The CW has released stills from next Tuesday’s « Invincible » episode of The Flash, and they offer the first official images of former Arrow star Katie Cassidy as Black Canary’s Earth-2 counterpart, Black Siren.
After Zoom (guest star Teddy Sears) unleashes an army of Earth-2 meta-humans on Central City, Barry (Grant Gustin) is shaken when he sees their leader is the Black Canary’s Earth-2 doppelganger, the Black Siren (guest star Katie Cassidy). Meanwhile, Wally (Keiynan Lonsdale) takes to the streets to help The Flash stop the meta-humans, which worries Joe (Jesse L. Martin). Iris (Candice Patton) and Henry (guest star John Wesley Shipp) are concerned about Barry taking on Zoom.
Atlantico : Quelles peuvent être les conséquences de cette addiction des parents aux smartphones sur leurs enfants (manque de sociabilité, d’interaction parent-enfant, addiction au smartphone, illettrisme etc…) ?
Dan Véléa : La grande majorité des utilisateurs de smartphone ou d’Internet s’en servent beaucoup trop ou de la mauvaise façon, ce qui peut conduire à une addiction. Cela induit chez des parents une déconnexion, avec comme conséquence un retard de développement ou un mimétisme chez les jeunes enfants. C’est-à-dire qu’ils vont forcément imiter ce que leur père ou leur mère fait sur son smartphone ou sur sa tablette et sa façon de communiquer. Un enfant avec qui on ne dialogue pas de manière saine va manquer de liens avec ses parents, sera en retard dans l’élaboration d’une conversation.
Il sera lui-même à l’écart de ses camarades car il n’aura pas acquis les outils pour maintenir une conversation et les rudiments de l’expression. Il discutera bien souvent de la même manière qu’il le fait par sms, avec des réponses brèves et peu construites.
Comment expliquer ce phénomène d’addiction aux smartphones des parents au détriment de l’éducation des enfants ?
C’est un phénomène très simple dans la mesure où, dans la société actuelle, la plupart de nos communications se font forcément via un outil électronique comme le sms ou le mail. Le rejet de la frustration, de l’ennui et de l’attente pousse à donner une réponse immédiate à son interlocuteur, que l’on se trouve dans les transports ou même dans un repas de famille par exemple. Dans ce dernier cas, la discussion est bien souvent coupée net lorsqu’une notification comme Facebook, Twitter s’affiche. Certains sont complètement déconnectés de la réalité et de leur rapport à l’autre, à ceux qui leur font face. Une société hyper connectée nous coupe des liens réels et remplace la simplicité d’une discussion, d’un tête-à-tête, par une discussion par sms. C’est le cas dans de nombreuses familles, où tout les membres, parents comme enfants, ont souvent le nez dans leur écran et communiquent donc très peu.
Est-ce que ce phénomène d’addictions aux smartphones au détriment de l’éducation des enfants se multiplie ?
Les jeunes parents sont les plus concernés par la peur de perdre leurs copains, leurs amis, le groupe auquel ils appartiennent lorsqu’ils ne sont pas connectés. Le fait de ne pas pouvoir se brancher et de communiquer va créer quelque chose de terrible chez eux. Ils peuvent mettre de coté leurs enfants et leur famille car ils auront perdu leur liberté d’agir sans se connecter. Et ce mimétisme des enfants, comme mentionné plus tôt, les pousse à imiter les comportements sur-connectés de leurs parents, ce qui fait qu’ils risquent à leur tour, de transmettre cela à leurs enfants.
Les déclinaisons de cette forme d’addictions des parents (addiction à l’ordinateur, jeux vidéo, etc) sont-elles similaires ?
C’est exactement le même phénomène chez une personne passant beaucoup trop de temps devant l’ordinateur ou devant un jeu vidéo par exemple. Un “no life” aura tendance à être totalement enfermé dans son univers et déconnecté de la réalité, de son rapport à la famille et à ses enfants.
Comment faire pour recréer un lien sain et bénéfique entre ces parents drogués aux smartphones et ces enfants qui risquent de ne pas être habitués à la vie en société ?
Bien souvent, un parent souhaitant consulter un spécialiste à cause de la surexposition de son enfant à un écran pourra prendre conscience qu’il est en lui-même la cause, et il s’agira de le responsabiliser.
Le parent doit se remettre en question car il doit prendre conscience que c’est bien son enfant et non pas lui qui risque de pâtir de cette surexposition aux smartphones. Un enfant a besoin d’échanges, d’un mode de communication normal avec l’adulte pour bien grandir et se développer sainement.
Grâce à une enquête* de l’Institut Wakefield Research, on en sait un peu plus sur ce que les adultes pensent que leurs bambins font quand ils sont absents…
L’institut de recherches Wakefield Research a mené une vaste enquête auprès de parents américains et français, sur la façon dont ils imaginent leurs enfants dès qu’ils ont le dos tourné. Sans surprise, 80 % des parents pensent que leur enfant fait quelque chose d’interdit pendant leur absence. Dans le détail, la moitié d’entre eux ont déclaré qu’ils en profitaient pour manger des bonbons à gogo et qu’ils devaient regarder la télévision non-stop, voire même qu’ils sautaient sur les meubles ! L’étude met en lumière la forte culpabilité des parents à être loin de la maison quand ils travaillent, notamment le fait qu’ils ont l’impression de rater des moments importants de la vie de leurs bambins. En effet, les parents ont indiqué être vraiment en quête de moments uniques avec leurs bambins, comme leur lire des histoires, les accompagner dans leurs projets artistiques, jouer avec eux et veiller à leur sommeil. On apprend également qu’ils sont nombreux à vouloir être en contact dans la journée avec leurs enfants (70 %). Ils pensent que cela renforcerait le lien familial, notamment s’ils pouvaient suivre leurs activités et échanger avec eux pour se rassurer. Toutes ces raisons expliquent l’émergence de nouveaux produits high tech permettant d’interagir à distance avec les enfants, tels que la Logi Circle de Logitech, une caméra intelligente qui permet d’être là, tout en étant loin. Les parents n’ont plus qu’à télécharger une application sur leur téléphone mobile pour suivre en temps réel ce qui se passe à la maison. Fini la télévision allumée toute l’après-midi ou les goûters interminables, les parents peuvent intervenir comme s’ils étaient là ! Le marché des gadgets de surveillance à distance ne cesse de prendre de l’ampleur ces dernières années. En France, on se souvient de l’arrivée de « Ma petite balise », en 2014, qui avait créé la polémique. Il s’agit d’un GPS intégré dans la parka de l’enfant ou à glisser dans son cartable, pour savoir s’il est bien arrivé à l’école. La société Netatmo a lancé, en 2015, une caméra de reconnaissance de visages à poser dans son intérieur, près de la porte d’entrée. Elle permet aux parents de recevoir un message dès que leur bambin rentre de cours et s’est fait identifier par la caméra. Rassurant ou inquiétant ? Les psychologues avertissent de l’effet paradoxal de ce genre d’outil pour l’enfant. Une façon de lui dire qu’on est omniprésent, à l’heure où on est censé le laisser s’éloigner et prendre son autonomie…
* enquête menée en France auprès de 501 parents d’enfants âgés de 7 ans et moins, et aux Etats-Unis auprès de 501 parents d’enfants âgés de 7 ans et moins
Des perquisitions ont été menées mardi dans plusieurs bureaux et résidences de la famille Mulliez et du groupe Auchan qu’elle possède, …
Des perquisitions ont été menées mardi dans plusieurs bureaux et résidences de la famille Mulliez et du groupe Auchan qu’elle possède, dans le cadre d’une enquête ouverte suite à une plainte pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.
Pour Bertrand Gobin, auteur du livre-enquête La face cachée de l’empire Mulliez et d’un blog consacré à la famille, les soupçons d’exil fiscal ne sont pas nouveaux autour de la famille. « Mais jusque-là les Mulliez ne s’étaient jamais fait prendre par la patrouille. Cette enquête et ces soupçons de fraude fiscale franchissent une ligne jaune », a commenté mercredi sur France Info le journaliste indépendant.
Bertrand Gobin a expliqué qu' »on savait depuis longtemps qu’il y avait une extrême complexité dans les structure juridiques mises en place par le clan Mulliez, qu’il y avait notamment toute une cascade de holdings dont plusieurs étaient domiciliées au Benelux. » « Ce qui est en train de se passer va avoir des conséquences lourdes, parce que ça va amener les services fiscaux et la justice à procéder à de nouvelles évaluations des actifs » a prédit Bertrand Gobin. « Certaines sources évoquent un patrimoine global non pas de 23 mais de 40 milliards d’euros. Ca peut avoir des conséquences fiscales très importantes ».
L’enquête visant la famille Mulliez a été ouverte suite à une plainte pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. « Il s’agit d’un litige suite à un divorce », a indiqué Bertrand Gobin, selon qui « traditionnellement, compte tenu des sommes en jeu, l’AFM, l’Association familiale Mulliez, préférait sortir le chéquier et régler à l’amiable les éventuels contentieux. Là il semble que ça n’ait pas suffit, l’une des personnes s’estimant lésée par le traitement qui lui était réservé a procédé à des dénonciations. »
Commentant les relations entre les membres de cette famille à la tête de la 4e fortune française, Bertrand Gobin a décrit « de nombreuses tensions. Ils sont très durs entre eux. Mais jusque-là il y avait une forme d’intérêt supérieur de la nation Mulliez qui faisait qu’ils lavaient tout ce linge sale en famille, ça ne sortait pas sur la place publique. Là, avec ce divorce, quelqu’un quitte la famille et va frapper à la porte du juge. »
La présidente brésilienne Dilma Rousseff s’apprêtait jeudi à céder le pouvoir à son vice-président Michel Temer, après l’ouverture de son procès en destitution par le Sénat attendue à l’aube, au terme d’une session marathon historique.
A 03H15 locales (06H15), une majorité de 41 sénateurs sur 81 avaient annoncé à tour de rôle qu’ils voteraient pour la suspension du mandat de Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics en 2014 pour se faire réélire, ainsi qu’en 2015.
Le vote proprement dit interviendra dans quelques heures, à l’issue d’une longue séance historique entamée mercredi matin.
Le plus grand pays d’Amérique latine va ainsi tourner la page de 13 ans de gouvernement du Parti des travailleurs (PT), entamée en 2003 avec l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé au boom socio-économique brésilien des années 2000.
Ironie de l’Histoire, l’ex-président Fernando Collor de Mello, qui avait démissionné en 1992 quelques jours avant sa destitution pour corruption, a participé aux débats en tant que sénateur. Sans dévoiler quel serait son vote.
Première femme élue présidente du Brésil en 2010, Mme Rousseff, 68 ans, s’exprimera vers 10H00 (13H00 GMT) avant de quitter le palais du Planalto et de prendre un bain de foule avec ses partisans, selon le service de communication du PT interrogé par l’AFP.
Le PT a convoqué élus et militants devant le siège de la présidence à 08H30, sous le mot d’ordre « Nous n’acceptons pas un gouvernement illégitime ».
Elle devait gagner ensuite sa résidence de l’Alvorada, où elle continuera de vivre avec sa mère pendant la durée du procès.
Le futur président en exercice Michel Temer, 75 ans, s’adressera à la nation à 15H00 depuis la présidence, accompagné de son ministre des Finances Henrique Mereilles, selon le site d’information UOL.
Il devrait annoncer la formation d’une partie de son gouvernement, centré sur le redressement économique.
« Une ambiance d’enterrement » a régné mercredi à la présidence, où Mme Rousseff a fait emballer ses effets personnels, a confié un collaborateur à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
« L’ambiance est très triste ici », a confirmé une femme travaillant au cabinet de Mme Rousseff. « Beaucoup d’entre nous cherchons un nouvel emploi. Nous ne voulons pas travailler pour le vice-président ».
Par craintes d’échauffourées, les autorités avaient érigé des barrières métalliques devant le Sénat pour séparer les manifestants des deux camps. Lors d’un bref moment de tension, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur des partisans de Mme Rousseff.
Mais l’immense esplanade est restée pratiquement déserte.
L’opposition accuse la présidente d’avoir commis un « crime de responsabilité » en maquillant sciemment les comptes publics pour dissimuler l’ampleur des déficits en 2014, année de sa réélection disputée, et en 2015.
Mme Rousseff, ancienne guérillera torturée sous la dictature (1964-85), se défend en soulignant que tous ses prédécesseurs ont eu recours à ces « pédalages budgétaires » sans avoir été inquiétés.
Elle se dit victime d’un « coup d’Etat » institutionnel ourdi par Michel Temer, qui a précipité sa chute en poussant fin mars sa formation, le grand parti centriste PMDB, à claquer la porte de la majorité.
Mme Rousseff a exclu toute démission et se dit déterminée à « lutter par tous les moyens légaux et de combat » contre sa destitution.
– Cocktail explosif –
Le vote final des sénateurs pourrait intervenir en septembre, entre les jeux Olympiques de Rio de Janeiro (5-21 août) et les élections municipales d’octobre.
De l’avis des analystes, les chances de Mme Rousseff d’échapper à la destitution sont désormais très minces.
Le tout aussi impopulaire Michel Temer, crédité à peine 1% à 2% d’intentions de vote en cas d’élection, va donc probablement diriger le Brésil jusqu’à la fin du mandat en 2018.
Il va hériter du cocktail explosif qui a conduit droit dans le mur Mme Rousseff: la pire récession depuis les années 1930 et l’énorme scandale de corruption Petrobras, aux développements judiciaires imprévisibles, qui éclabousse son propre parti au plus haut niveau.
Il pourra compter dans un premier temps sur le soutien des milieux d’affaires qui espèrent un choc de confiance, et sur celui, prudent, des partis de droite qui ont oeuvré à la destitution de Mme Rousseff.
M. Temer prépare un paquet de mesures libérales et par nature impopulaires qui pourraient jeter les syndicats dans la rue: ajustement budgétaire sévère, réforme du système déficitaire des retraites et de la législation du travail.
Il « va hériter en grande partie de l’insatisfaction des Brésiliens contre la politique traditionnelle qu’il incarne », souligne Thiago Bottino, analyste à la Fondation Getulio Vargas.