recommandations est-il dangereux ?
Les auteurs ne préconisent pas de dormir plus que leurs directives. En effet, trop dormir peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, notamment sur la tension artérielle. Les gros dormeurs s’exposent, eux aussi, à un risque de diabète et d’obésité.

EN SAVOIR + >> Dormir plus de 9 heures est dangereux pour la santé

L’American Academy of Pediatrics rappelle que les écrans gênent l’endormissement. Elle recommande donc aux parents de ne pas les laisser à portée de main des plus jeunes au moins 30 minutes avant le coucher. Si vous constatez un trouble du sommeil chez votre enfant, n’hésitez pas à consulter un spécialiste qui pourra en déterminer la cause et donc la traiter.

Source : Voici combien de temps doit vraiment dormir votre enfant – metronews

Avis Pimpf : notre ainé reste un gros dormeur  certain week-end il dort 2heures de plus dans l’après midi même si on le couche tôt le soir , cela change pas mal d’un enfant à l’autre.